mercredi 3 février 2021

SPOOKY TOOTH "Spooky Two" (1969), by Bruno

 


     L'année 1969 est riche en disques emblématiques. C'est aussi une année phare en éclosion de groupes de proto-hard et de Hard-blues. De ceux qui vont graver dans la roche les bases du Hard-rock. Parmi eux, il y a un qui est injustement oublié. Il s'agit de Spooky Tooth, né des cendres du mouvement psychédélique et ressuscité en entité protéiforme de Heavy-rock, de Hard-Blues, de Soul et de progressif. Et cette année là, il réalise un disque majestueux.

   Le premier album, autant décrié qu'acclamé, certainement par faute d'un éclectisme pouvant être déroutant, éblouit pourtant par sa richesse, son professionnalisme et le talent des musiciens. Dire que certains disques de 1968, pourtant proches de l'amateurisme, sont encensés quand celui-ci est simplement ignoré. Alors que déjà, il laisse échapper quelques épices proto-hard, toise de haut le Rock-psychédélique, ouvre la voie au Rock-progressif, et anticipe déjà par certains côtés le quintet type de Heavy-rock avec claviers, comme Uriah-Heep.


     La troupe se forme en 1968, suite à la dissolution de The Art, auteur d'un seul 33 tours en novembre 1967, "Supernatural Fairy Tales". Un disque coincé entre le Rock psychédélique et le Rock-progressif, qui n'a pas trouvé son public, mais qui a fini par être âprement recherché. En partie grâce à la curiosité qu'éveille la présence des musiciens qui ont tous laissé leurs traces sur le Rock Anglais des années 70. Auparavant sous le patronyme The VIP's, avec Keith Emerson aux claviers (futur The Nice et Emerson, Lake & Palmer), le groupe parvient à enregistrer une poignée de 45 tours (le premier en 1964) et quatre Ep. En 1967 aussi, les musiciens de The Art participe à un étonnant disque de Rock psychédélique, conçu en partenariat avec le collectif  Hapshash And the Colored Hat, "Featuring The Human Host and the Heavy Metal Kids" (1), où "A Mind Blown Is a Mind Shown" préfigure Santana. Toutefois, il faut sérieusement s'accrocher pour écouter la seconde face dans son intégralité (entre méditation transcendantale, bacchanale ou autre rite païen, et délires d'hippies sous psychotropes).

     Bref, les musiciens de The Art décident une fois encore de changer de patronyme. Non pas cette fois-ci suite au départ d'un membre, mais davantage pour affirmer une nouvelle orientation. La nouvelle mouture devient à nouveau un quintet avec l'intégration d'un jeune Américain, venu à Londres pour y parfaire ses études en psychologie. Il s'agit de Gary Wright, qui va définitivement abandonner des études pourtant bien avancées, pour se vouer à la musique. (Il va devenir une figure du Rock progressif et du Soft rock). Le quintet devient alors Spooky Tooth, formé de Mike Harrison, chant et claviers, de Luther Grosvenor, guitares, de Greg Ridley, basse, de Mike Kelley, batterie, et de Gary Wright, claviers et chant. Que du beau monde. Cinq musiciens qui auront une carrière assez riche et remarquée dans les années 70. Fait rare, le groupe comporte deux musiciens qui sont à la fois claviéristes et chanteurs. Une singularité qui laisse augurer une musique plutôt portée sur le Progressif et submergée de claviers. Or, il n'en est rien. Ou si peu. La raison principale étant que ces claviers, à l'exception du piano, se placent souvent légèrement derrière la section rythmique. Cette dernière, forte, puissante et groovy, s'établit en solide fondation. Sinon, la chaude tonalité d'orgue Hammond s'accommode parfaitement à la guitare overdrivée. Il y a aussi un équilibre rare entre tous les instruments, les chœurs et le(s) chant(s). Aucun ego ne vient s'imposer au détriment des autres. C'est pourquoi le seul solo s'étirant quelque peu, de la part de Grosvenor sur "Evil Woman", est à deux doigts de paraître déplacé.

      La mutation opérée avec Spooky Tooth est prégnante, et il y a quasiment un monde entre "Supernatural Fairy Tales" et le premier essai "It's All About". Les voix sont plus affirmées et libérées, la batterie plus sûre, forte et groovy, la basse plus volubile et la guitare se change parfois en aigle de fer pour quelques envolées et riffs de métal lourd. De plus, l'omniprésence des claviers de Wright étoffe le son, et fait naviguer le groupe entre Blues et Soul, le teintant parfois même de couleurs proto-Hard. Difficile à croire que le dernier arrivant ne soit là que depuis quelques mois tant il a fusionné avec l'orchestre. Cet album est déjà un must, et s'affirme comme l'une des belles surprises de l'année, qui, en 1968, émaillent un Royaume-Uni déjà bien riche en la matière. Il y a aussi quelques menues connexions avec le groupe Traffic, hébergé par le même label, Island Records, et produit par le même producteur, le célèbre Jimmy Miller. A savoir que l'album éponyme de Traffic, plus célèbre, n'est sorti que cinq mois plus tard. ("Mr Fantasy", le premier opus de la bande de Steve Winwood, étant dans un registre nettement plus psychédélique)

      Une dizaine de mois plus tard (c'est l'époque où les groupes, pressés comme des citrons, pouvaient réaliser jusqu'à deux disques par an), la troupe récidive avec "Spooky Tooth". Le psychédélisme encore présent à petites doses sur le précédent, n'est plus qu'un souvenir, désormais supplanté par le Blues, le Gospel et le Folk rock d'outre-Atlantique. Ce dernier déjà précédemment ouvertement abordé en reprenant Bob Dylan et The Band ("The Weight" sur l'édition américaine). Ainsi que le hit de Buffalo Springfield, "For What It's Worth, avec The Art. Cependant, plutôt que d'essayer de reproduire, d'interpréter ces musiques dans la règle de l'art (ce qu'essaye de faire avec plus ou moins de bonheur bon nombre de groupes de British-blues), Spooky Tooth opte pour ne s'en servir que comme un terreau permettant d'opérer une mue. Ce qui l'amène vers une forme de proto-Hard, ou de Hard-blues, mais aussi vers ce que certains ont qualifié de Blues-progressif.


      Sûr de son coup (voir les trognes satisfaites de la pochette), la bande démarre l'album par un pattern basique de batterie qui emplit tout l'espace (pendant 30 secondes), avant que Wright n'écrase de lourds accords 
soutenus sur son orgue Hammond. Mike est un prédicateur. Liturgie électrique annonçant les festivités paganiques, célébrant une nouvelle ère de romantisme désabusé couché sur des sonorités saturées et peu ou prou agressives. "Waitin' For The Sun" pourrait être la rencontre de Bad Co avec Uriah Heep.

      "Feelin' Bad" et "That Was Only Yesterday" sont pareils à une extension de "As Safe As Yesterday Is". En effet, on y retrouve même une verve, un débordement d'énergie positive, identiques au premier essai d'Humble Pie,- les intonations d'Harrison sont d'ailleurs ici proches de celles de Frampton -, qui lui ne paraîtra que cinq mois plus tard. Avec dans ses rangs, Greg Ridley, démissionnaire car désireux d'évoluer dans un milieu plus orienté vers le Blues, et où il aurait aussi l'occasion de pouvoir chanter à nouveau (l'entrée de Wright l'a écarté des micros). 

    Wright se met au piano et essaime des notes délicates et cristallines, comme des ondulations concentriques générées par des pétales portées par la brise et tombant délicatement sur l'eau d'un lac endormi. Harrison chante avec une foi et une intensité insoupçonnées jusqu'alors ; le cœur transi d'amour. "I've Got Enough Heartaches" est un formidable gospel, doté d'une puissante chorale, et qui a probablement inspiré Joe Cocker et les Stones. La chanson sera reprise telle quelle en 1970, par Mighty Sam (Sam McClain), avec le concours de l'équipe du Muscle Shoals - sans parvenir à faire aussi bien. "Flyin' high, out on a limb we'll be. We've got more than we could ever see. But to keep it's harder than anything else."


 "Evil Woman" - une chanson datant de 1967 interprétée par Guy Darrell (alias John Swail) -, est déjà à l'origine sans fioriture, abrasée par une guitare solo un poil strident (et pas toujours dans la bonne tonalité, avec de longs bends hasardeux). Quasiment du proto-Hard. Grovesnor, lui, la leste de plomb, l'immergeant dans le Hard-blues. Que l'on pourrait presque considérer comme du pré-Sabbath s'il n'y avait l'omniprésence des claviers. Vraisemblablement que ce serait ce qu'aurait donné Tony Iommi, s'il avait opté pour les claviers à la place de la guitare. Le chant volontairement maniéré, féminisé, de Wright répond à celui, déchiré et nettement viril, de Harrison. Le contraste avec l'orchestration lourde, soutenue par deux claviers torturés, la basse vrombissante de Ridley et la frappe pesante de Kellie, est saisissante. En comparaison, la version de Canned Heat (de 1968) paraît vraiment anémiée. Bizarrement, pendant cette année, en 1969, la chanson a été reprise par cinq groupes et chanteurs différents. Toutefois, il semble que ce soit la version de Spooky Tooth qui serve désormais de maître étalon ; jusqu'à celle de Quiet Riot en 2006 et plus récemment de Robert Plant (en live, et plus soft). A ne pas confondre avec le "Evil Woman" de The Crows, popularisé en Europe par Black Sabbath...

   "Lost In My Dream" crée un climat onirique, sombre et oppressant. "It was a strange dream. The dark eye stead to me. They had a deep clean, reflecting fantasy. Then out of nowhere. There came a voice to me it said this nightmaire will be reality". Le coda est un boléro Heavy, assourdissant d'orgue ecclésiastique, de chœurs et de chant désespéré.

   "Better By You, Better Than Me" sera repris par Judas Priest (album "Stained Class", 1978), dans une version plus métal (évidemment), robotique, ayant perdu son intonation mélodramatique, son orientation progressive. Une reprise qui sera le sujet d'un recours en justice, sous prétexte qu'elle contiendrait des paroles subliminales qui auraient encouragé deux jeunes de Reno (Nevada) - et seulement deux personnes... - à se suicider. Sachant que tous deux étaient copieusement imbibés et chargés, et qu'ils cumulaient les problèmes (familiaux, scolaires et professionnels).


   "Hangman Hang My Shell on a Tree" se pose au carrefour du folk-rock et du progressif alors en pleine gestation. Les mouvements où Harrison chante sur un arpège de guitare acoustique et des murmures d'une chorale gospel sont de toute beauté, faisant presque regretter la montée en puissance.

     Alors, avec un tel disque, sans oublier le précédent, qu'est-ce qui a manqué à Spooky Tooth pour rejoindre le peloton des groupes incontournables de cette année-là et des débuts de la décennie suivante ? Certainement pas l'excellente et irréprochable production de Jimmy Miller, assistée par Andy Johns. Le cheminement particulièrement tumultueux du groupe est probablement le principal fautif. En effet, après le départ précipité de Ridley - parti rejoindre Steve Marriott au sein d'Humble Pie -, le groupe sort quelques mois seulement après "Spooky Two" un déroutant disque se voulant avant-gardiste. Une longue messe où le rock copule avec une musique électronique alors embryonnaire. "Ceremony" réalisé en partenariat avec Pierre Henry, un compositeur amateur de musique dite concrète et expérimentale. La collaboration n'est pas heureuse (le MI.16 s'en serait servi comme un moyen de torture) et désoriente totalement les amateurs (y-compris ceux de The Art). Il a tout de même son lot de défenseurs. Après cet échec retentissant, le groupe ne cesse de changer de personnel et les disques s'en ressentent. Toutefois, à partir du retour de Gary Wright - absent le temps de deux albums solo et de sa participation au "All Things Must Past" d'Harrison, George -, et l'arrivée de l'ancien directeur musical de Johnny Halliday, Mick Jones, les albums valent le déplacement. Néanmoins, aucun ne parvient à retrouver la magie de ce magistral "Spooky Two".

   Tous les musiciens de ce Spooky Tooth première période, ont eu une carrière plutôt bien remplie. 

👉 Luther James Grosvenor rejoint les Stealers Wheel, groupe Ecossais où officie alors Gerry Rafferty ; groupe auteur du hit international "Stuck in the Middle with You" (repris par Jeff Healey et Grace Potter, et utilisé par Tarantino pour son "Reservoir Dogs". Une chanson qui s'est immiscée à plusieurs reprises dans des films et des séries américaines). Puis rejoint rapidement Mott The Hoople, récupérant la place laissée vacante par Mick Ralphs. Pour des raisons contractuelles il prend le nom de scène d'Ariel Bender. Après l'expérience Mott, il se joint à Widowmaker, groupe de Hard-rock avec Bob Daisley et Zoot Mooney. Il s'efface dans les années 80, puis réapparaît en 1996 avec son deuxième album solo (son premier essai personnel datant de 1971), juste avant d'enchaîner avec la reformation de Spooky Tooth de 1998. En 2005, il effectue des concerts avec son propre groupe, le Ariel Bender Band. Il retrouve aussi Ian Hunter pour quelques concerts commémoratifs de Mott The Hoople.

👉 Mike Kellie reste avec Spooky Tooth jusqu'à l'album "Witness". Il rejoint brièvement Johnny Halliday avant de fonder The Only Ones, groupe de Power-pop saupoudré de Punk et de Hard-rock qui eut son heure de gloire (considéré par certains journalistes comme l'un des meilleurs groupes anglais de la fin des 70's). Très apprécié dans le milieu, il est sollicité pour des séances studio qui l'amène à jouer pour Joe Cocker, Johnny Thunders, George Harrison, Traffic, Peter Frampton, Andy Fraser, Pat Travers et les Who (précisément pour l'opéra rock "Tommy"). Lassé du music business, il s'installe en Ecosse où il se fait berger. Il ne ressort sa batterie pour que la reformation de Spooky Tooth, puis pour celle de The Only Ones. Il sort son premier effort solo, discrètement en 2014. Il succombe d'une maladie le 18 janvier 2017.

👉 Greg Ridley quitte le groupe peu après la sortie de "Spooky Two" pour former avec Steve Marriott, Humble Pie. Groupe avec lequel il peut plus librement s'épanouir à travers le le chant et la composition. S'il n'est pas un compositeur prolifique, on lui doit quelques bijoux tels que "Sucking on the Sweet Wine", "Big George", "Youre So Good for Me", "No Way" . Et quelle voix. En 1975, il quitte la musique, n'y revenant que pour le premier disque solo de l'ami Marriott. Il disparaît totalement jusqu'à la réanimation de Spooky Tooth, enchaînant ensuite avec celle, éphémère, d'Humble Pie ("Back on Track" sans Marriott ni Frampton). Il décède prématurément d'une pneumonie le 19 novembre 2003, à 56 ans, à Alicante (Espagne). Après ce décès, Spooky Tooth réalise une petite tournée en Allemagne et un DVD, "Nomad Poets - Live in Germany 2004", afin de collecter des fonds pour aider la famille de Ridley.

👉 Gary Wright va reprendre une carrière solo déjà entamée lors de son break, de 1971 à 72. Une carrière forte de quatorze disques, avec de nombreuses chansons inspirées de sagesse Indienne (et des enseignements de Paramahansa Yogananda), émaillée de quelques collaborations et séances de studio (principalement pour Ringo Starr, George Harrison et un franco-belge, Jean-Philippe, pour qui il compose plusieurs musiques). Il contribue aussi à quelques musique de films ("Fire and Ice" et "Cobra"). Il rejoint le All Starr Band de l'ami Ringo Starr.


 👉 Mike Harrison
fait partie de ces incroyables loosers qui, en dépit d'un talent évident, sont restés dans l'ombre d'autres chanteurs pourtant moins compétents. Son comportement sur scène relativement timide et réservé, les pieds collés au sol, a certainement contribué à être éclipsé par ses pairs ; notamment par quelques showmen sachant pallier leurs faiblesses par une présence charismatique. Après tout, la musique live c'est aussi du spectacle ; mais sur disque, c'est autre chose. Tout comme Terry Reid, il est considéré comme un grand chanteur anglais, à qui la gloire s'est refusée, bien qu'elle fut maintes fois proche et méritée. Mike n'a pas fait grand chose après l'épopée de Spooky Tooth. Seulement quatre disques solo étalés sur 35 ans - deux parallèlement à Spooky, un troisième après son départ et un dernier, tardif, en 2006 -. Il décide de se retirer de la musique lorsqu'il découvre qu'Island Records l'a arnaqué (les royalties de ses albums solo servaient à éponger des dettes "théoriques" de Spooky Tooth). Il se recycle barman puis chauffeur-livreur. Il ne remonte sur les planches qu'en 1997, suite à l'invitation de ses anciens comparses de Spooky Tooth. En 2001, Ruf Records sort un disque du Hamburg Blues Band - groupe allemand où sont passés Clem Clempson (Colosseum, Humble Pie), Miller Anderson (Keef Hartley Band, T-Rex, Jon Lord) et Dick Heckstall-Smith (Mayall, Colosseum) -, "Touch - Mike Harrison meets the HBB" avec Pete Brown pour parolier. Il passe à trépas le 25 mars 2018, à 72 ans, à Carlisle (4), la ville où il est né le 3 septembre 1945. Et où The V.I.P.'s et Spooky Tooth ont fait leurs débuts.

  1. "Waitin' for the Wind" (L. Grosvenor, M. Harrison, G. Wright)   –   3:27
  2. "Feelin' Bad" (M. Kellie, G. Wright)   –   3:17
  3. "I've Got Enough Heartaches" (Kellie, Wright) – 3:24
  4. "Evil Woman" (Larry Weiss)   –   9:00
  5. "Lost in My Dream"  (Gary Wright) – 5:03
  6. "That Was Only Yesterday" (Gary Wright) – 3:51
  7. "Better by You, Better Than Me" (Gary Wright) – 4:12
  8. "Hangman Hang My Shell on a Tree" (Gary Wright) – 5:40


(1) Création du terme "Heavy metal" ?

(2) Le producteur des Rolling Stones, mais aussi donc de Traffic, et celui des deux meilleures galettes de Motörhead.

(3) Qui va travailler comme assistant, ingénieur ou producteur pour Humble Pie, Rod Stewart, Free, Cinderella, L.A. Guns, Led Zeppelin, Eric Clapton, Rolling Stones, Jack Bruce, Stone Fury, Trust, Joe Satriani, entre autres.

(4) Ville du Nord de l'Angleterre, située à une quinzaine de kilomètres de la frontière Ecossaise. Le mur d'Hadrien en est d'ailleurs très proche (autrefois nommée Luguvallum). Une cité qui traîne derrière elle une sombre histoire de malédiction, à laquelle croit encore une partie de la population (un monument a même été érigé à l'aube du nouveau siècle : The Cursing Stone). Ce qui expliquerait les divers maux qui frappent la ville particulièrement touchée par la crise de "la vache folle", des inondations récurrentes et le chômage.


🎼👻

3 commentaires:

  1. Un groupe que j'ai découvert sur le tard et avec cet album d'ailleurs !
    Indispensable dans une discothèque qui se respecte..."Evil Woman" est dans ma playlist et j'en arrive à préférer la version originale de "Better by You, Better than Me" à celle de Judas Priest qui a pourtant bercé mes 15 ans.

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    1. Yo, Serpent alba, sympa de te "voir" dans les parages.
      Je pense que nous sommes nombreux à avoir découvert Spooky Tooth sur le tard car, au temps antédiluvien du 33 tours (😁), il était bien difficile de dénicher un seul disque du quintet. Sinon au marché aux puces.

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  2. Ca va mieux...je reprends même mes activités avec la grenouille !

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