En 1986,
quand BILLY avait publié son
troisième album Wiplash Smile, on pensait que jamais il ne
pousserait l'expérience Rock/Synthé plus loin que ça. Comme on s'était trompé !
Cyberpunk parait
après un très bon Charmed Life (1990), premier disque sans le
guitariste Steve Stevens, qui, bien que plus classique que son
prédécesseur, avait réussi son pari. A savoir contenter les Fans de la première
heure. Cyberpunk est tout le
contraire ; Il surprend, déstabilise l'auditeur que je suis et je me dis que
cette fois-ci mon BILLY IDOL
est allé très loin… Beaucoup trop loin.
Je cherche
les guitares, des instruments plus traditionnels ou que sais-je encore ? Mais
non, rien de tout ça dans ce si déroutant cinquième album de mon hirsute blond
préféré. Qui ne le sera même plus (hirsute), le temps cet album volontairement
tourné vers le futur.
C'est ainsi
que (momentanément) je m'en sépare de ce curieux disque. Et ça pourrait se
terminer comme ça. Sauf que j'ai fini par la comprendre et par l'aimer beaucoup
(et beaucoup plus tard) ce disque conceptuel si avant-gardiste.
![]() |
Mark Younger Smith |

Quoi qu'il
en soit, on remarquera que BILLY IDOL (de son vrai William Broad) aura une nouvelle fois
coiffé tous ses congénères au poteau avec quelques 15 ans d’avance. Au moins !
Seul problème: Son public d'alors était-il prêt à encaisser ces nouveaux
sons, aussi soudainement, et de cette manière ? Il semblerait que non tant ce
disque fut un échec commercial sans précédent pour un tel artiste.
Face à un tel revers, les fans les plus endurcis auront dû s’armer de
patience en attendant le retour hypothétique et discographique du “Prodigal
Son” (comprenne qui pourra) après de très longues années d’absences. 12 ans
pour être exact.
Si vous êtes de ces mélomanes curieux de tout, Cyberpunk est à redécouvrir
absolument tant il reste d’une renversante modernité et de surcroit si
profondément ancrée dans notre époque peuplée de fous.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire