dimanche 19 mars 2023

BEST-OF AVEC QUE DES BLONDS**

** D'après des calculs statistiques pointus (j'ai gardé ma Texas Instrument de sixième), les chances pour qu'il y ait cinq blonds à l'honneur du Déblocnot cette semaine étaient de une sur six cent quarante trois mille neuf cent trente cinq (virgule deux). On veut bien vous parler prochainement de Yul Brynner, mais comment intégrer Fabien Barthez ? 

 

LUNDI : de la lecture avec Nema et « Six degrés de liberté » du canadien Nicolas Dickner, où le héros est un… conteneur maritime ! Du style, une belle langue française, du suspens et un soupçon de poésie, des personnages touchants et hauts en couleur.  

MARDI : du cinéma qui plane très haut avec « Tàr » où le réalisateur Todd Field dresse le portrait monstrueux d’une cheffe d’orchestre névrotique, où il est question de talent, de pouvoir, dans une mise en scène qui multiplie les tours de force, et une Cate Blanchett au sommet.      

MERCREDI : on avait laissé Steven Hill seul avec sa guitare et son kit minimal de batterie, l’homme-orchestre s’entoure sur « Dear illusion » d’une section de cuivres rutilante qui patine son heavy rock de blues, pour un grand disque aux compositions soignées.


JEUDI : Claude nous a fait écouter le « Concerto pour violoncelle » de Frederik Delius, aussi prétexte à évoquer la musicienne Jacqueline du Pré dont la blondeur n’avait d’égal que son talent. Un concerto en forme de suite d'une tendre poésie ; l'artiste montrait à 24 ans toute la puissance de son jeu. Six ans plus tard, la sclérose en plaque la condamna à quinze ans de silence et de souffrances…  

VENDREDI : du cinéma encore, avec cette fois une comédie brillante, pétillante, signée de l’éclectique François Ozon, qui dans « Mon crime » rend hommage aux comédies d’avant-guerre en dirigeant une troupe de comédiens épatants.

👉 On se revoit lundi avec un invité qui a chez nous son rond de serviette, Ludwig Van B. mais aussi deux séances cinéma avec le dernier film de Sam Mendes et les Daniel's (heureux gagnants des Oscar), et puis au bras de Benjamin, la divine Billie Holiday. Au bras de Bruno, on ne sait pas encore, mais sûrement une guitare ! 


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