Il était une fois quatre hommes qui firent grande
impression en 1936 quand ils sortirent «A Night at the Opéra». Groupo, Harpo, Chico et Zeppo Marx
connurent la gloire avec ce film burlesque. La suite fut «A Day at the Race» avec le
même succès et… !!??
...1936 ??? Heu...! Désolé ! Il y a une petite confusion. Qui a mélangé mes fiches ?? Je
recommence tout à zéro.
- Luc ! Ne laisse
pas traîner tes fiches ciné sur mon bureau s’il te plaît !!! Grrr ! ☠ ϟ ¿ ♠ !!!!
Il était une fois quatre hommes qui firent grande
impression quand ils sortirent «A Night at the Opéra». Freddy Mercury, Brian May, John Deacon et Roger Taylor
connurent une gloire international avec cet album qui se vendra à plus de 9,5
millions de copies à travers le monde. La suite fût «A Day at the Race» avec le même
succès.
Pourtant faire le parallèle entre les frères Marx et Queen n’est pas évident. Groucho a devancé Freddy
Mercury(*) avec les moustaches. Dans un groupe, comme le bassiste et le
batteur sont complémentaires et doivent être à l’écoute de l’un et de l’autre, Harpo serait John Deacon
le bassiste muet qui n’ouvre jamais la bouche et Roger
Taylor : Chico le seul qui comprenne ce que ce dernier dit.
Pour ce qui est de Brian May, il aurait pu être Zeppo,
le gars droit et romantique. Mais stop ! Les comparaisons s’arrêtent la.
(*) Pour Freddy Mercury et Groucho Marx je ne parlerais pas de cigare à moustache, ce ne serais pas de très bon goût.
Avec «A Night at the
Opéra», Queen va jouer aux touche-à-tout. Plusieurs
genres musicaux seront expérimentés. Ils avaient déjà fait de la musique
baroque tendance victorienne avec «Queen II» et dans l’album
suivant «Sheer Heart Attack» ils
continueront leurs investigations dans le mélange des genres comme dans «Bring Back, ou That Leroy Brown» et son rythme charleston, de longues ballades mélodiques comme «She Makes Me»
et «In The Lap Of The Gods…Revisited»
qui concluront l’album. Mais le premier balbutiement de ce qui aurait pu être l’opéra
rock de Queen
sera le premier titre de la face B : «In
The Laps Of The God» avec ses différente parties et les vocaux
démultipliés, la marque de fabrique du groupe. Je soupçonne qu’en écrivant ce
titre, Freddy Mercury avait déjà en tête les
fondations du futur album à venir.
«A
Night at the Opéra» sera l’album de la consécration avec des morceaux qui
vont rester dans leur répertoire de scène pendant au minimum une décennie.
«Dead on two legs (Dedicated to…)», un titre
ou plutôt une lettre de haine de Mercury envers
leur ancien producteur Norman Sheffield auquel,
pendant quelques années, Freddy mercury va lui
dédier (Dedicated to…) une phrase assassine sur scène «A un véritable Motherfucker de gentleman»,
écoutez le live «Queen Live Killer»
avec le talking de Mercury et son bip-bip-bip de
censure.
«Lazing on the Sunday Afternoon» (Farniente
sur un dimanche après-midi), presque le nom d’un tableau de Édouard Manet, j’imagine bien les personnages du «Le déjeuner sur l’herbe»
en train d’écouter Queen. Une voix
que l’on croirait sortie d’un mégaphone alors que le micro était au fond d’un
seau en étain. Une chanson légère, fraîche et sympathique.
«I’m in Love With My Car» : un titre composé par
Roger Taylor, il prendra le micro et poussera sa
voix aiguë et éraillée. Ce n’est pas lui qui aime sa voiture, mais un des
roadies du groupe : Johnathan Harris. La
voiture que l’on peut entendre ronronner à la fin du morceau est une Triumph
TR4. Le titre lui sera dédicacé «Dedicated to
Johnathan Harris, boy racer to the end».
«You’re my Best Friend», le premier single de l’album
et classé au top ten, écrit par le bassiste et placide John
Deacon pour sa femme.
'39 sur scène |
«’39»
Une histoire bizarre sur une musique simili-skiffle. Des explorateurs du temps
qui partent pour un an et reviennent au bout de cent (Einstein et sa théorie de la relativité,
comme dans le film «Retour vers le futur II»). Chanté par Brian May sur l’album et par Freddy
Mercury sur scène, il sera un incontournable en live. Invité au domicile
de Groucho Marx, les membres du groupe lui chanteront ce
titre à cappella.
«Sweet Lady» Un titre trompeur («Fille Adorable»),
un morceau très rock avec des riffs ravageur de May
et de Deacon. Du parfait Made in Queen.
«Seaside Rendezvous» Il n’y avait que Freddy Mercury pour pouvoir composer un tel morceau. Tout
droit sortie des années 1920, un
morceau drôle et très bien construit. Imitation d’instruments à vent, quelques
paroles en français «Fantastic,
c’est la vie mesdames et messieurs…», du
kazoo et même des claquettes qui seront réalisées par Mercury
et Taylor en tapant avec leurs doigts sur la table
de mixage.
«The Prophet’s Song» mon titre phare de l’album, plus de 8 minutes ou Queen y étale tout son talent de
forçat du studio quant au travail de démultiplication des voix qu'au travail
sur bande. Brian May composera ce titre après un
rêve. Un morceau très sombre et qui flirte fortement avec le progressif. Les effets
en canon des vocaux de Mercury et la reprise de
May avec sa Red Spécial en font un des meilleurs titre de l’album.
«Love of My Life» écrit par Freddy Mercury pour son amie de l’époque Marie Austin, qui
restera aussi la seule femme de toute sa vie jusqu'à sa mort (Elle sera à son chevet quand il décédera). Brian May
délaissera sa guitare pour agrémenter le morceau en jouant de la harpe. En
live, ce sera principalement le public qui chantera le titre.
«Good Company» Après le charleston, voici Queen version
dixieland avec Brian May qui joue avec un ukulélé.
Guitare, piano, harpe, ukulélé, ce gars est un véritable homme orchestre.
« Bohemian
Rhapsodie» le plus gros morceau de l’album parce que le plus
mythique, celui qui a jeté un gros pavé dans la mare du rock’n’roll. Et je ne
sais pas par quel bout le prendre. Un titre qui a déjà fait tellement parler de
lui que l’on se demande s’il y a encore quelque chose de nouveau à dire dessus. Sortie
tout droit de l’esprit de Mercury, les musiciens
ont enregistré leurs parties sans savoir ce que donnerait le morceau une fois
fini. La section d’opéra qui relit la ballade à la partie Hard rock devait être
plus courte à l’origine.
Pendant l’enregistrement, la chanson a pris l’affectueux nom de «Fred’s Thing» (Le truc de Fred) et le titre est apparu que vers la fin des séances. Après, le reste n’est que la légende avec sa popularité et ses 9 semaines n°1 en Angleterre (En France, le titre n’a même pas été classé… !) et la fameuse reprise dans la fin de «Wayne’s World». Il y a eu aussi une multitude de reprise, mais toutes les citer serait long et rébarbatif.
Pendant l’enregistrement, la chanson a pris l’affectueux nom de «Fred’s Thing» (Le truc de Fred) et le titre est apparu que vers la fin des séances. Après, le reste n’est que la légende avec sa popularité et ses 9 semaines n°1 en Angleterre (En France, le titre n’a même pas été classé… !) et la fameuse reprise dans la fin de «Wayne’s World». Il y a eu aussi une multitude de reprise, mais toutes les citer serait long et rébarbatif.
«God Save The
Queen» Le seul titre qui n’aura jamais été écrit par un des membres
du groupe. Seulement Brian May sera crédité
comme arrangeur. Il jouera le morceau sur un ampli Deacy Amp fabriqué par John Deacon (Le bassiste avait un diplôme en électronique) à partir d’une
carte de circuit d’amplificateur trouvée dans une benne à ordure.
Il y aura une série de concerts dont le fameux
Earls Court à Londres le 6 Juin 1977
ou la plupart des titres des albums précédents et du dernier apparaissent sur
un DVD.
41 ans après sa sortie, «A Night at the Opéra» avec ses plus de 9 millions d’albums vendus et sa diversité musicale reste une page incontournable
dans la carrière de Queen et un classique du rock en particulier.
Pardon pour le désordre...
RépondreSupprimerJe dois faire un aveu. J'ai ressorti un best-of de Queen récemment. 17 titres, évidemment parmi les plus célèbres. Et y'en a eu beaucoup, de célèbres. Au bout du cinquième je commençais à en avoir marre ! Y peuvent pas faire une chanson pop normale de temps en temps ("pretty little thing"...), au lieu de nous bassiner avec leur polyphonie alambiquée ?!! Voilà, c'est dit, fallait qu'ça sorte !