mercredi 31 mai 2017

RIVERDOGS " First - Same " (1990), By Bruno



     Qu'est-ce qui a pu inciter Vivian Campbell  à intégrer un petit groupe de Los Angeles totalement inconnu et sans grande expérience, comme lui.
Lui qui, à ce moment-là, aurait eu la possibilité de tenter, sinon une carrière solo, au moins de réaliser un disque sous son seul nom. C'est bon pour l’ego, ça.
     Oui, parce que Vivian Campbell, jeune, frais et dispo, à seulement 28 ans, avait su gagner en quelques années une notoriété mondiale. Du moins dans la sphère Heavy-Metal et Hard-rock. En seulement huit années.
 

   Pour mémoire, et brièvement, le jeune Irlandais a commencé à se faire remarquer dès son premier groupe sérieux, 
qu'il a intégré à l'âge de 16 ans, Sweet Savage. Groupe de Heavy-Metal de Belfast considéré comme un des précurseurs de la NWOBHM. Au même titre que Saxon, Samson et Iron Maiden. C'est à l'aube des années 80 que la presse spécialisée remarque ce jeune fougueux qui parvient à combiner vélocité et lyrisme tout en restant précis (pas toujours évident pour de nombreux gratteux confondant vitesse et précipitation, jouant alors hors du temps et devenant de ce fait plus ou moins brouillons).
Il est aussi remarqué par des musiciens bien établis dans le circuit, et non des moindres (avec juste un 45 tours comme bagage, mais suivi d'une assez bonne réputation scénique, malgré un chanteur monocorde, la petite troupe de Belfast obtient les premières parties de Thin Lizzy, Motörhead, Ozzy et même Wishbone Ash) ; ainsi, Jimmy Bain se souvient de lui lorsque Jack E. Lee fait défaut à Ronnie James Dio qui, en rupture de Black Sabbath, cherche à fonder son propre groupe. De suite, cela forge une réputation / rentrer au service d'une personne qui a passé des années auprès de Ritchie Blackmore et Tony Iommi,on se dit que forcément, cette jeune recrue doit avoir du potentiel. (Sans oublier que le CV de Jimmy Bain mentionne, comme expérience, Blackmore également, et Brian Robertson).
Quand l'album de Dio, le groupe, sort dans les bacs, poussé par le titre éponyme et "Rainbow in the Dark" (tous deux en vidéo clip), Campbell se retrouve du jour au lendemain sous les feux de la rampe. Il devient même déjà, à 21 ans, une source d'inspiration pour de jeune apprentis métallovores. Suivent quatre années fastes, où Dio est immédiatement intégré au peloton de tête des groupes de Heavy-Metal, avec des albums restant plusieurs semaines dans les charts (particulièrement au Royaume-Uni et en Scandinavie), s'affichant parmi les têtes d'affiches dans les festivals.

     Suite à quelques dissensions avec Ronnie James, Vivian préfère plier bagage. Mais n'a aucun problème pour vite retrouver un emploi lucratif. Il rejoint Whitesnake qui est en train de finaliser l'album éponyme de 1987 (il ne joue que sur un titre). L'album fait un carton et se vend à des millions d'exemplaires (avec plusieurs hits). Vivian franchit un nouveau palier en terme de concerts à très forte affluence. Ce sont des stades entiers qui s'ouvrent aux USA pour la bande d'attifés et de permanentés. Seulement, une fois la tournée mondiale terminée, Sir Coverdale vire l'Irlandais.
Pô grave, Lou Gramm lui fait une petite place sur son second opus solo, "Long Hard Look". Toutefois, cette fois-ci, il n'est pas intéressé pour reprendre la route. 
Pourquoi donc ? Il aurait pu jouer la sécurité en restant avec Lou Gramm, dont le précédent opus avait fort bien marché. Et même dans le cas contraire, le chanteur trimbalait encore derrière lui l'aura de son précédent groupe, Foreigner ; un des plus gros vendeurs de Hard-FM de la planète. 
Parce que, justement, il est captivé par la démo que, suite à une rencontre, lui a remis un jeune groupe de Los Angeles.

     Enthousiasmé, il décide de se rallier à la jeune troupe. Certains n'auraient pas manqué de sauter sur l'occasion pour s'accaparer le groupe dans le seul but de s'en servir de support pour glorifier leur personne. Déjà en commençant par rebaptiser le groupe, parfois de son seul nom (afin d'éviter tout malentendu ...), ou en se contentant de le juxtaposer (dans le style "Dupond Lajoie's Trucmuche" ou "Machin Chose and Trucmuche"). Vivian Campbell, lui, a préféré, humblement, l'intégrer en qualité de simple membre. 

D'ailleurs, la photo de présentation du disque, si ce n'est qu'il est au premier plan, ne comporte rien de flagrant pouvant indiquer qu'il s'agit du nouveau groupe de Campbell. Et encore, il faut vraiment mettre le nez sur la photo du livret pour qu'on puisse le reconnaître. Au contraire de ce qui a pu être souvent écrit, Vivian Campbell n'est pas le leader du groupe. Il s'est juste contenté de le rejoindre. Certes, c'est irrécusable : il est le facteur qui a permis la réalisation de ce disque, et d'être pris sous l'aile d'une major. Mais la musique, essentiellement, est le fruit de Rob Lamothe. L'homme, chanteur, guitariste et claviériste, écrit la totalité des paroles (à l'exception d' "America" et de "Water from the Moon" qui sont écrits à deux mains avec Vivian) et compose la grande majorité de la musique. Si leader il y a, ce serait plutôt lui.

     Mais qu'a donc ce groupe d'exceptionnel ? A première écoute, rien de vraiment particulier, si ce n'est de se démarquer des collègues qui squattent MTV et la radio.
Déjà, il y a la voix de Rob Lamothe. Assurément l'attrait premier. contrairement à la grande majorité de ses pairs, il n'est ni un brailleur, ni un hurleur. Plutôt que de passer en force, il préfère l'émotion. Ce qui le rapproche d'une certaine manière des chanteurs de Soul. Toutefois, son timbre enfumé, faiblement éraillé (papier abrasif 180), mat et sourd le rapproche plutôt des chanteurs de Heavy-rock des 70's, ceux que l'on considérait justement très marqués par la Soul. Soit, peu ou prou, dans le chemin tracé par les Paul Rodgers (la première manifestation de Lamothe, avec des "Whoah ooh whoah oh", est très significative), Bobby Harrison (Freedom, Snafu), Kelly Green (Frijid Pink), Donnie McCormick (Eric Qunicy Tate), Eddie Vedder, et même David Coverdale. Des chanteurs qui n'ont pas besoin de s'époumoner, de s'arracher les cordes vocales, pour paraître virils, pour coller à une musique crue et plutôt velue. Rock.
On sent son implication, il est totalement concerné et absorbé par le sujet de ses chansons. On sent également la fragilité émotionnelle d'une personne sensible, émotive. Un musicien partagé entre une sensibilité hippie et une attirance pour le Heavy-rock.
   

 Ensuite il y a la basse de Nick Brophy. Percutante, claquante, perçant le mix sans excès de notes. Capable de s'imposer avec un minimum de notes, mais également capable de longues phrases coulées, fluides, bien groovy. On pense parfois à Greg Ridley (Spooky Tooth, Humble Pie). Jamais métronomique, il apprécie les parties évolutives, changeantes. Ce que l'on remarque d'entrée, avec le titre d'ouverture,
 "Whisper", qui débute seul sur rythme binaire, puis complique doucement la chose, presque insidieusement, en douceur. Pour finir sur des lignes élastiques, presque funky. Surtout, il ne ressent pas le besoin de jouer quelques licks techniques ou flashy (à la Spïnal Tap) ; histoire de montrer de quoi on est capable. Du reste, les démonstrations ne font pas partie du style de la maison. Enfin, on laisse ça au sniper : l'Irlandais.

     La musique favorise les rythmes modérés, assez lents même, dans le style Blues et Hard-blues. Les tempo rapides, effrénés, sont bannis. Seul le final de "I Believe" se transforme en comète folle passant à pleine vitesse à travers la stratosphère, à la suite de laquelle Vivian lâche des langues de feu qui font vaciller la nuit profonde de l'espace. On regretterait presque qu'il n'y ait pas d'autres moments de bravoure de cet acabit, tant ce final grille tout sur son passage.
Pas de slow ou de ballade non plus. A la limite "Baby Blue", vaguement Soul-blues, pourrait faire office d'instant langoureux, apte à se rapprocher d'un être aimé. C'est chaloupé, néanmoins ça dépasse parfois le "30 à l'heure", la vitesse conseillée pour ce genre d'exercice. Quoi que pour un slow un tantinet torride, interdit aux mineurs, ça doit le faire. "... now you don't have to baby bluuUUue ; can you understand a little boy will be man ...".

     Là-dessus, on s'en serait douté, se greffent les interventions systématiquement pertinentes de Vivian. Que ce soit les soli incendiaires, les chorus lyriques, les licks décisifs et mortels de chasseur-de-primes, tout est en adéquation et hisse les morceaux vers le haut. Comme par miracle, parce que parfois Vivian semble au bord de la sortie de route en négociant un tournant épineux à vive allure, en quatrième ou cinquième. Comme si les années Dio l'avaient marqué à jamais, le conduisant droit à l'accident. Et puis, tel un as du volant, un magicien des rallyes, on ne sait trop comment, il s'en sort vainqueur dans une manœuvre éblouissante. Parfois, il envoie des rayons de lumière intersidéraux, fendant le vide stellaire, et procurant chaleur et vie au plus froid des satellites perdus ("Big House", "Holy War"). Mine de rien, sans jouer les fanfarons tels Nugent et Malmsteem, avec ce disque, il peut légitimement être introduit dans le cercle restreint des authentiques guitar-heroes. Non, pas celui de chez Disney qui accueille le premier clampin alignant des gammes à fond de train

   Pour finir, il y a les chansons dont les paroles sortent des sujets rabâchés du Heavy-Metal et du Heavy-rock. Point d'histoires de dragons, de démons, de mages et autres gloires au Rock propres à Dio, ni rien de misogyne, de salace, en dessous de la ceinture, cher à Coverdale. Cela a dû lui faire l'effet d'un bain dans un torrent glacé d'altitude. Ça requinque et clarifie l'esprit.

"Brother to brother, man to man, children dying in the promised land ... Born in chain (I can't break free), fire coming down like rain. You've forgotten what you're fighting for standing in the fire (I can't break free). Walkin' on the high wire. You win the battle but you lose the war" Holy War.
"Tommy got a medal in the war. He never wears it. Man's got a hole in the dead. Nobody aches. Tommy hears voice at night, nobody's there. He'll never get used to bein' half a man ... " Spooky. Doucement contestataire. "The old man works in the shipyard, the money's tight and the works is hard... He wants his children to be free. There's more than one kind of slavery, just look me ! Freedom rings like au hurricane, America you were the promised land. Don't turn back on a lonely man when he cries, America... giving up his blodd and tears. Now he knows he's going home to the only freedom he will ever know" America.

     Ce "Riverdogs" est une borne délimitant la fin d'un temps et le commencement d'un nouveau. Le temps qui est sans être, le temps dont on ne sait ce qu'il est tant qu'on n'en parle pas, mais dont on ne peut plus rien dire dès qu'on nous interroge sur lui ... 😒 désolé ... Il pourrait représenter la fin d'un Hard-FM ampoulé, boursouflé d'effets synthétiques nihilistes, et l'entrée vers le concept d'un Rock qui parvient à se décomplexer,à se débarrasser d’artificiels oripeaux afin de retrouver une enveloppe saine et organique. Une saine mentalité aussi. Une désinhibition qui lui permet de faire fi des tendances, pour développer un Hard-rock qui n'a aucune réticence à cultiver un aspect  mélodique. Qui a bien suffisamment de caractère pour éviter de tomber dans la facilité en sucrant le tout par des artifices. Rien à voir avec ce que l'on appelle - peut-être à tort, juste un autre terme commercial - le A.O.R. (Adult Oriented Rock). Il y a bien quelques parties de claviers, cependant il faut se munir d'un stéthoscope pour parvenir à les déceler. Mélodique, oui, et toujours franchement Rock, Heavy-rock. 

     On pourrait rapprocher cette galette de celle de Tangier, "Four Winds", de l'année précédente. Cependant, la voix de Bill Mattson, bien qu'ayant des similarités, paraît plus forcée ; de plus, dans l'ensemble, la musique a une odeur de Southern-rock FM inexistant chez Riverdogs
Riverdogs a plus de cooltitude, de classe naturelle. Il donne la sensation d'un groupe intelligent.
Il ne fait pas du Heavy-rock pour faire du Heavy-rock. Soit, il ne s'efforce pas de suivre les impératifs d'une discipline trop définie. Ou d'appliquer une recette. 
On retrouve ainsi quelque peu l'esprit des groupes de la première moitié des années 70's qui ne s'interrogeaient guère pour savoir si leur musique suivait une ligne directrice ou non. 
Quelques similitudes avec Rought Cutt, du moins avec les morceaux les plus tempérés de ce dernier ; et notamment avec le chanteur Paul Shortino, même si le registre vocal de ce dernier se complaît bien plus volontiers dans un Heavy-rock de poseur-macho à crinière
 

   En fait, Riverdogs serait une sorte de Bad Company plus moderne, qui aurait rajouté à ses sources d'inspirations le Hard des années 80.


     Malheureusement, Vivian ne s'est pas éternisé dans le projet. Finalement, il n'a pas dû supporter la réduction du flux numéraire. Il part retrouver son dernier employeur, Lou Gramm, avec qui il fonde Shadow King. Groupe d'un seul album éponyme, nettement plus commercial.
En 1992, il rejoint Def Leppard, en remplacement de Steve Clark, décédé un an plus tôt. Emploi bien plus lucratif. 

     La bande est contrainte de continuer sans Vivian. Nick Brophy passe à la guitare, secondant Lamothe. Mais CBS les lâche. Un second disque, "Bones", sort en 1993 sur un petit label, Dream Circle Records (le label de Vanden Plas). Inégal, et malgré encore de grands moments de pur Heavy-rock ("To Let Go", "Devil", "The Man is Me", "This Ain't Love"), c'est dans l'ensemble - relativement - plus conventionnel. Bien que les guitares y soient onctueuses, celle, flamboyante, de Vivian Campbell manque. L'album mérite tout de même largement le détour.

     Cependant, Vivian éprouve tout de même de la nostalgie. C'est probablement le groupe le plus consistant auquel il ait participé. Profitant du sommeil de Def Leppard, Lamothe, Brophy, Danzeisen et Campbell se retrouvent et jouent ensemble pour quelques concerts commémoratifs. Un nouvel album inespéré, avec le line-up original, sort en 2011.
Les vieux fans trépignent d'impatience mais la découverte du dernier cru leur laisse un goût amer. Loin de vouloir refaire le même disque, d'utiliser la même recette, le collectif propose une musique bien différente. Quelque chose entre de la Pop-rock sombre, un grunge guindé et un Heavy-rock pessimiste, morose. Les instants les plus joyeux se rapprochant d'un Cheap-Trick ... plus terne. (on force un peu le trait ...). Si le disque éponyme, en dépit de certains textes trahissant un regard désabusé sur la société, est une bouffée de fraîcheur, "World Gone Mad", le dernier né, est chargé de spleen. La différence est si forte, si brutale, que nombreux sont ceux qui le délaissent, le renient. voire l'oublient. Pourtant, il n'est pas dépourvu de qualités, même s'il ne faut pas compter sur lui pour vous mettre la pêche ou vous remonter le moral. Au contraire du premier. Pour l'apprécier, il convient de l'écouter à l'aveuglette, dans l'ignorance du passé du groupe.

    Ensuite, pour faire court (paraît que c'est déjà bien long ... on a dû faire des coupes, mais la version longue' sortira dans un format Deluxe, dans un coffret, avec des versions alternatives, bourrées de fautes), Vivian doit se battre contre un cancer, mais reprend tout de même la route avec Def Leppard, avant que sa fameuse tignasse bouclée et noir-corbeau ne repousse. Le groupe se remplit à nouveau les poches avec son dernier disque studio en 2015 (n°1 aux USA). Courant 2016, Vivian, une fois de plus, retrouve ses potes de Riverdogs. Un prochain disque, "California", est prévu pour juillet 2017.

     De son côté, Rob Lamothe paraît avoir dû affronter des démons intérieurs. Sur certaines photos, il est méconnaissable. Il suit une carrière solo intéressante (hélas, ses disques sont plus difficile à dénicher que des champignons - comestibles - sur un boulevard). En 2003, il resurgit dans un duo avec Graig Erickson baptisé The Voodoo Brothers. De cette réunion nait un disque : "Ride". Superbe disque de Blues sulfureux et volcanique.

     Comment un tel disque a-t'il pu être oublié? Une erreur de marketing ? Un défaut de promotion ? Peut-être. Cependant, le contenu de ce disque est suffisamment bon pour se passer de toute publicité. Mais cela, malheureusement, aurait été valable si l'on vivait dans un monde sain , où les gens se feraient avant tout une opinion par eux-même, et non celle qu'on leur impose. Parce que, dans le genre , ce Riverdogs est probablement ce qui a été fait de mieux en cette année de 1990. Certes, dans le style Rock-dur, on retrouve "Shake your Moneymaker" des Black Crowes, "Pornograffity" d'Extreme, "Faith, Love, Hope" de King's X, "Heartbreak Station" de Cinderella, "Seven Turns" des Allman le retour, "Blue Sky Mining" qui mit le feu dans les chaumières avec son hit "Beds are burning", "Brick by Brick" de l'Iguane, le sursaut des Germains avec leur "Crazy World", voire le recyclage des trois barbus et le casse des Damn Yankees. Même les lutins australiens ont pris tout le monde par surprise avec "Thunderstruck" qui a projeté "The Razor Edge" dans la zone platinium. Il y en a d'autres, assurément, mais jamais ce Riverdogs,  qui reste absent de toutes "play-lists" et autres "Top albums". Pourtant, c'est indéniablement une grande réussite.





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5 commentaires:

  1. J'aime bien. Mélodique et pêchu. Un petit côté power pop, non? Sais pas si je vais pas me l'offrir.

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  2. Power-Pop ? Mmmm .... difficile à dire. Il y a effectivement des refrains que l'on pourrait qualifier de mnémonique, cependant cela me paraît plus profond. Il n'y a pas le côté léger et insouciant de la Pop. On peut néanmoins déceler - en fouillant bien - quelques onces de Cheap-Trick. Mais là encore, on peut dire qu'il y a une sensation bluesy que n'a pas le groupe de Rockford.
    Ce premier disque de Riverdogs a parfois été classifié de Rock FM ; probablement par rapport à sa facette mélodique assez prononcée. Il est vrai, là aussi, que l'on pourrait relever quelques plans et mouvements que l'on attribuerait Foreigner dans ce qu'il a pu faire de plus franchement Hard-rock (notamment quand Mick Jones se lâchait en concert).

    Le disque est en version intégrale sur leutube.

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  3. Ah tiens ça fait plaisir! Le genre de disque que t'as l'impression d'être le seul à connaitre, le trouver formidable en se demandant si tu vis pas dans un monde parallèle...
    Il me semble l'avoir chroniqué dans une vie antérieure sur un site peuplé de psychopathes( pas que, mais quand même...)

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    1. - T'inquiètes Juan, j'en connais d'autres qui le trouvent formidable. A commencer par celui qui, à l'époque, me l'avait fièrement présenté comme le disque du mois, voire plus.
      - Les psychopathes ? Je n'aurais jamais cru qu'il y en avait autant avant l'"avènement" du net. :-)

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  4. gege_blues6/6/17 09:41

    J'ai entendu chanter Rob Lamothe la première fois sur l'excellent album du guitariste texan Craig Erickson (& The Voodoo Brothers) sorti en 2003. Riverdogs, c'est très bon !

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