Encore une chronique sur un groupe pour lequel j’ai une profonde sympathie
et beaucoup d’amour (musicalement s’entend !). "Octoberon" un de
leurs premiers chefs-d’œuvre et pas le dernier.
BJH La Combinaison d’un Titre
L’année précédente, les anglais avaient sorti l’honorable «Time Honoured Ghost» où de bons titres comme «Beyond the grave» ou le très beau «Hymn for the Children» les faisaient entrer dans une autre dimension du rock progressif. «Octoberon» un titre qui est la contraction de deux mots, la racine latine octo qui veut dire huit (Huitième album du groupe) mais qui est aussi une forme contractée du mois d’octobre et comme par hasard, l’album sortira le dixième mois de l’année. Mais que veut dire Obéron ? Pour ceux qui n'ont pas lu Shakespeare ou écouté l’opéra du compositeur allemand Carl Maria Von Weber, Obéron est le roi des elfes et le personnage central dans «Le Songe d’une Nuit D’été». Le personnage est représenté sur la pochette de l’album. Queen avait déjà fait allusion au personnage d’Obéron et de sa femme Titania dans les paroles de «The Fairy Fellers' Master-Stroke» sur l’album «Queen II» en 1974.
Le groupe est toujours constitué des quatre mêmes musiciens,
John Lees,
Les Holroyd,
Mel
Pritchard et
Woolly Wolstenholme, quatuor complété par
un orchestre et un chœur. La pochette
est en elle-même une particularité puisqu’elle est en relief, une
reproduction d’un tableau de
Frédérick Mariott, et à l’intérieur, en
plus des paroles, une photo du torse d’un homme
arborant le même pendentif, une
image qui n’apparait pas dans le pressage français mais uniquement sur celui
qui vient d’Angleterre, et au lieu de l’éternel face 1 et 2, elles sont
renommés Red Side et Blue Side.
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| Octobéron par F.Mariott |
«Polk Street Rag» un riff de guitare pour cette tentative rock très soft-pop. «Believe in Me» Encore un classique dans la plus pure veine du
Barclay James Harvest et comme
final le nom moins célèbre «Suicide». Un titre quelque peu morbide pour conclure un album puisqu’il parle d’une
histoire de suicide. Mais il est intéressant en l’écoutant de constater que la construction et les harmonies rappellent inévitablement «Child Of The Universe». Un titre vécu en direct puisqu’on assiste au déroulement de l’événement,
des bruits de pas, des portes qui s’ouvrent, un ascenseur qui monte, des cris,
des mots mystérieux, le morceau se termine par un cri et le son d’une
chute.






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