Sixième album studio pour le chanteur Harmoniciste songwriter Mark
Brehm, originaire d'Arizona. Venu d'une famille de musiciens de
bluegrass il se passionne plutôt pour le Rythm'n'Blues, la soul et
le blues rural. Il commence à chanter à 19 ans dans des bands de
Phoenix et devient à 22 ans frontman du groupe Cold Shott & the
Hirraicane Horns puis en 1995 se lance dans une carrière solo.
Plusieurs rencontres vont faire basculer sa vie: celles de Chico
Chism, batteur légendaire (Howling Wolf, Muddy Waters, Freddie
King..), puis de Willie Dixon qui le découvre et lui donne son surnom
de "Walkin Cane" ainsi qu'un morceau ("the
gravedigger"), Snooky Pryor et Junior Wells qui lui donnent des
trucs d'harmonicistes, et Nappy Brown avec qui il tourne en Europe.
Devenu un bluesman qui compte il sait ce qu'il leur doit : "Un
jour j'ai regardé autour de moi, tous mes mentors étaient partis,
j'ai réalisé que si je leur devais quelque chose, c'était de
perpétuer ce style de blues".
Le Chicago blues sera la couleur dominante de l'album avec pour débuter une reprise d'Howlin Wolf "Somebody's walkin", on remarque de suite la voix puissante de Mark, un peu caverneuse et enfumée parfaite pour chanter le loup hurlant, il reprend même les hululements caractéristiques du Wolf'. Ensuite le morceau titre, co écrit avec Junior Wells il y a quelques années qui offre un festival d'harmonica et l'occasion au guitariste (Kirk Hawley) de briller. Autres reprises "Arizona woman", un country blues de Chico Chism puis un paresseux "Rock'n'Roll Records", normal c'est un titre de JJ Cale (de l'album "Okie"1974). Dernière reprise "That's how I got to Memphis" une superbe ballade country et une voix qui n'est pas sans évoquer Johnny Cash sur ses derniers enregistrements. Les autres compos sont signées de Walkin'Cane en majorité du Chicago blues bien enlevé ("Ellada Ellada", "let me in while you can" "Freight train""Ocean full of women") mais aussi plus folk ("Take me back to Bergen" sur ses souvenirs de tournée avec Nappy Brown), boogie ("Eddies boogie") ou Voodo à la John Campbell sur l'excellent "The devil at my door".
Voilà un excellent harmoniciste qui a bien assimilé les leçons de ses aînés et de surcroît un chanteur convaincant qui comblera les amateurs de bands emmenés par un harmoniciste (John Nemeth, James Harman, Mark Hummel, Charlie Musselwhite, Kim Wilson, Rod Piazza, William Clarke..).
source: walkincanemark.com |
Le Chicago blues sera la couleur dominante de l'album avec pour débuter une reprise d'Howlin Wolf "Somebody's walkin", on remarque de suite la voix puissante de Mark, un peu caverneuse et enfumée parfaite pour chanter le loup hurlant, il reprend même les hululements caractéristiques du Wolf'. Ensuite le morceau titre, co écrit avec Junior Wells il y a quelques années qui offre un festival d'harmonica et l'occasion au guitariste (Kirk Hawley) de briller. Autres reprises "Arizona woman", un country blues de Chico Chism puis un paresseux "Rock'n'Roll Records", normal c'est un titre de JJ Cale (de l'album "Okie"1974). Dernière reprise "That's how I got to Memphis" une superbe ballade country et une voix qui n'est pas sans évoquer Johnny Cash sur ses derniers enregistrements. Les autres compos sont signées de Walkin'Cane en majorité du Chicago blues bien enlevé ("Ellada Ellada", "let me in while you can" "Freight train""Ocean full of women") mais aussi plus folk ("Take me back to Bergen" sur ses souvenirs de tournée avec Nappy Brown), boogie ("Eddies boogie") ou Voodo à la John Campbell sur l'excellent "The devil at my door".
Voilà un excellent harmoniciste qui a bien assimilé les leçons de ses aînés et de surcroît un chanteur convaincant qui comblera les amateurs de bands emmenés par un harmoniciste (John Nemeth, James Harman, Mark Hummel, Charlie Musselwhite, Kim Wilson, Rod Piazza, William Clarke..).
ROCKIN-JL
(chronique parue également dans la superbe revue BCR)
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