jeudi 27 octobre 2016

MENNECY METAL FESTIVAL 2016 - par Pat Slade






Dans La Chaleur Du Métal



Philou, comme chaque année, nous a fait faire un tour de France des festivals en tout genre, mais comme il le dit lui-même : «Près de 400 concerts ont été recensés par notre dévouée Sonia, impossible de les citer tous évidemment…». Je vais rajouter un festival auquel j'ai participé (En tant que spectateur) : le MMF 2016. Le premier festival de Hard-rock en France eut lieu le 9 juin 1984 à Brétigny sur orge (Ville ou je vis et où les trains dérailles !) ou Blasphème, H-Bomb et Vulcain entre autres se partagèrent la scène. Au mois de septembre, ce sera le Mennecy Métal Festival pour sa quatrième édition. Sortez les gilets en jeans avec les patchs et préparez les boules Quiès !

La première édition avait vu Océan et Vulcain et trois autres groupes que je ne connaissais pas : Dirty Window, The Milton Incident et Black Sign. Mais les chanteurs chantaient encore en Fry, Pulse Register ou Creak. Le Growl dont beaucoup de groupes se servent pour s’exprimer en trash métal, genre où tu as l’impression que le chanteur va se détruire les cordes vocales et tous ses organes internes avec, n’avait pas encore fenêtre sur cour. Cette année au MMF, les choses vont changer et malheureusement pour moi, je ne suis pas un dingue de cette manière de s’exprimer. 




Décibel De Nuit



Photo Pat
Dans un parc de verdure ou d’habitude des enfants jouent, et les retraités flânent, une étrange faune bardée de tatouages et habillée de tee-shirts aux logos de groupes qui sentent bon le démoniaque firent de ce paisible endroit un lieu de perditions pour les fans de Christophe Maé. L’hydromel du hard rocker, la bière, coule à profusion dans des verres de 0.50 cl au couleur de festival. Nous ne sommes pas au Hellfest, l’endroit est plus modeste et la foule moins imposante, mais elle n’en demeure pas moins sympathique. Pas de sautes d’humeur, pas de viande saoule, aucune animosité, tout ce petit monde est là pour une seul chose s’éclater les tympans le temps d’un festival.

14h00 début des hostilités avec Hell Of a Ride. Dès les premiers accords, tu es dans le bain, une rythmique hyper lourde, du rock pour bikers bien graisseux ou pour les bouffeurs de kilomètres sur la 666 road, un chanteur à la voix gorgée de Jack Daniel’s, bien grasse et écorchée. Deux gratteux, un bassiste, un batteur, le braillard et ces cinq-là vous mettent le feu en moins de temps que de le dire Ouf ! Hell Of a Ride que du bon ! Le groupe a déjà dans ses bagages deux albums, un EP en 2013 «Fast As Lightning » et «Bête Noir» sortie l’année dernière. Une valeur sûre pour les années à venir. (Leur site – Clic et leur page Facebook - Clic).
photo Cécile
Après un set d’une heure, il est temps de souffler un peu en attendant la suite, bière, clope et l’éternel sandwich merguez qui enfume et embaume tout le site.

Wizzö investie la scène, un mélange des Guns n’ Rose, de Judas Priest, de ZZ TOP et quelques relent de Motörhead et un jeu de scène à la Lynyrd Skynyrd (Messieurs les guitaristes vos manches en l’air s’il vous plait !). Rien de nouveau dans le genre, et tant mieux ! Nous savons à quoi nous attendre. Un chanteur à la voix perché comme  Joel O’Keffe du groupe Airbourne. Des zicos au look incertain, un guitariste armé d’une Fender Thunderbird avec un tee-shirt de David Bowie, un bassiste à la chemise de bûcheron qui semblerait plus échappé d’un groupe progressif des années 70 qu’autre chose (Surtout quand on s’appelle Oz’ Deecamps, mais ce dernier n’est pas un Ange) et un guitariste solo avec une Gibson Flying V (à première vue la Pro T) caché derrière sa barbe et ses lunettes noire te balance des riffs à faire descendre les plâtres des murs. Je trouve que le chanteur en fait trop mais avec le jeu de scène des guitaristes, bassiste, la mayonnaise prend bien. Cela n’empêche pas que Wizzö est un excellent groupe. Un disque autoproduit «Real Hot Stuff» et un tas de merchandising sur leurs site (Clic).

Deuxième pause, deuxième bière, deuxième clope et le site, avec la fumée des merguez, ressemble de plus en plus à un lancer de lacrymogène après une charge de CRS.
Photo Pat


Les roadies mettent en place le matos du groupe suivant et les deux chanteurs d’Artweg arrivent pour la balance. À les voir, tu te dis qu’en plus du métal, tu vas avoir du hip-hop. Le premier a des faux airs (par la prestance) de Michael Clarke Ducan (La ligne verte), lui et son comparse sont en bermudas, ce n’est pas vraiment la tenue que l’on attend d’un chanteur de métal ou de hardcore. Et pourtant ils font un métal hardcore un peu punk avec quelques consonance rap (Mais les rappeurs sont vite mis au rebut avec leurs méconnaissance de la musique). Le chant devient du growl, des mots hurlés à la face du public qui ne comprend rien aux paroles des morceaux la plupart du temps.
(Leur site – Clic)

Il est 18h30, troisième pause clope, mais pas de bière, c’est l’heure de l’apéro, dehors grâce aux merguez, nous sommes à Londres un jour de smog.

Sound of Memory, de la death métal qui sonne comme T.A.N.K. Pour résumer, vous ressortez sourdingue de la salle.
(Leur site – Clic)

Photo Pat
Arrive une des grosses vedettes de la journée The Arrs. Avec ses 18 ans au compteur et ses cinq albums dans leurs besaces, ils ont côtoyé avec leur rock métalcore tout le gratin du genre, Mass Hysteria, Gojira, Tagada Jones… etc. The Arrs, c’est de l’hyper lourd.
(Leur site – Clic)

Il est 19h55, encore une clope et pause sandwich (Ras le bol de l’odeur des merguez !), pas de bière, après un litre, la vessie refuse d'en absorber plus pour l’instant et puis après il faut reprendre le volant ! (Boire ou choisir, il faut conduire !)
Je fais un peu l’impasse sur le groupe suivant Misanthrope, les anciens du programme avec leurs 27 ans de carrière et leurs doom-death-black et extrême métal.
(Leur site – Clic)  

La nuit tombe doucement, l’air embaume toujours autant la saucisse d’Afrique du nord et la bière est toujours tirée des fûts en grande quantité.

©Pics'N'Heavy
Deuxième vedette attendus par certain : Aqme. Du métal alternatif avec la belle Charlotte à la basse avec ses faux airs de Doro. Du métal pour les jeunes ? Aqme juvénile ? Non, toutes les catégories d'âge peuvent les écouter. Et comme pour la plus part des groupes qui sont passés, avec leurs musiques qui déchire, il fallait éviter de se promener au centre de la salle à cause du circle pit, un mouvement de danse ou le public courent en cercle rapidement en essayant d’être le plus agressif possible (Que les danseurs de salon reste chez eux !). 
(Leur site – Clic

Il est 23h00 et je n’ai pratiquement plus de clope, j’ai arrêté la bière depuis que j’ai ouvert la bouteille d’eau que j’avais emmenée et le barbecue avec ses merguez va bientôt rendre l’âme.

Le dernier groupe a ses fans, beaucoup de personnes sur le site avaient déjà le tee-shirt porté sur eux : l’Esprit du Clan. Au premier abord, ils ont le look que tu trouverais dans les gradins du parc des princes, genre fans du PSG, loin du cliché stéréotypé du hardos aux cheveux longs et aux jeans troués. Mais cela ne les empêche pas d’en envoyer grave.
(Leur site – Clic)  

Après une journée de décibel à haute dose, nous plions bagage après être passés par les boutiques de merchandising. Plus de clope, plus envie de bière, l’odeur des merguez me donne des hauts le cœur.
Un clin d’œil de mon passage, à la fin du concert de Hell Of a Ride avec ma progéniture, avec mes remerciements au photographe accrédité qui m’a donné l’accord de diffusion (Allez voir ses clichés sur sa page Facebook et sur son site, ça vaut le détour ! Clic et Clic)


3 commentaires:

  1. Ah ah ! Je vois que (sur la photo) tu avais mis ton blouson fétiche !! Par contre, à lever les bras, ta fille est en train de se faire piquer son porte-feuille !

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    1. Si il y avait eu des pickpockets, ils auraient fait fortunes !

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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