On
l'a déjà évoqué maintes fois. Le succès en musique n'est pas
égal en proportion au talent. C'est un univers qui s'avère parfois impitoyable. Le travail, le talent et l’acharnement cumulés
ne suffisant pas toujours à des artistes pour être récompensés à
leur juste valeur. La chance, malheureusement, restant un élément
indispensable à la réussite. Maintenant, logiquement, on ne devient
pas artiste par cupidité, cependant la notoriété peut être une
douce gratification rendant les jours plus heureux et donnant du
baume au cœur.
Starz fait partie de ces groupes malchanceux qui avaient tout pour réussir mais qui ne parvinrent jamais à dépasser - au mieux - le statut de second couteau. Cela malgré quelques timides incursions dans le billboard US. Il est généralement admis que ce groupe est arrivé un poil trop tard, piétiné par l'écrasant succès des Aerosmith, Kiss et Nugent. Car effectivement si, dans une extrême simplification, il fallait résumer en deux mots la musique de Starz, ce sont bien ces célébrissimes patronymes qu'il conviendrait de nommer. Enfin, en ce qui concerne les deux derniers, car la comparaison avec les Bostoniens est plus hasardeuse. Bref, sans aucun doute possible, c'est du Heavy-rock 100 % américain. (On pourrait presque s'arrêter là, mais le rédac-chef m'a demandé d'étoffer un peu)
Pourtant
les prémices furent prometteurs. Le groupe New-Yorkais Looking
Glass, fait un carton en 1972 avec son single « Brandy (You're
A Fine Girl) ». Un titre de soft-rock ultra rabâché en radio qui, aujourd'hui encore,
résonne à nos oreilles dès les premières notes comme un classique
immuable. Comme s'il faisait partie de notre quotidien, simplement
parce que ce titre s'est immiscé dans un grand nombre de média
(télévision et cinéma) ; encore récemment, il a encore
flatté les oreilles de jeunes générations en se faisant remarquer
dans le blockbuster « Les Gardiens de la Galaxie 2 ». Les Red Hot Chili
Peppers en ont fait une très bonne version live. Ce simple, n° 1 aux USA
et au Canada, propulse l'album dans les charts. Mais le suivant, «Subway Serenade » de 1973, fait un flop, même s'il profite encore des retombées du succès de l'année précédente. Dure est la chute,
et le chanteur-guitariste plante ses collègues et se lance en solo.
Sans plus de succès ... Brendan Harkin (guitare), Peter Sweval
(basse) et Jeff Grob ne se laissent pas abattre et ne tardent pas à
trouver un atout que beaucoup de leurs pairs vont leur envier. Un chanteur capable
d'exceller autant dans le Heavy-rock que dans la Pop teintée de
Soul et de Rhythm'n'Blues. Un chanteur qui servira d'exemple à une pléthore de chanteur d'un
Heavy-rock mainstream que l'on ne tardera pas à qualifier de FM.
Lorsque Michael Lee Smith (1) le rejoint, le groupe se rebaptise Fallen
Angel. Sean Delaney, le cinquième « Kiss » (2), récupère
le groupe, et le manage avec l'aide de Bill Aucoin (le manager des grimés les plus célèbres du Rock). Cependant, dans un premier temps, à l'exception
d'une B.O d'un film pour adulte (que Rockin' devrait très
prochainement commenter), rien de concret n'en sort. Le
claviériste Larry Gonsky est remercié et c'est Richie Ranno, l'ex
guitariste de The Stories (aussi connu sous Ian Llyod & the
Stories) qui prend la place vacante. Avec ce dernier arrivé, le ton de la formation se durcit. Avec une seconde guitare à la place du
clavier, c'est la confirmation d'une orientation plus rock.
En 1975, la troupe change de patronyme. Une idée du management, qui propose Starz. D'abord réticents, les membres finissent par accepter cet énième, et dernier, titre de ralliement.
En 1975, la troupe change de patronyme. Une idée du management, qui propose Starz. D'abord réticents, les membres finissent par accepter cet énième, et dernier, titre de ralliement.
Grâce à Bill Aucoin, Starz passe sous contrat avec Capitol Records. Le label ne perd pas de temps et envoie son dernier poulain enregistrer un premier disque sous la houlette de Jack Douglas, qui est monté en grade grâce à ses productions pour les Bostoniens d'Aerosmith, alors en pleine ascension.
Alors,
là, on se dit que ces garçons du New-Jersey ont enfin réussi à
décrocher la timbale. Avec les deux hommes de l'ombre de la grosse machine Kiss,
Capitol Records comme maison de disques (probablement à son apogée),
et Jack Douglas pour producteur, plus rien ne s'oppose à leur envol.
D'autant plus que Starz a du matériel rodé et testé par la scène.
Et c'est du bon. Et bien, non. Aucune retombée retentissante. Juste
un single, « (She's Just A) Fallen Angel » (co-signé avec Delaney) qui
pointe le bout de son nez en queue du Top 100 US.
Pourtant,
l'album est bon et mérite largement le détour. Il est même bien meilleur que d'autres disques de la famille Hard-rock parus la même année et couronnés de succès. Alors quoi ?
Absence de promo ? Un management trop accaparé par leurs potes
maquillés ? Un label trop occupé par ses chamboulements ?
(1976 est l'année où le groupe EMI devient l'actionnaire
majoritaire).
Au niveau de la production et du mixage, c'est leur album le plus cru et le plus rêche. Bref, celui de leur discographie fleurant les plus forts parfums Rock'n'Roll. Cependant, point de grosse guitares copieusement nourries de fuzz, de distorsions ou d'amplis poussés dans leurs retranchements. A la même époque, même Kiss et son destroyer et le Nugent avec son souhait de liberté pour tous, pour ne citer que ceux que l'on considère généralement comme les plus proches de Starz, ont déjà amorcé la lente ascension vers la montée en puissance de la saturation. (Même si cela reste encore plutôt modéré). Richie Ranno et Brendan Harkin préfèrent limiter leurs (h)ardeurs et se contenter de tonalités bien crunchy et râpeuses. En gros, c'est typique d'un son tiré de tête Marshall et de volume contrôlé au niveau de la guitare. Cela afin d'avoir un son plein, assez puissant tout en évitant un écrêtement qui saturerait tous azimuts les baffles - et les esgourdes - et surtout pour garder de la définition. (Aujourd'hui, on profite des pédales de booster ou/et d'overdrive - telles que les Klon Centaur, TS808, Soul Food -)
Dans l'ensemble, ce premier jet est une poche de fonderie où se mélange le "Free For All" de Ted Nugent et les "Destroyer" et "Rock And Roll Over" de Kiss (étonnamment, deux disques de la même année, de 1976. Serait-ce l'effet de l'air du temps ?), ainsi que le Cheap Trick de "Heaven Tonight" et "Dream Police" (voire de "Standing on the Edge"), le Grand Funk Railroad post-1972 (notamment à partir du moment où le groupe le plus bruyant de Flint modère son propos en y injectant de la Soul) et même du Blue Öyster Cult (première phase). Des références qui sont autant issues de Detroit que de New-York (à l'exception des Fab Four de Rockford ... mais en vol d'oiseau ... ou en pliant la carte ...). Deux villes emblématiques d'un certain Heavy-rock cru, franc, nerveux et prolétaire. Et effectivement, il y a quelque chose qui évoque autant les rues humides et négligées des quartiers chauds New-Yorkais (la fièvre du samedi soir mais foncièrement Rock'n'Roll) et les scènes incandescentes et tonitruantes de la motor-city qui tentent de couvrir les bruits de la ville et des usines qui résonnent encore dans les boîtes crâniennes.
C'est limpide avec "Detroit Girls" (justement), morceau bravache évoquant irrémédiablement le Heavy-glam-rock à la Kiss. Avec notamment une grosse basse bien grave, apparemment branchée dans une fuzz, une batterie martelée avec force, et sans trop de finesse, et deux guitares sans faux-col. L'une typée Big Muff, ou Tone Bender, en rythmique et une lead à la sonorité caractéristique d'une tête Marshall (JTM 45 ?). C'est la voix de Lee Smith qui fait la différence, en alliant la puissance et l'énergie d'un shouter (on y décèle quelques intonations à la Roger Daltrey), et le lyrisme d'un chanteur Pop élevé au Rhythm'n'Blues. Un alliage qui servira d'exemple aux louveteaux de la décennie suivante. "Live Wire", tout en étant moins autoritaire et un chouia plus lisse, est de la même branche. Le trépidant "Monkey Business" avec Ted Nugent à la guitare lead ... Vraiment ? Non, s'il n'y a aucune présence du Nuge, à l'écoute personne ne nierait le contraire.
Même, "Now I Can", une conception contre-nature entre le Funk de James Brown et le Glam de Kiss, est paré du même métal dont sont fait les destroyers. Un peu pataud, à l'image du groove de bûcheron du Bachman-Turner Overdrive.
Ou encore, quand la musique de Starz devient franchement bluesy, avec "Pull the Plug", cela devient reptilien et sulfureux. Assis sur la solide section rythmique, la guitare lead se pare d'un profond écho pour de multiples petits soli, licks, à l'aspect fébrile et halluciné, comme sous l'emprise d'acide.
Mais Starz savait aussi brouiller les pistes avec des morceaux préfigurant le Hard-FM. D'avant qu'il ne s’avilisse à travers un excès de claviers synthétiques. Car si Starz a parfois révélé et exploité une facette Pop, il est toujours resté dans la configuration "double guitares", préférant tisser des entrelacs abrasifs s’immisçant entre les couplets que quelques lignes de sucreries collantes (et fortement déconseillées pour la santé). "(She's Just A) Fallen Angel" en est un parfait exemple. L'excellent "Night Crawler" aurait aussi pu l'être, si les gars, probablement saturés de testostérone, étaient parvenus à se maîtriser et n'avaient pas transformé le morceau en parade de bolides de Nascar (ou du Grand Prix de Detroit) expectorant flammes et fumée.
Dans un autre genre, "Tear It Down" témoigne de l'influence du Rhythm'n'Blues. Tout comme "Over and Over", mais avec une optique garage pour ce dernier, de la même manière que Brownsville Station (célèbre groupe d'Ann Arbor - proche banlieue de Detroit - qui a copieusement électrifié son Rhythm'n'Blues et son Rock'n'Roll pour se muer en Heavy-glam-rock). Son approche plus nerveuse et rugueuse rapprocherait presque cette chanson de The Jam, voire du Joe Jackson de "I'm a Man". Le mordant du Heavy-rock en sus.
Le morceau de bravoure, "Boys in Action", un classique du groupe, change de registre et n'est pas loin de flirter avec le Heavy-Metal, avec ses power-chords et sa disto baveuse (chouravé à Tony Iommi). La batterie et le riff du refrain bourré d'harmoniques artificielles taquinent même le Punk. Après une accélération poussée par une batterie en mode éboulement rocheux, le coda feinte en ralentissant brusquement par un slow-blues, avant de reprendre de plus belle, sur un cri de dément, une accélération frénétique.
Au niveau de la production et du mixage, c'est leur album le plus cru et le plus rêche. Bref, celui de leur discographie fleurant les plus forts parfums Rock'n'Roll. Cependant, point de grosse guitares copieusement nourries de fuzz, de distorsions ou d'amplis poussés dans leurs retranchements. A la même époque, même Kiss et son destroyer et le Nugent avec son souhait de liberté pour tous, pour ne citer que ceux que l'on considère généralement comme les plus proches de Starz, ont déjà amorcé la lente ascension vers la montée en puissance de la saturation. (Même si cela reste encore plutôt modéré). Richie Ranno et Brendan Harkin préfèrent limiter leurs (h)ardeurs et se contenter de tonalités bien crunchy et râpeuses. En gros, c'est typique d'un son tiré de tête Marshall et de volume contrôlé au niveau de la guitare. Cela afin d'avoir un son plein, assez puissant tout en évitant un écrêtement qui saturerait tous azimuts les baffles - et les esgourdes - et surtout pour garder de la définition. (Aujourd'hui, on profite des pédales de booster ou/et d'overdrive - telles que les Klon Centaur, TS808, Soul Food -)
Dans l'ensemble, ce premier jet est une poche de fonderie où se mélange le "Free For All" de Ted Nugent et les "Destroyer" et "Rock And Roll Over" de Kiss (étonnamment, deux disques de la même année, de 1976. Serait-ce l'effet de l'air du temps ?), ainsi que le Cheap Trick de "Heaven Tonight" et "Dream Police" (voire de "Standing on the Edge"), le Grand Funk Railroad post-1972 (notamment à partir du moment où le groupe le plus bruyant de Flint modère son propos en y injectant de la Soul) et même du Blue Öyster Cult (première phase). Des références qui sont autant issues de Detroit que de New-York (à l'exception des Fab Four de Rockford ... mais en vol d'oiseau ... ou en pliant la carte ...). Deux villes emblématiques d'un certain Heavy-rock cru, franc, nerveux et prolétaire. Et effectivement, il y a quelque chose qui évoque autant les rues humides et négligées des quartiers chauds New-Yorkais (la fièvre du samedi soir mais foncièrement Rock'n'Roll) et les scènes incandescentes et tonitruantes de la motor-city qui tentent de couvrir les bruits de la ville et des usines qui résonnent encore dans les boîtes crâniennes.
C'est limpide avec "Detroit Girls" (justement), morceau bravache évoquant irrémédiablement le Heavy-glam-rock à la Kiss. Avec notamment une grosse basse bien grave, apparemment branchée dans une fuzz, une batterie martelée avec force, et sans trop de finesse, et deux guitares sans faux-col. L'une typée Big Muff, ou Tone Bender, en rythmique et une lead à la sonorité caractéristique d'une tête Marshall (JTM 45 ?). C'est la voix de Lee Smith qui fait la différence, en alliant la puissance et l'énergie d'un shouter (on y décèle quelques intonations à la Roger Daltrey), et le lyrisme d'un chanteur Pop élevé au Rhythm'n'Blues. Un alliage qui servira d'exemple aux louveteaux de la décennie suivante. "Live Wire", tout en étant moins autoritaire et un chouia plus lisse, est de la même branche. Le trépidant "Monkey Business" avec Ted Nugent à la guitare lead ... Vraiment ? Non, s'il n'y a aucune présence du Nuge, à l'écoute personne ne nierait le contraire.
Même, "Now I Can", une conception contre-nature entre le Funk de James Brown et le Glam de Kiss, est paré du même métal dont sont fait les destroyers. Un peu pataud, à l'image du groove de bûcheron du Bachman-Turner Overdrive.
Ou encore, quand la musique de Starz devient franchement bluesy, avec "Pull the Plug", cela devient reptilien et sulfureux. Assis sur la solide section rythmique, la guitare lead se pare d'un profond écho pour de multiples petits soli, licks, à l'aspect fébrile et halluciné, comme sous l'emprise d'acide.
Mais Starz savait aussi brouiller les pistes avec des morceaux préfigurant le Hard-FM. D'avant qu'il ne s’avilisse à travers un excès de claviers synthétiques. Car si Starz a parfois révélé et exploité une facette Pop, il est toujours resté dans la configuration "double guitares", préférant tisser des entrelacs abrasifs s’immisçant entre les couplets que quelques lignes de sucreries collantes (et fortement déconseillées pour la santé). "(She's Just A) Fallen Angel" en est un parfait exemple. L'excellent "Night Crawler" aurait aussi pu l'être, si les gars, probablement saturés de testostérone, étaient parvenus à se maîtriser et n'avaient pas transformé le morceau en parade de bolides de Nascar (ou du Grand Prix de Detroit) expectorant flammes et fumée.
Dans un autre genre, "Tear It Down" témoigne de l'influence du Rhythm'n'Blues. Tout comme "Over and Over", mais avec une optique garage pour ce dernier, de la même manière que Brownsville Station (célèbre groupe d'Ann Arbor - proche banlieue de Detroit - qui a copieusement électrifié son Rhythm'n'Blues et son Rock'n'Roll pour se muer en Heavy-glam-rock). Son approche plus nerveuse et rugueuse rapprocherait presque cette chanson de The Jam, voire du Joe Jackson de "I'm a Man". Le mordant du Heavy-rock en sus.
Le morceau de bravoure, "Boys in Action", un classique du groupe, change de registre et n'est pas loin de flirter avec le Heavy-Metal, avec ses power-chords et sa disto baveuse (chouravé à Tony Iommi). La batterie et le riff du refrain bourré d'harmoniques artificielles taquinent même le Punk. Après une accélération poussée par une batterie en mode éboulement rocheux, le coda feinte en ralentissant brusquement par un slow-blues, avant de reprendre de plus belle, sur un cri de dément, une accélération frénétique.
Starz
avait tout. Les bonnes compositions, la maîtrise instrumentale, le
son, le bon producteur, le look, la gestuelle scénique. Au sujet de leur apparence et de leur façon de tenir une scène, outre l'absence de tout maquillage, les affiliations avec Kiss sont flagrantes. Les placements des musiciens sur la scène jusqu'à la batterie surélevée et les murs de Marshall sont les reflets des tenants du Shock-rock. Tout comme les costumes sobrement pailletés, épousant les formes et décolletés pour des effets de pectoraux velus et ... les platforms-boots de drag-queen. Des brodequins dont se dispense néanmoins le chanteur. Lui qui ne cesse d'arpenter de long en large la scène, ne voulant sans doute pas courir le risque de se tordre une cheville, ou/et de s'étaler comme une ... crêpe devant le public. Et pour finir, l'utilisation de quelques généreux fumigènes et effets pyrotechniques.
Il est vraisemblable que Starz aurait pu être plus gros que Kiss, mais il n'avait pas d'accoutrements de personnages de BD.
A la même époque, Angel, le quintet surfait et théâtral de Heavy-pop-rock-progressif de supérette perclus d'interventions de claviers bontempi et de paroles niaises, sorte de sous-Uriah-Heep (de l'époque la moins inspirée), au look invraisemblable entre le super-héros de manga et la poupée barbie - sous l'aile protectrice du label de Kiss, Casablanca Records ... - gagne un succès plus retentissant.
Il est vraisemblable que Starz aurait pu être plus gros que Kiss, mais il n'avait pas d'accoutrements de personnages de BD.
A la même époque, Angel, le quintet surfait et théâtral de Heavy-pop-rock-progressif de supérette perclus d'interventions de claviers bontempi et de paroles niaises, sorte de sous-Uriah-Heep (de l'époque la moins inspirée), au look invraisemblable entre le super-héros de manga et la poupée barbie - sous l'aile protectrice du label de Kiss, Casablanca Records ... - gagne un succès plus retentissant.
La revanche, c'est que leurs disques, tous d'une indéniable qualité, n'ont pas vieilli et s'écoutent toujours avec plaisir et délectation (avec un bémol pour "Attention Shoopers"). Et que malgré tout, Starz
aura laissé une marque indélébile sur pas mal de musiciens qui,
eux, connaîtront une bien meilleure carrière. Dont Bon Jovi ... et son acolyte Richie Sambora qui, comme par hasard, abordera une Stratocaster blanche avec des étoiles en guise de repères sur le manche, tout comme celle de Richie Ranno.
Face 1 | |||
---|---|---|---|
N°. | Titre | auteurs - compositeurs | |
1. | "Detroit Girls" | Ranno, M. Lee Smith, Piet Sweval | 4:05 |
2. | "Live Wire" | Ranno, Smith, Sweval | 3:23 |
3. | "Tear It Down" | Sweval | 3:13 |
4. | "Boys in Action" | Ranno, Smith, Sweval, Brendan Harkin | 5:37 |
5. | "(She's Just a) Fallen Angel" | Ranno, Smith, Sweval, Harkin, Delaney, J. Dube | 3:35 |
Face 2 | |||
---|---|---|---|
N°. | Titre | ||
6. | "Monkey Business" | Harkin, Smith, Sweval, Delaney | 2:52 |
7. | "Night Crawler" | Harkin, Ranno, Smith | 4:32 |
8. | "Over and Over" | Smith | 3:17 |
9. | "Pull the Plug" | Harkin, Ranno, Smith | 4:43 |
10. | "Now I Can" | Harkin, Ranno, Smith | 4:11 |
(1) Frère de Rex Smith, jeune star adolescente grâce à son physique, qui a tenté une carrière dans un groupe de Heavy-rock sous son nom (deux disques pas désagréables en 1976 et 1977) avant de se faire avaler tout cru par un rôle de chanteur à succès de variétés sirupeuses et lénifiantes pour midinettes. Occasionnellement, il est sur scène pour des comédies musicales de Broadway, dont Grease dès 1978. Il entame aussi une carrière d'acteur-télé en 1979, avec quelques rares incursions au cinéma.
(2) Sean Delaney, le précieux factotum de Kiss et considéré à l'époque comme le cinquième "Kiss". Chanteur et guitariste ayant débuté dans les années soixante, il rejoint la troupe de Paul Stanley et Gene Simmons dès 1973. Il s'investit corps et âme dans le groupe, restant présent sur les tournées et apportant son aide à nombre d'éléments du show, jusqu'à conseiller pour les placements et la gestuelle (d'où quelques similitudes avec Starz). Présent aussi lors des sessions, il aurait participé - ou bien servant de conseillé avisé - à l'écriture de certaines chansons (sans être crédité à l'exception de quelques très rares occasions). Il manage aussi la troupe, jusqu'au début des années 80, avec l'aide de Bill Aucoin.
(2) Sean Delaney, le précieux factotum de Kiss et considéré à l'époque comme le cinquième "Kiss". Chanteur et guitariste ayant débuté dans les années soixante, il rejoint la troupe de Paul Stanley et Gene Simmons dès 1973. Il s'investit corps et âme dans le groupe, restant présent sur les tournées et apportant son aide à nombre d'éléments du show, jusqu'à conseiller pour les placements et la gestuelle (d'où quelques similitudes avec Starz). Présent aussi lors des sessions, il aurait participé - ou bien servant de conseillé avisé - à l'écriture de certaines chansons (sans être crédité à l'exception de quelques très rares occasions). Il manage aussi la troupe, jusqu'au début des années 80, avec l'aide de Bill Aucoin.
🎶♩♬
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de quel film pour adultes parles tu?....j'avais un 33t live de ces Starz "live in canada" je crois, tout à fait recommandable , avec un trés bon morceau notamment: 'rock 6 times"
RépondreSupprimerD'après D. Protat, il s'agirait de "Divine Obsession"
SupprimerStarz "Live in Canada" : je présume qu'il s'agit de l'édition Bernett Records. Le label français qui avait fait de son mieux pour servir l'hexagone en tout ce qui sortait en Heavy-Metal dans les années 80.
C'est par cet album live que j'ai découvert ce groupe. Chaudement recommandé par Enfer Mag. Très bon en dépit d'un petit problème d'équilibrage entre les deux guitares sur une face. L'album est d'autant plus intéressant qu'il démontre la couleur nettement Heavy et la fièvre qui habitaient le groupe sur scène. Alors que les albums suivants - "Violation" et surtout "Attention Shooppers !" - ont une production plus soft et policé.
Lorsque cette galette est sorti, le groupe n'était plus. Il y eut d'ailleurs 3 albums live et une compilation dans les années 80, après la dissolution.