Le scénario
est juste incroyablement génial. Nous sommes en 2073, la planète est en sur
population - images pré
générique semblables, à la SOLEIL VERT. Le Bureau d’Allocation des Naissances, dirigée par Nicolette
Cayman, n’autorise qu’un enfant par famille. Les autres, le surplus, est cryoginé.
Sauf que Terrence Settman, dont la fille morte en couche a donné naissance à des sextuplées, décide d’enfreindre la loi. Les 7 gamines resteront confinées dans l'appartement du grand père, élevées par lui. 7 jumelles aux caractères différents, mais qui devront aux yeux extérieurs n’en paraitre qu’une : Karen Settman. Impossible aux 7 de sortir l'ensemble, c'est chacun son tour. D'où leur prénoms, Lundi, Mardi, Mercredi… correspondant au jour de la semaine où elles auront droit de sortir.
Sauf que Terrence Settman, dont la fille morte en couche a donné naissance à des sextuplées, décide d’enfreindre la loi. Les 7 gamines resteront confinées dans l'appartement du grand père, élevées par lui. 7 jumelles aux caractères différents, mais qui devront aux yeux extérieurs n’en paraitre qu’une : Karen Settman. Impossible aux 7 de sortir l'ensemble, c'est chacun son tour. D'où leur prénoms, Lundi, Mardi, Mercredi… correspondant au jour de la semaine où elles auront droit de sortir.
Un mode de vie qui implique que chacune, le
soir, décrive en détail sa journée, son
parcours, ses rencontres, afin que la suivante, le lendemain, puisse prendre le
relai. Et un soir, Lundi ne rentre pas à l'appartement. Disparue, volatilisée. Le lendemain, c'est au tour de Mardi de sortir, d'être Karen, et d'enquêter sur la disparition de sa soeur. Mais il lui arrive aussi quelques pépins...
Tout l’intérêt
est évidement de découvrir ce qui est arrivé à Lundi, et à Mardi. Mais aussi
comment les autres sœurs vont s’y prendre, pour déjouer les multiples contrôles
des autorités, les check-point où l'on scanne les bracelets « enfant unique » dont
chaque individu est muni.
L’idée de base
est prodigieuse, et le film repose sur la septuple interprétation de l’actrice
Noomi Rapace. On imagine déjà les rebondissements et développements à apporter à un tel point de départ. Mais le réalisateur
Tommy Wirkola - qui a commis les DEAD SNOW avec les zombies nazis - préfère visiblement aligner les scènes d’action qu'une réflexion troublante sur le dédoublement, la fratrie, la gémellité (il n'est pas David Cronemberg). Au final, après 45 minutes, ça vire au film de baston, coups de feu, poursuites (le tout assaisonné d’une musique fadasse), là où on attendait plus de frisson, et de finesse dans les portraits.
Car à chaque sœur sa fonction, son profil type, et le physique qui va avec : la sportive, la vamp (blonde), la taiseuse, la geek (et son bonnet). Les personnalités de chacune ne sont pas spécialement exploitées, leur enfance, leurs rapports trop survolés.
Les développements de l’intrigue autour du Bureau d’Allocation des Naissances sont intéressants et Glenn Close est là pour jouer les salopes de service, elle le fait tellement bien. Bonne idée aussi que cet Adrien, l'amant secret de Lundi, qui ne sait plus à quel « sein » se vouer...
Car à chaque sœur sa fonction, son profil type, et le physique qui va avec : la sportive, la vamp (blonde), la taiseuse, la geek (et son bonnet). Les personnalités de chacune ne sont pas spécialement exploitées, leur enfance, leurs rapports trop survolés.
Les développements de l’intrigue autour du Bureau d’Allocation des Naissances sont intéressants et Glenn Close est là pour jouer les salopes de service, elle le fait tellement bien. Bonne idée aussi que cet Adrien, l'amant secret de Lundi, qui ne sait plus à quel « sein » se vouer...
Il est regrettable
que les scénaristes ne se soient pas davantage creusés la tête pour l’épilogue, surfaite et peu vraisemblable (Jeudi,
après un combat féroce, couverte de bleus et de sang trouve le moyen de changer
deux fois de robes en 3 minutes, avec maquillage parfait !) mais surtout peu
compréhensible. Bon, honnêtement, on s'en fout un peu...
LES 7 SŒURS était
vraiment une idée géniale, sur le papier. Il fallait à mon sens un metteur
en scène d’une autre trempe pour emballer le tout, ne pas systématiquement emprunter à SOLEIL VERT, BLADE RUNNER, MATRIX des éléments visuels ou scénaristiques. Dommage...
SEVEN SISTERS (2017) de Tommy Wirkola
couleur - 2h05 - scope 1:2.35
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire