Ferme
ta Bush !
Ce qui aura
d'abord motivé l'achat de ce désormais "classique" du trio américain
de Green Day, c'est que j'avais
toujours gardé en mémoire l'excellente mélodie du morceau "Boulevard of Broken Dreams". Le titre
avait à l'époque connu un réel succès sur les ondes, même chez nous en France.
C'est vous dire...
En trouvant
récemment le disque chez mon disquaire d'occasions, je n'allais pas risquer de
passer à côté des qualités tant vantées d'un disque aussi récompensé et vendu
qu'il le fut. On parle ici de plus de 20 millions d’albums écoulés dans le
monde entier. Un chiffre qui aujourd'hui a de quoi laisser songeur, n’est-ce
pas ? En vérité, depuis quelques jours, il quitte rarement ma platine.
Écrit en
totalité par son chanteur/guitariste et leader Billy Joe, American Idiot est un album conceptuel sur l'Amérique
de Bush. Conciliant l'immédiateté de la Pop à un Rock directement inspiré
par l'énergie et l'urgence du Punk, c’est ce mariage-là qui en fait justement
l'un des atouts majeurs du disque. "No prise de tête et direct in your
face" comme dirait l'autre. Certes, lors des premières écoutes on
pourra toujours reprocher à Billy Joe une certaine linéarité dans la
tonalité de sa voix et dans sa façon de chanter. Mais enfin...
Du côté du
contenu, inutile d'en détailler le menu puisque sa pochette est suffisamment
explicite. Et puis ça m’arrange bien en plus.
Billy Joe Armstrong |
En définitif
il est même assez troublant qu’un disque de ce registre-là sonne, près de 15
ans après sa publication, de manière aussi moderne et actuelle. Voici
donc une œuvre plus que jamais encrée dans notre réalité et dans nos
quotidiens. Et puis du côté de ça production, je ne vous cache pas que mes
oreilles se régalent d'un son comme celui-là. La batterie de Tré Cool
sonne comme j'ai rarement entendu de la sorte. Pour en avoir le plus bel
aperçu, écoutez donc à l'occasion le son des toms sur l’introduction d'un titre
tel que "Are We Waiting". C'est
juste parfait et en tout point exemplaire !
Vous vouliez
réviser vos Classiques ? Celui-ci en est un. Copieusement vendu et tout aussi
récompensé. Notamment avec le prix du Meilleur Album Rock de l’année.
Clip 1 “American Idiot” & Clip 2 “Boulevard of Broken Dreams" :
Pas un fou des "Jours Vert" mais leurs passages au Download en juin dernier à Brétigny était pas mauvais, ils ont de l'énergie à revendre.
RépondreSupprimerJe veux te croire Pat.
RépondreSupprimerComme toi, je mentirai si j'affirmais que je suis soudain devenu un "addict" de Green Day. Mais encore une fois ce disque réussi le pari de marier avec brio Pop, Rock et Punk.
Ce qui semble aujourd'hui reproché au groupe, c'est justement d'user un peu trop systématiquement des mêmes formules, des mêmes recettes. Et puis je dois aussi admettre que Billy Joe Armstrong possède ce que j'aurai coutume d'appeler une belle "tête à claque". Vas (me) comprendre Pat ! :-)
Certains n'aiment pas les gros, d'autres les Rosbeefs, et encore d'autres les p'tits à "tête-à-claques". Certains exècrent les minets de boys-band, quand d'autres ce sont les shredders qui déchirent, défigurent, des œuvres classiques. Sans omettre les rappers, surtout ceux au look de p'tite frappe bien étudié, avec bagouses, tee-shirt XXX-L et casquettes à l'avenant. Dur.
SupprimerMoué, z'aime pas les champignons.
- J’aime pas les parkings, j’aime pas les ascenseurs, j’aime pas ta gueule, j’aime pas… ça.
SupprimerShuffle Mast...Euh....Dominique Pinon dans Diva, 1981
Salut les potos !
RépondreSupprimerDites-moi, tout ça ne me dis pas si un groupe comme celui là trouve grâce a vos oreilles. Mon petit doigt me dit que non.
Et bien ... pour ma part ... j'dois avouer que j'aimais bien voir les clips de Green Day à l'époque où il y avait des chaînes musicales. Ou entendre leurs singles à la radio. J'me souviens même d'un concert - vu à la télé - , en quatuor, où ça déménageait bien. Du bon show avec d'la bonne 'sique. Une espèce de Power-pop-punky-glam-rock (un truc du genre ...).
SupprimerJ'avais aussi plutôt apprécié cet album (que je m'étais d'ailleurs empressé d'offrir à un neveu).
Et d'ailleurs, au sujet de "American Idiot", de jeunes punks (?) le rejetaient. Ils m'expliquaient que Green Day n'était plus vraiment à prendre au sérieux, que le groupe tombait dans le commercial, que ce n'était plus un groupe punk. (au sens noble du terme ??)
M'enfin, le sectarisme n'a pas de frontières.
Et oui Bruno, c'est toujours comme ça quel que soit le style pratiqué. Dès qu'un groupe s'éloigne de son domaine de prédilection ou qu'il s'autorise a ajouter d'autres éléments a sa musique, les fans intégristes ne tardent pas a brandir le drapeau de la trahison.
RépondreSupprimerTant pis pour eux finalement.
PS: Leur clips sont effectivement super bien fichu.