Peu de gens
le savent, mais Roger Taylor, le
batteur de Queen, aura publié 3 albums sous le nom de THE CROSS. Si celui-ci est le deuxième,
l’éphémère formation n’aura jamais véritablement rencontré le succès durant ses
5 ou 6 années d’existence. Et ce malgré ses indéniables qualités.
De retour
dans l’arène
Roger Taylor aura-t-il
ressenti le besoin instinctif de produire quelque chose de nouveau afin de
pouvoir s'exprimer plus modestement sans les lourdes contraintes qu’engendrent
inévitablement des groupes mastodonte tel que son groupe Queen ? La
réponse, s'il y en a une, n'a finalement que peu d'importance.
Ici, il faut
d'abord saluer la démarche du batteur. Car, en plus de ne pas vendre sa musique
sous son propre nom (ce qui est souvent tellement plus vendeur), le quintette
nous conviait en plus à un Rock sans aucun lien avec l'univers de sa Majesté la
Reine.
Derrière son
énigmatique illustration, Taylor et
son groupe nous offrent là (à nous les curieux) un disque bien Rock,
suffisamment varié pour ne jamais engendrer de lassitude chez l’attentif
auditeur et mélomane que je suis. Il faut dire que le musicien anglais a, comme
on le dit souvent, du métier.
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Et force est
de constater que même dans ces deux domaines, le batteur qu'il demeure en
impose vraiment. Pour vous situer la chose, disons que sa voix est étonnement
proche de celle d’un Rod Stewart par exemple. Dans sa tessiture tout au moins.
Point de
mises en avant chez THE CROSS. Mad Bad & Dangerous to Know est juste l’un
de ces albums joués avec talent et conviction par ces musiciens, et dont les
aspirations ainsi que les influences seront immédiatement à chercher du côté
des anciens. La reprise du “Foxy Lady"
de Jimi Hendrix se fond d'ailleurs
parfaitement à l'ensemble des autres compositions.
Avec un
disque comme celui-ci, on pourrait presque légitimement parler ici d'un retour
aux sources pour le batteur de Queen.
Quelques
années plus tard, le groupe publiera un dernier album avant que Roger Taylor ne rejoigne son ancien guitariste
ainsi que Paul Rodgers (Free, Bad Compagny)
pour quelques hommages rendus à leur groupe respectif.
Alléché par de bonnes coupures de presse, j'ai longtemps cherché ce disque en vain. Finalement, je m'étais rabattu sur ses disques en nom propres qui, eux aussi, méritent une écoute attentive. Même si on ne retrouve pas la magie de l'âge d'or de Queen.
RépondreSupprimerNul concurrence entre ce projet musical très personnel et le géant QUEEN. Roger Taylor se sera juste offert cette sympathique parenthèse bien Rock. En homme averti qu'il est, il ne cède ici a aucunes facilités de quelles natures qu'elles soient.
RépondreSupprimerVoilà un disque qui saurait tout a fait te séduire, je pense, Bruno. Mais est-il facilement diponible ? Et surtout a quel prix ?