Lundi, au Deblocnot, Sonia revient après deux mois en télétravail, tout
comme les rédacteurs du blog. En ce jour où la patrie tente de pointer le
museau hors de sa tanière, Sonia a deux missions : assurer la remise en
ordre dans l'étage réservé à la rédaction, et manager une équipe de
techniciens de surface spécialistes en désinfection chargés des étages
inférieurs où sont logés les services opérationnels :
commercial, communication, relations publiques, comptabilité,
ressources humaines, risk-management, maintenance informatique,
statistiques, contentieux, juridique, fiscalité, entretien et moyens
généraux, etc. pour se limiter à l'essentiel. La liaison avec ce détachement de 22
personnes a lieu par portables pour des raisons évidentes de mise en œuvre
des gestes barrières…
Sonia se met au boulot dare-dare : une combinaison de chantier (piquée à
Nema), une paire de lunettes de tailleur de pierre et un masque FFP2 pris
dans une boîte de 50. Et l'incontournable paire de gants Mapa rose Malabar.
Elle s'attaque aux surfaces (bureaux, étagères) à grands jets de Proxay Net
réputé fongicide, bactéricide, virucide, et sans doute acaricide, larvicide,
parasiticide et psychorigiside pendant que l'on y est J. Idem pour les similis cuir des sièges. Une bonne rasade d'eau de Javel
dans les corbeilles à papier, comme si d'hypothétiques coronavirus intellos
apprenaient par cœur depuis deux mois les rares impressions papiers des
articles du Toon et des copains.
Pour les vitres des fenêtres, elle fera appel à deux techniciens de
l'escouade susmentionnée, deux ouvriers dont le casier judiciaire est vierge
(rapport avec la protection des données personnelles et droits d'auteurs).
Une idée de Luc très précautionneux sur le sujet de la confidentialité…
Enfin, elle dépose sur chaque poste de travail un sachet de cinq masques,
sachets qu'elle a entourés d'un petit ruban bleu. Une attention touchante
d'autant que Nema s'est payé sa tête en la voyant faire…
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Elle sent des mauvaises ondes ces temps-ci et entre nous, ça se comprend.
L'heure est à l'Apocalypse (de Saint-Jean mais en plus concret), la 6ème
extinction, l'Armageddon, bref en un mot la fin des temps sous toutes ses
formes ; et surtout la guerre nucléaire – "les A, les H, une brute ça rit d'un rien. Un missile qui passe, un
champignon qui monte dans le ciel, le temple d'Angkor qui passe
au-dessus de Billancourt… J'me marre de tout, j'ai des goûts
simples" pour paraphraser Lino-Ventura
et Noël Roquevert
dans les Barbouzes dialogué par
Audiard !
Donc une musique de circonstance, adaptée à toutes sortes d'aérobic et
d'exercices physiques répétitifs et intenses comme le ménage de choc :
TERMINATOR : LE JUGEMENT DERNIER de James Cameron.
La musique est d'un auteur de B.O. spécialisé et surtout connu pour les
B.O. des deux premiers opus de la franchise Terminator qui en compte
5, 3 premiers réussis, un quatrième (Renaissance) après la folie nucléaire prévisible (sans
Schwarzi et moyen à mes yeux),
et un cinquième (Genisys) assez récent et sympa avec un Schwarzi qui se pastiche en vieux robot grisonnant protégeant la combative et
délicieusement potelée Emilia Clarke
découverte dans Game of thrones. Le compositeur se nomme Brad Fiedel, l'âge du Toon environ, une production longue comme le bras.
Pas de grandes envolées symphoniques et encore moins de mélodies sirupeuses
dans ce film hyperactif. (Sonia aime ce film survolté de combat de robots
humanoïdes, surtout le méchant Robert Patrick
- métallomorphe – un beau ténébreux viril coiffé en brosse qui doit avoir
deux phrases de dialogue, logique il n'est pas là pour faire la
causette J)
Une musique travaillée essentiellement au synthé. Une idée partagée avec le
Toon qui aime bien ces blockbusters survitaminés. L'opus 3, avec une robote
sexy venu du futur (Kristanna Loken, une top-model d'ascendance norvégienne, sublime blonde aux yeux bleus
portant une combinaison moulante de cuir rouge, waouh), est assez hilarant
par ses courses-poursuites assez ravageuses pour les assurances : en camion-grue, corbillard ou encore mobil home, hélicoptères de tailles
diverses…
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A droite : le T1000 (Robert Patrick) s'adapte à tout ! Pratique quand on a perdu ses clés…
Cela étant dit, rendez-vous dès demain pour :
Article de Pat consacré au film LA BATAILLE DU RAIL
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