Après cinquante années au service du blues, le bon vieux Bill raccroche
sa guitare pour une retraite bien méritée. Mais sa discographie restera
comme une profonde empreinte dans un style musical que peu d’artistes de
l’hexagone ont représenté.
UN DERNIER BLUES AVANT DE PARTIR
Avec son deuxième album «Plus la peine de frimer», il va faire un premier tube avec «Faut que j’me tire ailleurs» mais le succès ne sera pas au rendez-vous.
En 1981 «Qu’est-ce que tu vas faire ?» Le troisième album qui lui ouvrira les portes du succès et relancera le blues dans une France moribonde où «La Danse des Canards» et Herbert Léonard nous emboucanaient les oreilles. Huit titres qui fleurent bon une musique dont seul Bill a le secret de fabrication. Avec sa voix cassée et son vibrato, chacun de ses morceaux prend une autre dimension. Il a su s’entourer de bons musiciens comme le guitariste Lionel Gaillardin et le bassiste Daniel Schnitzer qui ont fait partie du groupe «Il était une fois», le batteur Charly Guedj, le guitariste harmoniciste Chris Lancry et la section cuivre de Jacques Higelin les frères Yvon et Alain Guillard. «Qu’est-ce que tu vas faire ?» le morceau titre assure avec une grosse rythmique qui sera un petit hit suivi par «Babylone tu Déconnes» le gros morceau de Bill Deraime, celui qui fera le succès de l’album. «Le Vieil Homme» Une jolie ballade douce qui nous laisse souffler avant la suite. «Bye Bye Mister Blues» la énième aventure en chanson de son aventure sentimentalo-amoureuse avec Géraldine depuis «Géraldine» sur «Plus la Peine de Frimer» et «L’occase» sur «Entre Deux Eaux», «Bye Bye Mister» c’est du blues rapide et festif avec un petit coté gospel, un très bon titre qui prend une autre dimension quand il est joué sur scène.
Maintenant qu’il est en retraite, peut-être qu’il aura le temps de sortir en CD ses sept premiers albums qui n’existent toujours qu’en vinyle, mais j’espère que ce ne seront que des adieux à la Line Renaud et qu’il reviendra te temps à autres sur scène pour jouer la musique qu’il a toujours su faire, en attendant, Bill tu nous a foutu le blues !
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