- Ô M'sieur Claude… Vous
faites la sortie des conservatoires pour nous parler de Chopin ? Ces jeunes n'ont peut-être
même pas fait encore de disque ?!
- Kate Liu et Seong-Jin Cho
ont été deux des dix finalistes du prestigieux concours Chopin de Varsovie en 2015.
Je me suis dit que Rubinstein ou Argerich n'ayant plus rien à prouver, nous
pouvions présenter des futures stars de demain. Ce qui ne sera pas toujours
le cas, prix Chopin ou pas…
- Heu, pourquoi juste ces
deux artistes et pas les huit autres. Humm, la jeune fille est très belle, le
garçon mignon, mais je ne pense pas que cela influence ce choix… Enfin vous voyez…
- C'était mon idée de
départ, mais 6 heures pour 10 concerts similaires seraient indigestes. J'ai retenu deux
interprétations très opposées mais tout aussi passionnantes…
- Je crois qu'il y a un
prix pour tout le concours, mais aussi un prix pour l'exécution du concerto
seul. Qui l'a remporté ?
- Chère Sonia, vous allez
rire ! Personne !!! Moi, je l'aurais attribué aux dix candidats, mais on ne me
demande jamais mon avis, hi hi… Au fait Sonia, le concerto par Seong-Jin Cho a
été publié en CD par DG. Un programme varié Chopin sous les doigts de Kate Liu
est paru sous le label de l'institut Frédéric Chopin.
Kate Liu en tenue relaxe pendant les répétitions |
Une
drôle d'affaire le concours
international Frédéric Chopin de Varsovie. La grand-messe quinquennale des
jeunes espoirs de l'univers sans pitié des futurs pianistes de renommée
planétaire. Le règlement est aussi compliqué que celui du base-ball ! Pour
faire simple : 80 jeunes pianistes trèèèès confirmés (de 17 à
30 ans) s'affrontent dans une joute pianistique au sommet. Ils sont sélectionnés
sur dossier et audition.
Première
épreuve
: elle évolue à chaque édition et n'a pas toujours eu lieu, un choix d'œuvres imposées
ou libres (alors hein, ballades, préludes, valses,
etc. je ne détaille pas l'univers de Chopin). Une quarantaine de minutes en récital, chaque membre
du jury note de 1 à 100 puis attribue une appréciation binaire d'aptitude à
poursuive : "oui/non". Le tout donne lieu à une cuisine mathématique occulte
permettant aux candidats de décrocher une place au second tour… ou pas !
Seconde
épreuve
: nouvelle sélection d'œuvres mais une ou plusieurs mazurkas et polonaises
semblent incontournables comme pour nous rappeler que Chopin
était bien polonais et que ces danses demeurent à tout jamais au patrimoine
culturel de la Pologne. Dix finalistes seront les survivants de cette
deuxième étape.
Épreuve
finale
: le 1er ou 2ème concerto pour piano, au choix.
Les six récompensés et les quatre "mentionnés" à venir s'accordent avec le chef d'orchestre sur l'esprit de
l'interprétation puis se jettent dans la fosse aux lions. Bravo au chef qui
doit respecter sans parti pris les souhaits des jeunes gens. Après
délibération, les six prix sont décernés, pas toujours… Il y a aussi divers
autres prix individuels : pour la meilleure exécution de la mazurka, de la polonaise,
de la sonate.
Le concours dure trois semaines. Toutes les épreuves sont face à un public dans la salle de la Philharmonie de Varsovie.
Seong-Jin Cho souffle un peu dans les jardins de Varsovie |
Le
premier lauréat en 1927 fut le russe Lev Oborine que l'on a entendu dans la sonate à
Kreutzer de Beethoven
en duo avec David Oïstrakh. (Clic)
Le
palmarès ne reflète pas systématiquement l'avenir artistique des candidats. Que de noms
oubliés ou au contraire des carrières magnifiques pour les moins bien classés.
Parmi les premiers : Pollini,
Argerich, Zimermann.
La moisson pour les français n'est pas nulle : Marc Laforêt,
deuxième en 1985, Jean-Marc Luisada 5ème en 1985 également et qui, malgré ce classement a priori modeste, signa
pour DG deux intégrales de référence des Valses et des Mazurkas. Cinq autres lauréats poursuivent de belles carrières plus loin des projecteurs.
Pour
revenir à la confrontation 2015, les lauréats seront dans l'ordre du
classement final
:
Seong-Jin Cho (Corée du Sud), Charles
Richard-Hamelin (Canada), Kate Liu
(USA), Eric Lu (USA), Tony Yike Yang (Canada), Dmitry Shishkin (Russie). Je ne cite pas les quatre autres, sauf la japonaise Aimi Kobayashi très brillante dans ce concerto même si déçue d'être absente du palmarès. Comme au J.O, les 3 premiers reçoivent une médaille : or, argent, bronze. Charles
Richard-Hamelin a interprété brillamment le 2ème concerto, je n'ai pas pu le retenir, mais j'ai adoré la fluidité romantique de son jeu.
Après
avoir écouté les dix interprétations, j'ai eu un coup de cœur pour le 1er et la 3ème du classement…
Pour être archi complet, Seong-Jin Cho a reçu le prix de la meilleure polonaise et Kate Liu celui des meilleurs mazurkas…
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Chopin en 1829 |
Bon ! Écueil à franchir dans ce papier : admettre que les deux concertos de Chopin ne sont pas ses œuvres majeures. Chopin n'a que vingt ans en 1830 et tente de gagner ses galons de
grand compositeur par ce passage obligé : la composition avec orchestre. Que
dire ? Les thèmes de l'orchestre ne sont guère palpitants, à la limite de
l'académisme, l'orchestration peu concertante est encore influencée par le style
italien. Attention de ne pas se méprendre, ces deux concertos souffrent de la contemporanéité
des chefs-d'œuvre de Mozart
dernière manière et surtout des trois derniers de Beethoven
qui a inscrit le genre dans l'ère romantique. Sont-ils à négliger ? Non pas du
tout, car la partie de piano est virtuose et vivante et que, sous réserve d'une
interprétation de bon aloi, on ne s'ennuie pas passé la trop longue
introduction. Le grand Ravel,
l'auteur du concerto en sol, LE
monument, aimait ces concertos. Difficile de trouver meilleur avocat pour le
jeune polonais ! Et puis on oublie qu'en musique classique et dans le genre
concerto, je peux vous en balancer des vraies daubes, et des corsées ! Chut, je ne
dénonce personne.
Chopin fera jouer le 1er
concerto pour piano lors de son concert d'adieu à Varsovie le 11
octobre 1830. La révolution gronde.
Le 1er concerto se révèlera être le
second composé chronologiquement. Le 23 novembre, Chopin
fuit l'insurrection pour Vienne. Il ne s'y plaît pas et partira pour Paris en 1831 pour trouver les voies de son
génie et la gloire avec des œuvres pour piano seul magnifiques que l'on ne mentionne
plus…
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Quelques
mots sur nos deux jeunes virtuoses. Si le jury n'a pas jugé bon de récompenser
l'un des candidats pour son exécution du concerto, la presse a admiré une Kate Liu en état de grâce et un Seong-Jin Cho parti à la rencontre d'un
jeune Chopin qui mord dans la vie.
Je vous donnerai mon avis.
Kate Liu voit le jour à Singapour en 1994 mais émigre avec sa famille à Chicago à l'âge de 8 ans. La jeune femme sort diplômée du Curtis Institute de Philadelphie à 21 ans, l'année de sa participation au concours Chopin. Bien que chinoise de naissance, elle a concouru sous la nationalité américaine. Sa carrière déjà active (récitals à Carnegie Hall et au Kennedy center) a été dopée par sa médaille de bronze obtenue à Varsovie. Pour l'anecdote, elle a interprété à Chicago la Fantaisie en fa mineur de Schubert à quatre mains avec Lang Lang. (Pas de vidéo, sniff)
Jacek Kaspszyk |
Jacek Kaspszyk est un chef reconnu en Pologne. Il dirige actuellement la Philharmonie de Varsovie. Cette année Valery Gergiev l'a invité à diriger l'Orchestre du Mariinsky de Saint-Pétersbourg. Sa discographie se concentre sur les compositeurs contemporains polonais.
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Le concerto est de forme tripartite classique avec un premier mouvement très
développé. D'une quarantaine de minutes, il a été demandé aux candidats de jouer le concerto dans son intégralité, ce n'est pas toujours le cas certaines années.
Orchestration typique du début du romantisme : 2/2/2/2, 4 cors (mi et do), 2 trompettes, 1 seul trombone, 3 timbales et les cordes.
Conservatoire de Varsovie vers 1829 |
Le
minutage pour cette analyse succincte est celle de la vidéo de Kate Liu.
1 – Allegro maestoso : [0:42] maestoso
prend tout son sens dans la longue introduction à l'accent martial dans les
premières mesures. Une mélodie noble mais assez banale. [1:32] Une seconde idée
plus élégante et passionnée énonce l'un des thèmes qui structurera la partie
soliste. Chopin étire son discours,
sans doute un peu trop, le piano se fait attendre. Petit défaut de jeunesse, le
jeune compositeur imposera les fondements du piano moderne plus tard… La
direction de Jacek Kaspszyk est rigoureuse,
métronomique, volontairement neutre pour laisser libre court à la conception du
candidat. Les méchantes langues diraient impersonnelle. Sans doute, mais la règle du jeu impose une discrétion bien ingrate pour le maestro qui pourtant maîtrise avec précision les dialogues
entre pupitres.
[5:12]
Le piano fait une entrée fracassante, chevaleresque : des accords virils puis deux
grands arpèges, un ascendant et un autre descendant, arpèges au ton romanesque.
Le grand Chopin et ses diableries
pianistiques sont déjà présents en sa vingtième année. Ce n'est pas vraiment
une partition d'étude. Une musique qui va se déployer en opposant fougue et
nostalgie ; Chopin va bientôt quitter sa
patrie. [8:12] Le grand thème entendu lors de l'ouverture fait son retour au
clavier qui entonne une affectueuse rêverie. On ne peut que pressentir la
beauté des ballades
et des nocturnes
à venir. Le clavier restera très virtuose jusqu'à la coda. Inutile de
développer plus avant cette musique spontanée et d'écoute facile. Gardons
l'évocation des affres psychologiques pour les chroniques consacrées à Mahler ou à Chostakovitch.
[16:46] L'allegro se conclut par une péroraison associant les deux motifs
principaux de l'ouverture.
Mais siiii M'sieur Rockin'... Chopin c'est cooooool !!! |
2 - Romanze – Larghetto : [23:18] Le
premier mouvement semblera long, près de vingt minutes, la reprise dans
l'ouverture n'est pas utile, et patati et patata. Il est fréquent que des
jeunes compositeurs (Dvorák)
manquent de concision, écoutent trop leurs maîtres et ne s'affranchissent pas encore
des dogmes et des formes scolaires. Je n'aurais pas l'outrecuidance de
prétendre réécrire ce concerto 😁. Le mouvement lent ne dure que
dix minutes.
Chopin ne souhaite pas s'en tenir à une forme sonate trop rigoureuse,
d'où le terme romance. Le larghetto commence par un beau thrène aux cordes, une
phrase diaphane qui invite rapidement le piano à rejoindre l'aventure. La
page affirme un désir de dialogue concertant entre le piano et les bois plus
affirmé que dans l'allegro. [27:07] Le ou la pianiste enchaîne une série
d'arpèges facétieux et poétiques caractéristiques du style de Chopin. On parcourt ce mouvement tel une
marche dans un sous-bois, la lumière dorée, le solo lointain des bassons et des cors.
Une rêverie…
3 – Rondo Vivace : Chopin semble avoir rencontré plus de difficultés
pour écrire le final de son concerto. Il n'est pas le premier à se confronter à cet obstacle (Schubert dans ses symphonies). [33:06] Le
final est enchaîné à la romance. Quelques traits aux cordes graves puis le
piano va entamer une course un peu folle mais non précipitée en complicité avec
l'orchestre. Le thème principal joyeux et rythmé va parcourir le mouvement. On
rencontre nombre de variations. [35:58]
Seconde idée pleine de verve mais aussi de sensualité. Non, ce concerto n'est
pas une œuvre au rabais ! Par contre, le rendre insipide par une interprétation
indifférente est hélas un risque majeur, voilà une partition qui mérite un
travail ardu… La cadence et la coda sont d'une vélocité et d'une gaieté
réservées aux grands artistes. À ce propos, que nous offrent nos deux jeunes
virtuoses en herbe ?
Cool, on m'a prêté le symphonique de Londres |
Kate
joue les yeux fermés ou mi-clos, comme Karajan.
L'inverse de Yuja Wang qui mitraille du
regard son clavier prié d'obéir aux ordres 😊. Dès l'intro, Kate s'affranchit de minute en minute de
l'espace physique pour communier avec Chopin
dans une sphère sonore intériorisée. L'attaque dans l'allegro est franche mais
non ostentatoire. Un jeu féminin car sentimental s'élabore ; ce n'est pas une figure de style sexiste. Kate nous propose un Chopin
jeune, entre adolescence et homme mûr en devenir. Ses tempos ne sont pas très
vifs ; une belle prise de risque dans ce concerto longuet, mais cela permet d'entendre chaque note sous ses
doigts immenses prolongeant une frappe d'une souplesse bluffante, y compris en fond de
clavier, à la Horowitz… Oui, certes, un phrasé retenu, mais dans la romance, Kate
nous invite à un chant d'amour. Et dans le final, Kate
chauffée à blanc, fait virevolter ses mains sur les touches et les notes
pétillent. Peut-être pas une version pleine de tumulte musclé mais quelle grâce juvénile !
Attendons de l'entendre bientôt dans les nocturnes et les ballades…
Seong-Jin Cho : A priori plus détendu, le jeune homme
arrive plus conquérant mais non moins concentré que sa concurrente… L'attaque dans
l'allegro révèle un beau staccato adouci par un léger rubato aux ondulations
émouvantes. Seong-Jin ne s'en laisse pas
compter, assaille son clavier sans oublier quelques caresses. Il a l'âge de Chopin lors de l'écriture de la partition.
Chopin est son pote, un ami poète et déjà
fougueux. Les tempos sont plus acérés que dans l'interprétation de Kate Liu. L'orchestre s'est d'ailleurs
adapté avec un discours plus épique. L'allegro est enlevé en 18 minutes.
J'écris une banalité, mais voilà une approche virile (oui je sais, c'est un
gars) qui aurait pu séduire Martha Argerich.
Le mouvement lent ne traîne pas dans des hauteurs métaphysiques ampoulées totalement hors de propos.
Nous écoutons un Chopin charmeur et pugnace. Le touché
est franc sans aucun pathos, vraiment aucun… Dans le final, Seong-Jin ne faiblit pas, mais son jeu
semble moins net et organisé, moins fluide. (YouTube ?). Petite remarque qui n'engage que
moi. La construction me paraît par moment écornée, là où Kate
restituait la partition avec une limpidité confondante. Du très grand piano
dans l'allegro et la romance, vigoureux et folâtre. Attendons de l'entendre bientôt dans les scherzos et les polonaises…
Bien
entendu pas de notation pour ces deux prestations hors normes dans un contexte
de compétition. Les deux interprétations sont excellentes même si à
perfectionner dans l'avenir en compagnie de chefs aguerris ou dans un studio où l'on ne
joue pas la montre, et surtout avec une liberté d'inspiration moins contrainte que lors d'un concours. Les autres candidats n'ont pas démérité, ce n'est pas moi
le jury, je n'ai pas la compétence pour évaluer la rigueur solfégique, des minis écarts de hauteur de note,
d'ailleurs je m'en f**s ! Le charme émotionnel a opéré, le reste n'est que
débat entre professionnels. (Partition)
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
En
attendant que nos jeunes pianistes confient aux disques ce concerto (c'est déjà
fait pour Seong-Jin Cho avec le symphonique de Londres), parlons de quelques
gravures illustres qui ne quittent pas le catalogue. Ce sont mes coups de cœurs. La discographie est pléthorique, mais j'évite d'imiter les spécialistes des références historiques absolument introuvables et parfois inécoutables
techniquement parlant car datées de 1943… Dans cette sélection, nous trouverons deux premiers prix du concours Chopin.
Tout
d'abord, Arthur Rubinstein, artiste souverain
dans Chopin qui signa l'une des premières
intégrales exhaustives (voir l'article consacré aux nocturnes – Clic). Le
maître enregistre le concerto en 1958 en
compagnie de Stanislaw Skrowaczewski
disparu en début d'année en pleine activité à plus de 90 ans. Orchestre délié et
coloré. Le pianiste originaire de Lodz en Pologne a 71 ans
lors de la session et reste un éternel jeune homme. Le jeu est fringant mais sans narcissisme, un
phrasé au legato-staccato parfait. Disque culte (RCA – 6/6).
Martha Argerich (1er prix 1965) a enregistré de nombreuses fois
ce concerto. Aucune mauvaise version avérée ; en 1968 la lionne déchaîne le clavier. On sent une complicité totale avec Claudio Abbado tout jeune et distillant un
réel romantisme au Symphonique de Londres. L'un
des must de sa discographie par son énergie, celle d'un Chopin
jeune et plein d'espoir (DG – 6/6). Martha Argerich a également donné au
disque les deux concertos ensemble pour EMI accompagnée par Charles Dutoit à Montréal.
Krystian Zimerman (1er prix 1975), polonais de surcroit, s'associe à
Carlo Maria Giulini en 1979. Le chef italien met en avant une
grandeur symphonique insoupçonnée dans la partie orchestrale. Le pianiste magnifie
toutes les tensions profondes et tourmentées de l'œuvre. Encore un
incontournable (DG – 6/6).
Tous
ces disques figurent au catalogue à côté d'autres grands crus, on ne peut pas
tous les citer… de Grigory Sokolov à Samson François en passant par Krystian Zimerman
de nouveau au clavier et à la direction en 1999… L'un des plus grands interprètes historiques de de Chopin, Witold Małcużyński, n'a hélas jamais enregistré ce concerto.
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Au lieu de nous passez des bêtises comme "Nouvelles Star" ou des chanteurs (euses) (Ou se le prétende) massacrent des chansons qui non rien demandés, ils devraient passer le concours Chopin, au moins nous aurions de la très bonne musique avec non moins d'excellent interprètes qui ne passeront pas comme des ovni dans le ciel de la culture.
RépondreSupprimerOn peut le voir comme ça Pat. Mais pour faire une émission hebdomadaire avec des jeunes artistes de ce niveau superlatif, la source va se tarir en quelques semaines !!!
RépondreSupprimerIl y a des émissions pour de jeunes danseurs qui sont sympas, sur la TNT, également pour des enfants qui ont "un don" à consolider. Ce n'est pas à dédaigner, il faut faire le choix... Le concours Chopin est l'élite du piano, soit une minorité de surdoués comme aurait dit Gainsbourg :o)
Bientôt retour de "Le concours Voix Nouvelles" animé par Nathalie Dessay, mais sur la radio...
Il est malheureux qu'a notre époque, la musique classique soit reléguer à des heures tardives ou très matinal comme "les matinales" qui passe sur la trois vers 5h00 du matin, on regrette quand même des émissions comme "Le Grand Echiquier". La seul chaîne qui donne encore une petite place au classique reste Arte.
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