Jukebox magazine, c’est la bible des collectionneurs de disques vinyles avec ses cotes...
Une
Passion qui revient cher !
Je
suis un collectionneur de disques vinyles depuis maintenant une quarantaine d’années,
mais n’allez pas croire que tous les murs de mon appartement ne sont que des
meubles de marque suédoise remplis de rondelles noires de matière thermoplastique
(vinyle). Ces dernières avaient depuis la
moitié des années 80 perdu de leur magnificence avec l’arrivée de la rondelle en
polycarbonate (CD). Mais le son avait
perdu de sa rondeur en oreille à la différence de son aïeul. Le 33 tours revient en force
et retrouve de sa superbe depuis les années 2010.
Mais
pourquoi parler d’une galette toute noire ? Et bien en faisant du rangement
dans mes innombrables archives, je suis tombé sur un vieux numéro du journal Jukebox du mois de janvier 2001 avec pour titre «Les 200 disques les plus rares». Il est
évident que je ne citerai pas tous les disques répertoriés dans les 82 pages du
magazine, mais je vais en piocher quelques-un au hasard et je donnerai son
prix, qui était encore en francs à l’époque après avoir fait la conversion en
euros.
En
feuilletant les pages, il y en a pour
tous les goûts, mais pas pour toutes les bourses, car le prix de certains
disques vous viderait votre compte en banque direct. J'prendrai
quelques-un et finir par le n°1. Je ferai deux parties, les 45 tours d’abord et les
33 tours ensuite. Le dernier des 45 tours est Ritchie Valens
avec «La
Bamba» un disque de 1959
qui côtait 1000 francs (150€).
Plusieurs groupes (Dont j’ignorais l’existence)
ont un disque qui apparaît dans les colonnes, comme Les
Fraise des Bois qui en 1966
avec que des reprises et un tirage à 500 exemplaires dans une production
indépendante va maintenant valoir le prix du disque de Ritchie
Valens. Il y en a pour tous les goûts d’Eddy
Cochran à Petula Clark toujours au même
prix. 
On
trouvera le 45 tours des Roche Martin de 1967 qui n’est rien d’autre que la
première apparition discographique de Véronique Sanson,
vous pouvez vous l’offrir pour 1300 francs (198.18€).
Johnny Hallyday a une place de choix auprès des
collectionneurs puisque il revient six fois pour alpaguer le fan inconsolable, le moins
cher étant la bande originale du feuilleton «Les Chevaliers du Ciel» (1967) à 1500 francs (228.67€) et le moins abordable un disque de 1961 «A New Orléans» ou il faudra
débourser 3000 francs (457.35€). De
toute manière plus j’avance dans la liste et plus cela devient hors de prix. Pour les
fans du psychédélisme, pour un Pink Floyd de 1967 avec «Arnold
Layne» et «Interstellar Overdrive» vous pourrez planer
en déboursant 3500 francs (533.57€),
je passe sur les Elvis Presley
et les Rolling Stones qui tournent au même prix
pour arriver à Kôkô en 1962 et «Le Nabout Twist» et Kôkô n’est personne d’autre que Claude François. Un 45 tours très rare qui vous en coûtera
la bagatelle de 4000 francs (609.80€)
si vous aimez monsieur 220 volts.
L’homme
à la tête de chou avec «La Javanaise»
pourra brûler un billet de cinq cent balles en vendant un exemplaire à 4500
francs (686.02€). Je terminerai par
le premier de la liste et ce sont évidemment les Beatles
qui remporte la palme avec la fameuse pochette «Sandwich», mais pour pouvoir se l’offrir il faudra, soit gagner au
loto, soit hériter d’un oncle d’Amérique car si vous avez 20.000 francs (3048.98€) vous aurez un des 45 tours les
plus rares au monde. Même si le plus rare est le disque qu’Elvis Presley enregistrera pour sa mère en 1953 «My Happiness» qui lui coûta 4
dollars pour l’enregistrer et qui est maintenant estimé entre 20.000 et 30.000
dollars (18 073,20€ et 27 108,30€).
Changeons
de format pour passer aux 33 tours et il n’y aura pas photo à l’arrivée puisque
Johnny Hallyday
va placer pas moins de vingt albums sur les cent représentés avec des prix qui varieront
entre 800 et 4000 francs (121.96€ et
609.80€). En dernière position on trouvera les Who
avec «My
Generation» de 1965 et la
toute petite cote de 800 francs (121.96€).
Entre Sylvie Vartan et les Kinks, traîne un album de Moustache
(Le gros moustachu qui était le batteur
de Claude Luter et jouera avec Sidney Bechet) au même prix que les Who. Les chanteurs et chanteuses à textes ne sont pas
oubliés, «Barbara
à l’Ecluse» de 1959 fera une cote de 900 francs (137.20€) et Léo
Ferré et «La
Chanson du Mal Aimé» de 1957 vaut 1000 francs (152.45€). Vous
pouvez vous offrir Marilyn Monroe et la BO de «Certains l’Aiment
Chaud» pour le même prix. Je suis étonné de trouver un des dernier
poète français encore vivant, Gérard Manset avec un album
de 1968 ou tu peux trouver le titre «Animal on est
mal» en déboursant 1400 francs (213.43€)
il est à toi.  |
| Une partie de ma collection |
Les
cotes que j’ai données ont 18 ans d’âge donc elles ont sûrement augmentées (Sauf Christophe Maé et Maître Gim, il faudrait déjà qu'ils arrivent à avoir une cote !) avec
le temps, mais un véritable collectionneur ne spécule pas avec ses pièces les
plus chères Il va les ressortir de temps à autre pour les passer sur sa platine
avec délectation et écouter un son d’une autre époque qui saura se
bonifier comme un bon vin. Moi même, quelquefois, je remonte aussi la manivelle de mon phono à pavillon et je passe quelques disques en cire de Fréhel ou autres chanteuses ou chanteurs réalistes d'un autre siècle.
Et si vous voulez savoir le prix d’un de vos vieux vinyles, allez sur le site de DISCOG : vous saurez tout sur tout.
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