mercredi 16 mars 2022

TWISTED SISTER "Stay Hungry" (1984), By Twisted Bruno



       Depuis que quelques individus ont voulu allier la théâtralité à la musique, certains petits malins ont redoublé d’exubérance, avant tout dans l'espoir de se faire remarquer. Après tout, la pratique ne date pas d'hier et n'est pas non plus propre à un pays ou un continent. Et puis, c'est bien ce que fait l'opéra, non ? Mais pour rester dans un giron particulier, soit celui de la musique Rock, cette théâtralité est souvent allée de paire avec la surenchère et le pastiche jusqu'à convoler avec le vulgaire et le ridicule. Parfois dans une optique de provocation, parfois non. Juste l'image de trop jeunes musiciens ayant plutôt opinion d'eux-mêmes une forte et peu réaliste ...


     C'est un certain Arthur Brown qui a mis le feu aux poudres, vite suivi par
Vincent Furnier, qui repousse les barrières avec son Alice Cooper Band en reprenant des codes du grand guignol parisien. Sur la côte Est des USA, les New-York Dolls font le buzz en s'accoutrant en donzelle de petite vertu, maquillés comme des voitures volées. Suivi de Kiss qui amène tout ça à un paroxysme proche du cirque Barnum, en s'inspirant autant des Dolls et d'Alice que des comics et des séries B – en plus de la musique Heavy et du Glam. Désormais, pour le meilleur et plus souvent pour le pire, nombre de groupes vont se grimer pour se créer une personnalité – se souciant bien plus de leur apparence que de la musique qu'ils, parfois, massacrent.

     Parmi eux, à la fin des années 80, un sacré numéro parvient à se détacher du lot : Twisted Sister. Pourtant, leurs costumes et leur maquillage les font passer pour des clowns sans finesse. Au contraire d'un Kiss, le look outrancier n'est pas d'origine, mais s'est fait progressivement à partir de l'intégration d'un nouveau chanteur, fort en gueule et riche en couleurs : Daniel Snider. En passant par plusieurs phases ; la première n'étant qu'une extension des New-York Dolls en plus dénudée 😲.  Si l'origine de ce groupe New-Yorkais remonterait à 1972, sous l'impulsion du guitariste Jay Jay French (né John French Segall), c'est à compter de l'embauche de Snider, en 1976, que ça commence à prendre une tournure plus sérieuse. Cette forte tête va doucement prendre le contrôle du quintet, imposant doucement mais sûrement sa vision de la scène et ses compositions. 

     Dee Snider est un véritable phénomène. Un grand gaillard droit dans ses bottes, au sourire carnassier (2) et à la volumineuse tignasse blonde décolorée et frisée de Barbie trash - quelqu'un que l'on remarquerait même perdu au milieu d'une foule dans la cinquième avenue aux heures de pointe. Initialement fortement influencé par le Glam anglais, notamment par le Ziggy Stardust de Bowie, et ayant éduqué sa voix par le classique dans un registre soprano, c'est progressivement qu'il prit ses intonations graves, rauques, démentes et menaçantes qui vont le caractériser par la suite.


   Entre les diverses galères, les difficultés financières, le fait de devoir conjuguer la passion du musicien avec la dure réalité d’éreintants petits boulots, pendant des années le groupe n'a pas cessé de voir ses membres abdiquer. Seul le fidèle Eddy « Fingers » Ojeda, second guitariste, reste fidèle au poste (incorporé en 75), avec Snider embauché l'année suivante. Il faut encore deux années, soit à partir de 1978, avec l'arrivée de l'ex-Dictators, le bassiste Mark « Animal » Mendoza (3) pour que le groupe parvienne enfin à se stabiliser. Un deuxième rescapé des Dictators, le batteur Richie Teeter, fait aussi un temps partie de l'équipe mais ne reste qu'une année. Il est remplacé par A.J. Pero en 1981 (👉 lien).

     Que l'on ne s'y trompe pas : derrière un mauvais goût prononcé, fait de maquillage à la truelle à faire rougir la plus extravagante des drag-queens et de guenilles où le fluo est à l'honneur, se cachent des cœurs sensibles, qui n'apprécient guère que l'on se foute de leur gueule. Même s'ils tendent le bâton pour se faire battre. Et que l'insolent et/ou l'impudentqui se risquerait à les railler devant la scène, prenne garde car il a toutes les chances de faire une rencontre virile et rapprochée avec les poings d'un membre de cette drôle de sororité. En effet, ces sœurs tordues préfèrent régler elles-mêmes les différents et malentendus, plongeant dans la foule pour rabattre le caquet de l'imprudent provocateur, plutôt que de compter sur le staff. 

     Malheureusement, malgré une fan base solide et croissante, et deux 45 tours auto-produits, le groupe ne trouve pas grâce aux yeux des labels, refroidis par leurs tenues kitsch XXL, leur heavy-metal binaire et vindicatif, et leur paroles crues. En désespoir de cause, ils partent pour l'Angleterre où le pays serait, paraît-il, en pleine ferveur heavy-metal. Une décision déterminante pour leur carrière, car là-bas, en Albion, tout change. Leur Rock'n'roll simplet et brutal trouve un écho dans la presse spécialisée, le public et même des pairs musiciens. Le groupe signe avec un label indépendant, Secret Records, et enregistre sous la férule d'Eddie Kramer un 1er maxi-45 tours comprenant leur cheval de bataille « Under my Blade ». La formation fait un set remarqué au festival de Reading qui enthousiasme Pete Way, le bassiste et compositeur d'UFO. Way qui va produire le 1er album du groupe, « Under the Blade ». Mais c'est avec le suivant, « You Can't Stop Rock'n'Roll » et son Heavy-metal mâtiné de Glam brutalisé, proche d'un Kiss sous amphés, qu'enfin, le succès sourit à cette formation opiniâtre. Triomphant, la troupe tourne dans quasiment toute l'Europe.


   De retour au pays, Twisted Sister fait désormais partie des valeurs sûres et montantes de cette nouvelle vague de Heavy-metal qui assaille de toutes parts des territoires exsangues sous l'assaut de décibels et de grosses distorsions. Rassérénés par des concerts triomphants des deux côtés de l'Atlantique, et désormais appuyé par la major Atlantic, ces patibulaires demoiselles vont réaliser un album correspondant à son pinacle. Le succès commercial international qui suivit troublera les esprits de ces gaillards qui ont longtemps dû manger de la vache enragée, avant de parvenir à une notoriété d'une ampleur qu'ils n'auraient jamais crue possible. On leur reproche alors d'avoir pris un peu d'arrogance.

     On passera outre une pochette aussi laide que ridicule, qui fut pour beaucoup un véritable repoussoir et qui a pu ralentir l'ascension du disque dans les charts. (à savoir que la première moitié de la décennie se singularise par une abondance de pochettes infâmes - de quoi foutre la honte, pas le genre de truc avec lequel on rapplique voir sa copine) Heureusement pour le groupe, leurs clips copieusement diffusés ont largement contribué à son expansion. Même si ces vidéos, kitsch au possible, caricaturales, semblant s'adresser à des adolescents attardés, n'ont pas choisi les meilleures chansons.

     Une autre erreur de stratégie ou de marketing - en apparence ? - , pourrait être l'entame du disque. Si la chanson éponyme, qui ne dévie pas d'un pouce du Rock'n'roll-metal des albums précédents, et "We're Not Gonna Take It", dont la simplicité confondante en fait plutôt un hymne Pop pour grands gamins, sont de sympathiques chansons, rien ici ne justifie un engouement particulier. Pas de quoi fouetter un chat (pauvre minet). C'est à partir de "Burn in Hell" que le quintet rentre dans une nouvelle dimension, qui allie la cinématographie musicale d' Alice Cooper, à la grandiloquence de Kiss, à la vigueur de Moxy et la puissance des Dictators. Le groupe a rétrogradé pour gagner en maîtrise et garder une réserve de puissance sous le pied. Après une intro défiant en lourdeur Black Sabbath, la batterie déboule menaçante et puissante, tel un tractopelle dévalant une pente, entraînant dans son sillage une bande d'énergumènes chevelus la bave aux lèvres. "Regarde bien dans ton cœur, dis-moi ce que tu vois. C'est noir et sombre. Est-ce que c'est ainsi que tu veux que ce soit ? C'est à vous de décider,. Ce que vous ferez décidera de votre propre destin. Faites votre choix maintenant car demain se pourrait bien être trop tard, et ensuite vous brûlerez en enfer" C'est digne d'un prédicateur.


   "Horror Teria" est une chanson en deux actes (un mini-opéra rock). Le premier, lent, poisseux, sombre, pratiquement du Black Sabbath en mode garage, sans le gros son lourd, conte la sombre histoire d'un serial killer, tueur d'enfants libéré par un juge indifférent, un brin éméché, et un avocat sans état d'âme. Le sombre personnage se nomme Capitaine Howdy, une appellation qu'on retrouve dans "l'Exorciste", mais certainement directement une référence à la chanson de Simon Stokes du même nom, qui parle donc d'un Captain Howdy qui aime se faire de "nouveaux amis", des petits garçons et filles, et la nuit courir les rues pour effrayer les filles. Le second appelle à la justice de la rue, exhorte le peuple à se faire justice lui-même, radicalement. Sur les derniers mouvements, le tempo est très légèrement accéléré, et le duo de gratteux balancent des soli cinglants et concis, tandis qu'A.J. Pero cogne comme une brute. Derrière, on entend la foule rageuse se manifester, approcher, impatiente d'occire sa proie. Bien qu'orchestralement totalement différent de la chanson d'Alice Cooper "Killers" (référence qui ne cesse de resurgir), le sujet et son déroulement nous ramènent vers elle. Mais au lieu de la chaise électrique pour solution finale, on pense plutôt à l'immolation par le feu. Pensée probablement induite par le titre précédent. En 1998, Snider sort le Captain Howdy du placard pour un film d'horreur dont il est le scénariste : "Strangeland", où Snider prend le rôle du méchant timbré.


   La seconde face revient à des sujets nettement plus terre à terre, plus innocemment rock'n'rollien. "I Wanna Rock" surgit comme l'hymne d'une jeunesse épicurienne, possédée par le démon du Rock, addictive à cet exutoire curatif. Ce sain médium permettant de chasser les ondes négatives, regénérant sa psyché afin d'affronter avec le sourire une société castratrice. "Don't Let Me Down" renoue avec les premiers amours du quintet : soit du bon Hard-rock sans chichis, primaire et enlevé, botté aux fesses par une batterie musclée, à peine tempéré par un refrain vaguement Pop brutalisé par le chant carnassier du grand blond cintré. Là, en l'occurrence, ça aurait presque l'allure d'une improbable jam entre Iron Maiden et Paul McCartney. Avec "The Beast", c'est à nouveau un virage vers le souffre et l'occulte en carton pâte. L'influence de Sabbath y est évidente - "Heaven & Hell" n'est pas loin... -. 

   Au milieu de tout ça s'est perdue une power-ballad de rigueur, "The Price", aux allures de démo de Scorpions. Grevée par trop de conventionalité et de simplicité, Dee parvient néanmoins à la sauver du naufrage. Elle eut droit d'ailleurs à son petit succès. Cela ressemble fortement à une commande, les ballades étant alors prisées par les labels depuis le carton des arachnides teutons, mais Snider dément fortement.

   La galette se termine de belle manière avec le vigoureux "S.M.F.", ode aux fans hardcore du groupe. Les "sick mothers fuckers". Dee Snider, grande gueule du hard-rock, qui défendra sans sourciller la cause du hard-rock devant le comité sénatorial sous l'impulsion d'un petit groupe de femmes de sénateur outrées, Tipper Gore en tête, est aussi un poète 😁.  "... nous sommes vraiment libres ! Et si ils pensent que nous sommes malades, alors malades nous sommes" (4)

     Pas totalement Metal, car pas assez lourd ni tranchant, encore moins simplement métallique, pas totalement Hard-rock non plus, ni même vraiment Glam, car relativement trop percutant et insuffisamment rock'n'roll, ce troisième disque de Twisted Sister est tout à la fois. Réussissant pour le coup à rallier plusieurs obédiences à son église. L'album est couronné de platine aux USA (triple), au Canada (quintuple), en Suède et en Australie, et d'or dans de nombreux autres pays. Le groupe est sur tous les fronts, entraîné par un Dee Snider qui se fait le porte parole d'une jeunesse friande de liberté et de gros sons ; son vocabulaire est certes fleuri mais suffisamment riche pour s'exprimer avec clarté et réalisme. Le gars a la tête sur les épaules, même si de longues et difficiles années d'incertitude suivies par un franc succès lui ont donné une certaine arrogance. Aujourd'hui encore, "Stay Hungry" se retrouve souvent mentionné parmi les meilleurs disques de métôl.

     Tout récemment, le groupe refait parler de lui, outre-Atlantique comme en Europe, car un de ses vieux succès, « We're Not Gonna Take It », aurait été repris par une partie de la résistance ukrainienne comme chanson de guerre. Un choix vigoureusement approuvé par Dee Snider en personne. Et pour cause, son grand-père était ukrainien et avait fui l'invasion soviétique. Étonnante coïncidence...


(1) J.J. French clame avoir fait partie de Wicked Lester, le groupe rejoint par Paul Stanley et Gene Simmons avant que ces deux derniers ne s'éclipsent poliment pour fonder Kiss

(2) Lorsqu'il dut faire remplacer ses deux incisives du milieu, il demanda à son dentiste de les faire carrément pointues. Pour plus de confort pour mordre dans les sandwichs qu'il prisait.

(3) A ne pas confondre avec Marco Mendoza, également bassiste, mais Californien. Courtisé dans le milieu Heavy-rock, il a joué pour Lynch Mob, Black Star Riders, Ted Nugent, Blue Murder, John Sykes, Whitesnake, Blue Murder,  . Aujourd'hui, il fait partie de Dead Daisies.

(4) C'est en particulier la chanson "We're Not Gonna Take It" qui est la cible du P.R.M.C. qui relève dans ce titre des textes incitant à la violence.


Deux versions live - c'est là que le groupe est à son meilleur -, dont la 1ère tirée du final de leur set au festival de Reading en 1982, avec l'apparition de Pete Way, Eddie Clarke et Lemmy.

🎶

6 commentaires:

  1. Il quittait pas la platine ce stay hungry, j'étais fana de ces timbrés. Des potes à Lemmy qui fut parmi leurs premiers supports en les prenant en première partie Motörhead (Maiden en fera autant). Les trois premiers albums sont imparables de bout en bout, Come out and play est un cran en dessous mais y a quand même un morceau qui réunit Alice Cooper, Brian Setzer, Clarence Clemons et Billy Joel !!!! Sur un disque de metal ! On vivait une époque formidable.
    Ah, ne surtout pas rater le dvd We Are Twisted Fucking Sister consacré à leurs premières années, il est fabuleux, ces mecs faisaient 300 dates par an sans avoir enregistré le moindre disque. Et il est édité en France avec les sous titres et tout, et tout.

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    1. Yes, "Be Cruel to Your School", un titre carrément rockabilly incéré dans un disque heavy-rock'n'roll-metôl 😁
      Pour la petite histoire, au sujet de cette chanson, la présence de Billy Joel avait surpris le groupe. D'autant plus que le piano-man du Bronx semblait s'intéresser à leur musique. Joel leur rappela qu'avant sa carrière solo, il jouait du Hard-rock. Et du costaud. En témoignage, il y a l'unique disque d'Attila ; le groupe ne comporte que deux membres : un batteur et Billy Joel qui chante et joue de l'orgue (Hammond) comme un barbare en plein spasme de furie. Etonnant et assez intéressant, même si, à la longue, une guitare n'aurait pas été du luxe.

      Une autre anecdote : au sujet d'une interview Lemmy - que tu as sûrement dû déjà voir (sur Arte, dispo / le net) - lorsqu'il parle de ces groupes qui sur scène, font semblant de boire de l'alcool à grandes lampées (de l'eau colorée dans une bouteille de Jack). En parlant de Twisted Sister, il raconte qu'il voit ces mecs mettre le feu à la scène, chantant "tu vas brûler en enfer". Et lorsqu'il les rejoint dans leur loge... grosse déception... il n'y a que l'eau à boire. Pour Lemmy, ce n'était pas très rock'n'roll. 😁😂

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    2. J'avais vu ce doc sur Lemmy et, peu importe ce qu'il disait sur Twisted Sister, il m'avait fait plutôt de la peine. Je ne crois pas que vivre à L.A lui a beaucoup réussi, il a fini par croire toutes les conneries qu'on racontait sur lui et s'est cru obligé de remplir ce rôle. C'est souvent le début de la fin quand les mecs se conforment à leur pseudo légende. Je préfère garder de lui le souvenir du Lemmy qui ne donnait de leçons à personne, traçait sa propre route et montait sur scène pour présenter Twisted Sister, lorsqu'ils faisaient la 1ere partie de Motörhead, en précisant au public que celui qui leur balancera une canette aura affaire à lui.
      Ceci dit, je n'ai pas souvenir que Dee Snider et sa bande aient jamais été dans le délire destroy, ils étaient plus dans le trip gros bosseurs qui se donnent à fond pour son public. Ils étaient plus proche de l'état d'esprit de Bruce Springsteen que de Mötley Crüe. Et pour vérifier, rien de tel que leur double live at Hammersmith de 1984, c'est une tuerie du début à la fin.

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    3. Je ne connais pas ce "live Hammersmith", mais de tout ce qui m'a été donné de voir de Twisted Sister en live, c'était toujours très bon.
      Visiblement, Twisted Sister était meilleur sur scène. Pas toujours très juste, mais ça envoyait.
      Au contraire de pas mal de formations des 80's, comme l'avait énoncé David Lee Roth : "tous ces groupes qui ont un super et énorme son sur disque, et lorsqu'on va les voir sur scène, ça fait "mmmm" "mmmm" "mmmm"... Wouah ha ha ha" Sacré David (une autre grande gueule 😁)

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    4. Il est énorme ce live. Twisted Sister était clairement un groupe de scène, c'était des acharnés bien avant d'être connu, ils ont fait le circuit des clubs du New Jersey et de New York durant des années à coups de 300 dates par an ! Les mecs jouaient tous les soirs durant la saison d'été. Le dvd que je cite se focalise sur cette période et l'amorce de la reconnaissance, c'est mortel.
      David Lee Roth sur scène c'était du show (un mec qui ouvre son concert sur you really got me et parvient à enchainer derrière est forcément coriace) ça jouait fort et le répertoire était sidérant, mais c'était aussi très pro et détaché, presque second degré. Rockstar, quoi. Je l'adore ce mec, ceci dit faut reconnaître que Twisted Sister était tout aussi pro mais avec une implication autrement plus physique.

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    5. Va donc falloir que je mette la main sur ce DVD 😁

      Avant que D.L. Roth ne prenne un "peu" la grosse tête, et qu'il commence déverser son fiel sur le nouveau Van Halen (Van Hagar) - alors que c'était lui qui avait quitté le navire -, ses interviews étaient en général assez piquantes. Il n'hésitait pas à remettre les pendules à l'heure, avec un naturel non feint. Même s'il avait une bonne opinion de lui-même. (comme bon nombre d'artistes américains 😁).
      Je me souviens toujours de cet interview des "Enfants du Rock" où, à la question de savoir si Van Halen était le meilleur groupe de scène (ou était-ce une autre formation à la mode ?), il s'esclaffe et répond tout sourire que le meilleur groupe sur scène était probablement Aerosmith.

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