Ouhlala ! La pochette qui tue ☹ ! Le patronyme qui fait peur ! Propre à un jeune groupe d'adolescents (attardés) ☹ ... Encore un truc de très bons musiciens mais qui hélas gâchent tout par des soli surgissant de toutes parts. De musiciens qui s'évertuent à rabâcher des poncifs et des plans poussiéreux, éculés depuis des siècles. Erreur ! Que nenni. Cet album est loin de sentir la naphtaline.
Quelle bonne surprise !
Fabrizio Grossi (au fond, L. Lopez) |
Ce Supersonic Blues Machine est le bébé de l'Italo-américain Fabrizio Grossi. Un Italo-américain qui s'est fait un nom en jouant auprès des Richie Kotzen, Steve Lukather, Michael Landau, Eric Gales, Frank Gambale, Tracii Guns, Slash, Neal Schon, John 5, Ice T, Gilby Clarke, Nina Hagen, Stevie Salas, George Clinton, et bien d'autres (dont des moins recommandables tels que Tina Arena, Sean Dogg, Cypress Hill). Mais aussi pour son travail de production, et/ou de mixage, pour Joe Bonamassa, Steve Vai, Paul Stanley, Dave Navarro, Alice Cooper, Glenn Hughes, Jerry Cantrel, Graham Bonnet, Robin Beck, Joe Lynn Turner, Eric Martin, House of Lords, James Christian, en plus des lascars déjà mentionnés ci-dessus.
Et souvenez-vous, l'homme qui était derrière le "Unusual Suspect" de Leslie West (clic-lien), plus ou moins en partenariat avec ce rescapé du Hard-blues 70's, n'était autre que ce Fabrizio.
Bref, ce Fabrizio là (Fab pour les intimes) n'est pas un débutant.
Probablement lassé de ses multiples collaborations où il reste finalement dans l'ombre, en dépit de quelques potos qui ont vanté ses mérites (notamment Nina Hagen, Steve Vai et Leslie West - représentant d'ailleurs trois univers différents laissant augurer un certain niveau d'adaptabilité -), il a ressenti le désir de monter un projet personnel. D'autant plus que la besace dans laquelle il accumulait les compositions qu'il se réservait, menaçait de craquer sous le poids. Avant qu'elles ne se fanent, il fallait leur donner vie.
C'est l'occasion d'une nouvelle aventure où il serait totalement maître de la direction musicale, où il n'aurait de comptes à rendre à personne. Sa rencontre avec Lance Lopez en 2012 sera définitive. Il a trouvé l'homme de la situation.
Tant qu'à faire, pourquoi prendre des risques, réduire les chances de réussite en s'alliant à de jeunes mousses non aguerris, alors qu'il a l'opportunité de s'allier à de vieux briscards au cuir tanné. Qui non seulement connaissent les ficelles du métier (du studio à la scène), mais qui font l'objet d'une certaine réputation.
Fab contacte des connaissances dont il connait la valeur pour avoir déjà joué avec eux. Lance Lopez, donc.Un guitariste Texan, et fier de l'être, qui dégaine sa gratte plus vite que son ombre pour flinguer l'auditeur par des soli incendiaires ininterrompus. Un gars qui a avalé des kilomètres de Johnny Winter, de Stevie Ray Vaughan, de Van Wilks, de Guitar Shorty, d'Hendrix et de Billy Gibbons, pour construire un jeu plutôt véloce mais bavard. Un riche vocabulaire mais qui manque parfois de retenue et de respiration.
Lance Lopez (oui, il parle à sa guitare ... pas vous ?) |
Et le batteur Kenny Aronoff au CV long comme un mois de mai. Le batteur de John Mellencamp (de 1980 à 1996), dont la frappe sûre, dure, sèche et franche a séduit d'innombrables artistes, devenant rapidement un des musiciens studio les plus prisés. Lui qui, dans sa jeunesse, a pourtant été amené à travailler pour Arthur Fiedler, Aaron Copland, et même Leonard Bernstein via l'Orchestre symphonique de Boston, est rapidement devenu une référence de la batterie Rock. Et un des batteurs les plus respectés. La longévité de sa carrière professionnelle y étant pour beaucoup. Son nom apparaît sur les disques d'artistes aussi divers que Ray Charles, Chickenfoot, Joe Cocker, Alice Cooper, B.B. King, Brian Wilson, Bonnie Raitt, Cinderella, Santana, Bob Seger, Walter Trout, Elton John, John Fogerty, Aldo Nova, Aaron Neveille, Avril Lavigne, Johnny Cash, Jon Bon Jovi, Smashing Pumpkins, Leslie West, Bob Dylan, Stoooppp !!! N'en jetez plus ! Bref, un crack. Un vrai de vrai. Respect.
Il affiche 63 ans au compteur et paraît encore frais comme un gardon (alors que paradoxalement, dans les années 80, avec Mellencamp, sa calvitie précoce aidant, il faisait plus que son âge.). La soixante fringante ? Le mot est faible.
Supersonic Blues Machine est le nom de ce super-groupe. Un patronyme qui annonce la couleur. Du Blues, oui, mais boosté, stéroïdé, copieusement alimenté en kérosène.
"Ah ouais, d'accord. J'vois le genre. Des apôtres d'un Blues-rock bourrin, les potards à onze et les doigts dans la prise, qui balancent des reprises à la file" ☢
Et bien non. Certes, ça ne fait pas dans l'innovation, mais cela parvient à avoir une personnalité propre. Bien que l'affiliation avec la famille d'un Heavy-blues-rock soit incontestable. Une espèce de maillon entre un Heavy-blues millésimé 70's et celui d'un Blues-rock du XXIème siècle. Du Blues made in USA, décomplexé, fier, bon enfant.
On pouvait craindre le pire avec un Lance Lopez capable de saouler en partant dans des soli fébriles et longuets sans prévenir.
Or, l'animal n'a jamais été aussi concis et réservé qu'ici. A t'il été muselé, ou plutôt tempéré par le boss Fabrizio ? Quoi qu'il en soit, on le redécouvre sous un jour nouveau où il s'affiche comme un gratteux pertinent et chaleureux, doublé d'un bon chanteur à la voix enfumée, aux cordes vocales soigneusement entretenues par de ponctuels gargarismes au bourbon. Un jour nouveau qui l'érige comme un guitariste-chanteur de qualité et de talent.
Kenny en pleine dédicace de sa biographie |
L'intro à la guitare folk, au dobro, suivant cette voix doucement râpeuse rassure. Point de débauche inutile. L'acoustique se marie à l'électrique, portés par une basse funky, et auxquels viennent se joindre des chœurs des Oompa-Loompas (1). Le groupe est un trio, mais Fab ne s'est pas gêné pour incorporer divers éléments extérieurs et enrichir son Heavy-Blues. Ainsi, des chœurs à la couleur Gospel-Rythmn'n'Blues marquée, sont bien souvent appelés en renfort, faisant pratiquement partie intégrante de l'ensemble. Une manière de radoucir le propos tout en l'enrichissant. Il y a aussi la présence de claviers (ou piano ou orgue Hammond), certes qui s'effacent derrière le trio de choc mais néanmoins bien en place.
Avec son épais carnet d'adresses, Fab connaît du monde. Et du beau. Ainsi, probablement autant pour se faire plaisir que pour créer une affiche aguicheuse, il a invité quelques amis à taper le bœuf.
A commencer par le révérend. Mister Billy Gibbons en personne, qui non seulement est venu poser sa voix desséchée par les vents caniculaires d'été du Texas sur un Heavy-boogie-rock aux fortes odeurs de goudron brûlant et de moteur customisé, et jouer un peu de guitare, mais a aussi apporté sa contribution sur "Running Whiskey". Ça respire alors comme un classique du trio texan dans ce qu'il est capable de faire de mieux en matière de Heavy-Boogie sans artifices. La jeune prodige Tal Wilkenfield (qui nous avait tous scotché avec sa collaboration avec Jeff Beck) est créditée aux côté de Grossi et Gibbons comme auteur.
Comme galvanisé par le passage du Reverend Willy G, "Bone Bucket Blues" emprunte le même chemin, s'épanouissant sur ce Boogie gras qui brasse les odeurs de bois et de métal. Avec l'harmonica de Jimmy "Z" Zavala.
Ensuite c'est au tour de Warren Haynes, qui depuis la mise en sommeil de Gov't Mule ne cesse plus les collaborations. Toute en humilité, il se fond dans ce "Remedy". Son timbre est assez proche de celui de Lance ; on sent juste le poids des ans en sus, et sa guitare se garde bien de toutes effusions intempestives.
"That's My Way" est l'occasion d'invité un autre Texan que l'on tendance à oublier de nos jours, bien qu'il fut un temps considéré comme le successeur de Stevie Ray Vaughan. Chris Duarte reste ici assez discret, loin de ses exploits démonstratifs d’antan, préférant user de bends de bulldozer hérités d'Albert King et de SRV. Ce puissant Hard-funk, où la basse, ici baveuse, limite fuzzy, prend ses aises, n'est pas vraiment le genre de morceau où l'on s'attend à voir surgir ce vétéran.
L'ex-enfant prodige de la guitare Hendrixienne, énième héritier du gaucher, Eric Gales, fait résonner sa pelles chargée d'effets de modulation dans un festival de crépitements de single coil grassement nourris de fuzz. Comme à son habitude, Gales a des difficultés à se contenir, à réguler ses excès de vitesse, devançant le tempo. La durée limitée de ses envolées permet de garder la saveur de Heavy-soul blues triomphant qu'est "Nightmares and Dreams".
Le survivant Walter Trout partage le chant sur le slow-blues "Can't Take it no More", où son timbre tranche quelque peu par une certaine gravité et autorité.
Dernier invité avec Robben Ford qui nous régale les esgourdes sur un second slow-blues, aux allures de ballades romantiques (dont le début évoque le slow à la ZZ-Top). En fait une reprise inattendue de "Let's Call it a Day" de Joey Sykes (ex-The Babys). Lance et Robben harmonisent leur six-cordes en tricotant de somptueux entrelacs lumineux, où il est difficile de discerner qui joue quoi (même si l'on subodore que Robben soit à droite). Robben y développe un jeu relativement plus heavy qu'à l'accoutumé - même si l'on reste dans le contexte de notes coulées et soutenues exigées pour un blues assez langoureux - . Soit plus proche des morceaux les plus enlevés du Renegade Creation (clic-lien) que de sa carrière solo (et plus particulièrement de ses trois derniers disques).
Seule autre concession aux reprises avec le fameux "Ain't no Love (in the Heart of the City)" de Bobby Bland (écrite par M. Price et D. Walsh). Exercice qui peut s'avérer périlleux, mais néanmoins fort bien réussi. Celle-ci n'est pas loin d'enterrer celle de Whitesnake. Certes, les chœurs y sont pour beaucoup, mais il y a aussi cette basse bien grave, qui procure une force et un groove inébranlable. Et puis, il faut bien le dire, mais la voix de Lopez est adéquate ; le bon et dur équilibre entre velouté et rugosité.
Six collaborations (sept en comptant l'instrumental "Whiskey Time (Running Extended Ending)" qui n'est en fait qu'un interlude ; certainement un extrait d'une chute de "Running Whiskey") sur treize morceaux. Ce n'est pas mal mais pas exagéré non plus. Surtout que les invités n'empiètent pas vraiment sur la couleur des chansons. Au point que leur absence ne devrait pas se faire ressentir outre mesure sur scène. La preuve : le passage d'une pièce avec invité à une sans, se fait sans heur. Il n'y a pas de différence justificative. On baigne dans la même ambiance. Dans le même creuset de Heavy-soul-blues expansif enrobés d'overdrive grassouillette, de basse fuzzy et de chœurs du Muscle Shoals Studio.
La photo, du verso du boîtier du CD, présente les trois lascars bien rieurs, visiblement heureux de leur coup. Ils le peuvent, c'est amplement justifié. Ils ont réalisé un disque plein de bonnes et suaves surprises. Comme avec ce final - the last but not the least - "Watchagonnado", une récréation vivifiante de Soul torride et de Funk trépidant. Prince rencontre Stevie Salas ; tous deux causent, descendent quelques verres, et, grisés, montent sur les planches et foutent le feu. On sort son cul du fauteuil et on se trémousse ne rythme (du moins on essaye). Une pièce de choix que l'on aurait préférait un peu moins courte.
A rapprocher de Barefoot Servant, Gov't Mule, Buddaheads, ZZ-Top, Kenny Wayne Sheperd, King King, Javier Vargas (suivant les années).
(1) Ben quoi ? Les Oompa-Loompas ! Qui ne connaît pas les Oompa-Loompas ?
Surtout ne pas dire du bien de Kenny Aronoff......tu vas t'attirer les foudres d'un certain Shuffle! D'ailleurs je serais pas étonné qu'il se manifeste, tu penses, Aronoff et Waynes sur le même cd! Pour ma part ce disque est une des grandes réussites de 2016 avec le récent Marcus King Band. Tu cites Javier Vargas, ouais mais celui d'il y a longtemps, depuis que le guitariste a mis au placard ses origines ibériques il donne dans le rock FM plus que dans le blues-rock? Me trompe-je?
RépondreSupprimerOui, effectivement. Pour Javier Vargas j'ai hésité à spécifier la période. Cependant, le dernier, Hard Time Blues, renoue à certains moments avec Latin-blues-rock qui illumine ses disques d'antan.
SupprimerMarcus King Band ? J'adore, en dépit de quelques lourdeurs Jazzy. Dubitatif au début, mais vite convaincu. Quelle voix !
Bon. Puisque JP a répondu à ma place.....Il ne manque plus que Springsteen sur le clip. Pour avoir une idée du boulet Aronoff, il suffit de regarder ce qu'il fait chez Fogerty. Il arrive à tout plomber, tout seul comme un grand.
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé le disque de Fogerty où il rejoue ses vieux classiques. "Wrote a song for Everyones".
SupprimerS'il s'agit de ce disque, je ne crois pas qu'il faille être impérativement un excellent batteur pour reprendre du matériel de Creedence (cependant, je ne suis pas batteur).
Toutefois, je dois admettre qu'à aucun instant le jeu de Kenny n'a retenu mon attention. Je m'en étais fait la réflexion en écrivant l'article. Ce n'est pas que le jeu d'un batteur doit nécessairement se montrer exubérant ou flashy (même pour un guitariste), mais dans un trio, on s'attend toujours à ce qu'il nous "accroche l'oreille". Ici, ce n'est effectivement pas le cas.
La raison première étant peut-être tout simplement l'orchestration d'ensemble qui sonne bien moins comme un trio qu'un quintet.
Pourtant, tout comme JP, je me souviens avoir séduit par son jeu sur les disques de Mellencamp des années 80.
Ah qu'est ce que je disais! J'ai souvenir d'un disque de John Mellencamp "Lonesome Jubilée" son meilleur à mon avis, sur lequel Aronoff faisait merveille, mais bon je vais rester humble, je ne suis pas batteur moi........!!!!
RépondreSupprimerLonesome jubilee, son meilleur album? Je me gausse...C'est justement le début de la fin, avec accordéon , crincrin et roots à tous les étages. Le meilleur c'est bien évidemment Uh-Huh (avec l'imparable Play guitar) suivi de Scarecrow. Le duo Crane/Wanchic mène encore la barque à grands coups de riffs hargneux. Lonesome Jubiléé, c'est du sous-Springsteen, même la pochette. Quant à Aronoff, s'il fait bien le boulot chez Mellencamp, où il faut un batteur bourrin, chez Fogerty, c'est une catastrophe: le répertoire CCR ne se joue pas pied au plancher en tapant comme un sourd.
RépondreSupprimerNon, certes. Les originaux de Creedence sont imparables et immuables. Cela n'empêche pas, justement preuve de haute qualité, les diverses versions (du pire au meilleur). Et là, ben ma foi, cela le fait. Par contre, sur cet album, la chanson-titre casse les oreilles. La faute à Tom Morello qui reste persuadé que son style, fort singulier, s'accorde à toutes les sauces sans en changer un iota.
SupprimerHa ! Yes ! "Uh-Huh" ! Excellent. Et "Scarecrow" (l'album qui me l'avait fait découvrir). Euuhhh ... mais il y a bien Kenny dessus.
Je rajouterai "Whenever We Wanted".
A cette époque, un ami et moi-même clamions, à qui voulait bien l'entendre (ou y prêter attention) que Mellencamp était meilleur que Springsteen.
N'en déplaise à Mr S. Mellencamp sort encore d'excellent disque, si si , pour preuve:"Life Death love and freedom" (2008) et le très blues "Trouble no more" (2003) sans oublier l'excellent live "Live at town Hall" . Je reconnais qu'on peut oublier le tout dernier! D'accord avec Bruno "Whenever We wanted" est excellent grâce entre autre à la présence de David Grissom aux guitares.
RépondreSupprimerDavid Grissom, très bien. En solo aussi. Enorme son.
RépondreSupprimerFaire du sous Springteen n'est ce pas déjà un gage de qualité ???? (je vous laisse réfléchir... sauf Shuffle...)
RépondreSupprimerJ'aimais beaucoup la batterie de chez Mellecamp ces années là. Sèche comme un coup de trique. Et mixée très devant.
Tiens, ça me rappelle un son qui en studio sonnait comme chez "The River"... comme par hasard...
Le son du batteur est-il le sien, ou celui du producteur ?
Autant un musicien peut apporter son style de jeu, mais au final, le son qui ressort, n'est-il pas celui du producteur ?
En tout cas, ce que j'ai entendu me plait bien, comme "I'ain't no love" (vu sur YT) très proche de Coverdale tout de même.
Putain, Shuffle, accordéon et crin crin, n'est pas la base de la musique (folk) américaine ???
J'ai un crin crin dans un de mes groupes (elle joue aussi de la trompette) et ça le fait grave... Y'en avait pas dans Marshall Tutker Band ?
Pas de violon dans le MTB, sauf quand l'insupportable Charlie Daniels pointait son bide et son violon en tant qu'invité et c'était fréquent. J'ai apprécié par le passé certains disques du Charlie Daniels Band pour son côté southern rock "Saddle tramp" et "Night Rider" entre autre, mais quand ce bon gros réac empoigne son violon je suis plus réservé. Je pense qu'hier Shuffle était de mauvais poil, vu qu'il s'en prenait à tout le monde, pratiquant allègrement avec sa bonne foi légendaire moult amalgames .....accordéon = Yvette Horner, à mon tour de me gausser! violon= folkeux confits....on est dans le sud-ouest mais quand même!
SupprimerJe déteste MTB, c'est insupportable de prétention, le tout avec des touches de ploucs sudistes puissance 10. L'accordéon, c'est Aimable, Yvette Horner et Giscard. Ça fait envie, non? Le crincrin, c'est les violoneux des processions de l'Ouest monarchique et catholique, puis les folkeux confits dans leurs traditions. On s'est pas mis au rock en conchiant tout ça pour y retourner. Social-traître!
RépondreSupprimerC'est pas faux (dixit Perceval).
SupprimerCependant, lorsque j'ai pu voir un concert de Clifton Chenier Jr - un maître de l'accordéon et fils de - j'en ai pris plein les zoreilles. C'était du festif chô-bouillant ! ça sentait New-Orleans ! (il y avait aussi un très bon batteur - enfin, à mon sens -).
J'avais en tête des Jean Luc Ponty, ou Richard Galliano, mais bon...
SupprimerTiens, ça me fait pensais que chez Mellecamp, y'en a. Le riff de (l'excellent) "paper in fire" c'est du violon ! Chez Kansas, c'est sur, c'est moins supportable, mais chez The Band, a petite dose, ça donne un p'tit côté country, rustique, pas désagréable.
"Chez Kansas, c'est sur, c'est moins supportable" ??? Haaa, naaannn ! Pas ça.
SupprimerS'il y a bien un groupe où le violon a sa place, c'est dans ce groupe. Même si Ragsdale me paraît moins pertinent que Steinhardt.