samedi 8 avril 2017

Jean SIBELIUS – Symphonie N°2 – Okko KAMU (1970) – par Claude TOON



- Sobre, mais jolie jaquette M'sieur Claude ! Deuxième chronique consacrée à une symphonie de Sibelius le finlandais, sans compter celles dédiées au concerto pour violon…
- Oui Sonia. Si tous les pays scandinaves ont leurs compositeurs portes drapeaux, Sibelius est la figure la plus marquante à la fin du XIXème siècle et au début XXème
- En effet, j'ai suivi tout cela : Grieg en Norvège, Nielsen au Danemark, Kurt Atterberg en Suède ! Z'avez vu hein ! Par contre Okko Kamu est un nouveau nom dans le blog…
- Okko Kamu est un chef finlandais découvert au début des années 70 par Karajan qui lui proposa de graver en duo une intégrale des symphonies de Sibelius. Du jamais vu !
- J'ai lu dans vos articles que le maestro autrichien n'avait pas son pareil pour mettre le pied à l'étrier à des jeunes talents. L'histoire a confirmé son flair ?
- Oui, si le Okko Kamu est un homme peu médiatique, son travail sur la musique nordique est exemplaire. Une gravure rude mais poétique sans aucune ride…

Okko Kamu
Herbert von Karajan avait déjà gravé pour EMI avec le Philharmonia une seconde symphonie de Sibelius au tout début des années 60. La médiocrité du son ne rendait pas hommage au chef particulièrement talentueux dans ce répertoire.
Le chef au sommet de sa renommée avait créé un concours international de direction d'orchestre portant son nom à Berlin : Concours Herbert von Karajan de Berlin. On peut ironiser sur l'ego de la démarche mais, pour le lauréat : joli tremplin. En 1971, le désormais très connu Mariss Jansons remporte le prix, on connait la suite… En 1969, un tout jeune homme de 23 ans, venu des brumes finlandaises, remporte le prix. Son nom : Okko Kamu.
Dans les années 60, DG, le label qui engrange sans relâche la discographie pléthorique de Karajan ne propose aux mélomanes aucune intégrale des symphonies de Sibelius par un seul chef, contrairement à CBS, DECCA, EMI, etc. L'évolution du postromantisme à la musique moderne imaginée par Sibelius n'a pas, à mon sens, d'équivalent dans l'histoire de la musique hormis Beethoven. Karajan souhaite n'enregistrer que les quatre dernières, les plus novatrices. Il confie au jeune Okko Kamu l'enregistrement des trois premières. C'est un succès critique et cette intégrale à deux baguettes fait toujours autorité et est même la seule compilation disponible pour le label à l'étiquette jaune !
Je précise une évidence pour la forme : la captation de la symphonie en 1970 par Okko Kamu aura lieu avec la Philharmonie de Berlin, l'orchestre de compétition confié au jeune poulain par son mentor, conseils à la clé…
Okko Kamu a vu le jour en 1946 dans une famille de musiciens. Il apprend dès quatre ans le violon et intègre l'Académie Sibelius à 6 ans (L'équivalent du Conservatoire supérieur de Paris en Finlande). A 18 ans, il crée un quatuor à cordes avec quelques condisciples. Le compositeur et chef d'orchestre Leif Segerstam devient son ami et le persuade de devenir chef d'orchestre, même de manière autodidacte.
De 1971 à 1989, il occupe les postes de directeur des grands orchestres finlandais mais également d'Oslo. Depuis, il se produit avec de nombreux orchestres de toute la planète, de Singapour à Lausanne… Sa discographie offre une large place à la musique scandinave.
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A droite : Kajanus et Sibelius (Akseli Gallen-Kallela - 1897)
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Lors de son apprentissage, Jean Sibelius tentera de rencontrer Brahms, en vain. Point commun entre les deux compositeurs : l'écriture de symphonies purement instrumentales intervient tardivement dans leurs productions. Certes, dès 1892, Sibelius jette les bases de son art orchestral dans la très réussie Kullervo-symphonie, grand poème épique à programme, inspiré librement d'une saga nordique, avec solistes et chœur. Lors de ses fréquents séjours en Allemagne, il entend la si mal aimée et bricolée (à l'époque) 3ème symphonie de Bruckner qui lui fait une forte impression. Ce n'est qu'à 34 ans, en 1899, que le compositeur écrit sa 1ère symphonie, très postromantique, qui connaît un succès immédiat, tant critique que public.
Étrangement, le parcours symphonique de Sibelius ne va durer qu'un quart de siècle puisque la 7ème symphonie, aux cinq mouvements enchainés et à l'écriture déroutante, clôt le cycle symphonique en 1924 alors que son auteur a encore 33 ans à vivre ! Une ébauche d'une 8ème partition ne sera jamais achevée. Sibelius ne composera plus guère en général, comme si son désir créatif s'était éteint…
La seconde symphonie va commencer à voir le jour en Italie en 1901. Le musicien séjournait alors sous le ciel gênois à l'invitation du baron Axel Carpelan qui sera le dédicataire. Certains commentateurs raffolent des surnoms pour les symphonies, et ce grand ouvrage achevé en 1902 en Finlande s'est vu affublé du sous-titre "Italienne". Surnom qui n'a aucun sens à l'écoute de cette musique à l'indéniable influence scandinave, à ce goût du grandiose, plutôt à l'opposé de la gaieté un peu folk du style italien. Par ailleurs, la Finlande connaît en ce début du XXème siècle des troubles politiques importants du fait de l’oppression russe, et j'anticipe l'analyse en affirmant que certains passages peuvent être ressentis comme un hymne à la patrie de Sibelius (dans le bon sens du terme).
Alors que l'orchestration des symphonies ou poèmes symphoniques de Mahler et Richard Strauss ne cesse de s'enrichir, notamment au niveau des percussions, celle de Sibelius reste très classique. C'est à peu de chose près celle de Bruckner dans la 3ème symphonie qui l'avait conquis : 2/2/2/2 – 4/3/3 + tuba + cordes et timbales. 
Sibelius restera fidèle à cette simplicité de l'instrumentation dans ses compositions ultérieures.
La première aura lieu en mars 1902 sous la direction du compositeur. Plusieurs concerts à guichet fermé ! Son ami Robert Kajanus, compositeur et chef d'orchestre défendra avec énergie l'œuvre et réalisera le premier enregistrement en 1930.
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Pour mieux cerner l'homme Sibelius, voir la chronique consacrée à la 4ème symphonie (Clic).
Les indications de tempos sont très détaillées dans la partition, je n'en donne que l'intitulé principal.

1 – Allegretto : Le cheminement feutré et pourtant allègre aux cordes confirme ce goût de Sibelius pour les ballades musicales forestières, l'errance sous une aube dorée illuminant les résineux et les flots des mille lacs finlandais. Les violoncelles sont divisés en deux groupes tout comme les altos lors d'une brève réexposition de ce motif qui introduit un chant bucolique des hautbois et des clarinettes. Là encore des pairs de bois en duo jouant des accords aux accents villageois… Pourtant, contrairement à un Bartók ou à un Dvorak dernière manière, Sibelius imagine ses propres mélodies ; se refusant d'adapter des chants populaires. Un lointain appel des cors conclut cette entrée en matière, cette expression de l'amour d'un artiste pour les paysages et la culture de son pays alors agressé par la Russie. Nous écoutons de la musique pure a contrario d'un poème symphonique aux accents folkloriques. [1:04] Un nouveau bloc thématique s'impose, élégiaque, avec ses thrènes aux violons et ses trilles aux flûtes. L'art de Sibelius consiste à faire apparaître des éléments mélodiques variés ici et là, à proposer des transitions du phrasé d'une grande imagination tout en respectant une rigueur de construction qui facilite l'adhésion immédiate de l'auditeur. [3:35] Le premier développement se voudra épique et combatif. Ce sera ainsi le secret de Sibelius d'assurer des contrastes affirmés et très lyriques dans tout l'allegretto. Inspiration logique : la Finlande est le pays des sagas et des légendes tragiques fascinant Sibelius : Kullervo, Lemminkäinen, le monde de Thor et de Odin, les dieux barbares… La direction déliée d'Okko Kamu accentue la rudesse du propos par un staccato viril tournant le dos aux excès d'un romantisme suave absolument hors de propos, mais parfois entendu dans cette symphonie. Et puis quel orchestre que la Philharmonie de Berlin en ces années de règne absolu de Karajan. La prise de son dynamique, avec une aération prononcée entre chaque pupitre, ne fait qu'exalter la force évocatrice de cette musique.

2 – Tempo andante : [9:30] Après avoir respecté librement la forme sonate dans l'allegretto, Sibelius n'hésite pas à donner à l'andante une architecture rhapsodique, à juxtaposer des idées diverses et opposées sans pour autant perdre le fil cohérent du propos. L'andante commence sévèrement par des pizzicati oppressants aux violoncelles et aux contrebasses. 
Défense du sampo (Akseli Gallen-Kallela - 1896)
[10:42] Un premier thème noté lugubre sur les portées est entonné par les deux bassons divisés et chantant à l'octave. Toujours ce souci de recourir à des accords aux sonorités mystérieuses avec un orchestre pourtant très traditionnel. Un léger roulement des timbales accentue le pathétisme ambiant. La forêt s'est assombrie, métaphore musicale du sentiment d'oppression du peuple finlandais. Par deux fois les cors interviennent et concluent douloureusement cette procession empreinte de gravité. [12:16] Nouveau groupe thématique avec l'arrivée de la clarinette et du hautbois et surtout des déchirants traits de cordes et de cuivres. Sibelius se veut rageur voire vengeur. [14:40] À ce passage héroïque et guerrier succède une calme méditation, un retour à une vision plus idyllique de sa patrie telle que l'on pouvait l'entendre dans l'allegretto.
Dans ce mouvement si farouche vont se succéder d'autres épisodes, tantôt descriptifs, tantôt furieux. On peut légitimement penser à un poème symphonique épique nourri du folklore et des récits violents si chers à la culture finnoise. L'orchestration se révèle plutôt concertante avec de rares tuttis. On apprécie cette élégance à une époque où un Richard Strauss surcharge, certes avec brio, ses poèmes symphoniques.  La coda, très travaillée, résume à elle seule les virulents contrastes de l'andante, avec ses syncopes glaçantes, ses trilles des vents, ses exhortations des cuivres, techniques d'écriture et d'orchestration prolongeant jusqu'au point d'orgue le conflit entre la noirceur et l'espoir qui sous-tendent le mouvement. La direction impétueuse d'Okko Kamu témoigne d'une volonté sans concession de traduire la passion exacerbée habitant la partition.

3 – Vivacissimo : [25:15] Très allant, le scherzo apporte une lumière nouvelle, plus guillerette. Là encore, peu de legato langoureux. Il est étonnant de comparer l'extrême animation de cette composition avec les longues phrases élégiaques de la sombre 4ème symphonie. Comme pour me contredire, le bref trio de quelques mesures fait appel justement à une mélancolique mélopée aux cordes. Un intermède crépusculaire. La composition demeurant soucieuse de requérir une orchestration déliée, un solo de violoncelle accompagne une pesante marche chaotique vers le long final, sans enchaînement…

4 - Allegro moderato : [31:50] Pour sa seconde symphonie, Sibelius voit grand, à l'instar d'un Bruckner. Une première partie dansante établit un lien avec les accents pastoraux rencontrés dans l'allegretto. [34:27] Les premières mesures scandées d'une longue, progressive et inexorable marche se dessinent. Tout le final va se construire sur ce rythme vers une forme d'apothéose. Pour éviter toute lourdeur, il sera entrecoupé de courts passages et de solos instrumentaux divers, erratiques et enjoués. Ce type de conclusion est difficile à maîtriser car apparaît souvent comme répétitif, processionnaire et un peu vain. Ici, les éléments s'entrecroisent de manière ludique, l'orchestration évolue sans cesse, les accentuations et la dynamique nous entraînent dans un cortège brillant, un rien glorieux, mais jamais emphatique. Il se dégage une force minérale de ce final qui, dans cette interprétation, nous cloue au sol (ou sur le canapé). Un brin de folie extatique… L'une des symphonies majeures du XXème siècle, mais encore si mal connue dans nos contrées. (Partition)
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Dès 1930, les symphonies de Sibelius ont connu l'honneur du disque, notamment avec Toscanini et surtout avec Serge Koussevitzky. Ce chef légendaire d'origine russe mais ayant dirigé pendant un quart de siècle l'orchestre symphonique de Boston (1924-1949) réalisera le premier enregistrement de la 7ème symphonie en 1933 à la BBC. Il devait le faire aussi pour la 8ème qui ne sera jamais écrite… le 29 novembre 1950, en tournée à Helsinki, électrisé par un public gagné à la cause de Sibelius, gloire nationale toujours en vie, le chef sous hallucinogène signe une interprétation incantatoire et survoltée. Hélas, le LP réédité dans les années 70 n'existe pas en CD. Le son est acide – ce sont les débuts du microsillon monophonique – mais c'est une expérience qui fait monter la tension dangereusement (marché d'occasion du vinyle – 6+/6). Nota : Okko Kamu approche à sa manière et avec une qualité de son exceptionnelle cette folie…
Quelques autres coups de cœur parmi les 8 versions sur mes étagères. L'intégrale de John Barbirolli, avec son orchestre de Hallé, reste un modèle de clarté, de dynamisme, de distinction, sans outrance (Warner – 6/6). Enfin, impossible de ne pas parler de Colin Davis auteur de 3 intégrales, une à Boston, deux avec l'orchestre symphonique de Londres dont la seconde, de 1995, est la plus exemplaire, l'élégance de la direction du chef anglais faisant miracle dans ce répertoire. Le coffret de 7 CD comprend la quasi intégrale de la musique symphonique de Sibelius, sa meilleure prestation pour une bouchée de pain (RCA – 6/6). Aucun livret par contre, mais à moins de 10€ en import… On pourra ajouter Maazel à Vienne, Bernstein à New-York plutôt qu'à Vienne (tempos trop narcissiques) et Guennadi Rojdestvenski.

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La symphonie interprétée par Okko Kamu, puis une curiosité : la première gravure de Robert Kajanus, avec des tempos frénétiques (moins de 40 minutes au lieu de 47). Bon, le son date de 1930, on n'entend pas tout, mais quelle pêche !!



6 commentaires:

  1. Ah, Sibelius! Dont j'ignorais l'existence jusqu'à la lecture d'une précédente et ancienne chronique. Comme j'avais réussi à le placer dans une conversation, on me regarde désormais avec un respect teinté d'un peu d'inquiétude. Encore merci.

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    1. Une bonne dizaine de chroniques consacrées à Sibelius sont encore à venir (réparties sur des années).
      C'est vrai que pour "pécho" c'est risqué, mais va savoir, si un jour tu rencontres une violoncelliste finlandaise qui parle français (c'est rare) ou anglais, ça peut être une opportunité :o)

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  2. Je l'avais déjà dit, mais c'est ma voisine, prof de musique, qui m'entend taper sur mes fûts toute l'année et qui a été un peu scotchée quand j'ai évoqué Sibelius.

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  3. Excellent billet, comme toujours ! Mais 8 versions seulement ! Tu es un petit joueur ;-) !!! Je dois en avoir une bonne vingtaine au moins, mais Sibelius est l'un de mes absolus chouchous !!! Il tarda d'ailleurs à être appécié en France, où la remarque de René Leibowitz : "Sibelius est le plus mauvais compositeur du monde" fut longtemps prise au sérieux...
    Pour cette deuxième symphonie, il est utile de noter que la version de Koussevitzky est en effet, assez déjantée, surtout qu'il réécrivit la partie de timbales dans le finale, mais, dans cette optique totalement débridée, je te recommande la version d'Anthony Collins, encore plus marquante -et avec la réécriture de la partie de timbales, jouées par un timbalier un peu fou en plus :-) -, et celle de Robert Kajanus, absolument remarquable -excellent transfert à tout petit prix chez Naxos-.
    Il est important de noter aussi l'évolution de l'interprétation de Sibelius au tournant des années 60, où les chefs se sont tournés vers des tempi progressivement toujours plus larges, modifiant radicalement l'approche de cette oeuvre.
    Avec la 5ème, la 2ème est sans doute la plus populaire des symphonies de Sibelius et elle reste d'accès facile pour appréhender ce compositeur génial mais encore assez méconnu dans nos contrées.
    Par idiomatisme, je proposerai les versions de Vanska, Inkinen -pas cher du tout- et Segerstam -je trouve Kamu un peu indolent dans cette version DGG-, mais surtout la remarquable version Storgards -BBC Orchestra-. De toute manière, Sibelius est un compositeur "inratable" et il n'existe guère de "mauvaise version", sauf peut-être Bernstein/Vienne.

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    1. "Petit joueur, petit joueur"… Déjà qu'en relisant mon papier, ma chère et tendre a levé les yeux au ciel… Nous n'habitons plus un appart' mais une médiathèque ;o)
      Merci pour tous ces compléments qui enrichissent le sujet Sibelius. Il n'y a pas grand-chose en langue française à se mettre sous la dent sur le net ! Oui, je connaissais la vacherie de Leibowitz, chantre du dodécaphonisme, alors qu'il n'est pas certain qu'il ait côtoyé un jour l'un des membres de l'école de Vienne. Le truculent et réactionnaire Antoine Goléa en rajoutait une couche lors des Tribunes des critiques de disques dans les années 60-70 : "Il n'y a rien dans cette musique"… Lui aussi ne voyait que par le sérialisme et disait à propos du rôle d'un R. Strauss dans l'histoire de la musique " Rien, très exactement !". Quant aux baroqueux comme Harnoncourt… je ne peux pas citer ses propos dans un blog de haute tenue rhétorique.
      Pour ma part, c'est le Chant de la Terre de Mahler qui détient le record du nombre de versions : 14. Tu vas me répondre que tu en as 50 :o)
      Point commun : nous sommes des boulimiques musicaux, une affection à ne soigner sous aucun prétexte.

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  4. Quand on aime, on ne compte par ;-) ! Je n'ai que 5 versions du "Chant de la Terre", et je préfère assez nettement Sibelius à Mahler par ailleurs...
    http://latelierdediablotin.fr/WordPress3/2016/12/mozart-renverse-un-palmares-2017-chamboule/
    Ce que j'ai le plus, ce sont les symphonies de Beethoven -24 intégrales + quantité de versions isolées- et ses sonates -au moins 16 intégrales + quantité de version isolées-, ainsi que le "Ring" de Wagner -18 versions + pas mal de "Walküre" supplémentaires-. Et aussi ;es "Goldberg" de Bach, l'une de mes oeuvres de chevet :-)
    Concernant Sibelius, il y a un très beau site ici : https://www.ainola.fi/eng_index.php mais il est vrai que sur le net francophone, c'est plus mince...

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