jeudi 22 septembre 2016

DRAGON FORCE - INHUMAN RAMPAGE (2005) - par Pat Slade








Dragon Force : la tour de Babel





Un nom que l’on pourrait trouver dans la culture Japonaise au rayon Fairy Tail (Pour ceux qui connaissent la culture manga !) mais je ne mettrai plus les pieds dans ce domaine, ayant déjà eu ma dose il y a quelques années quand notre cher Rockin’ m’envoya à Villepinte pour couvrir la Japan Expo.

Prenez Herman Li un guitariste Chinois de Hong Kong, Sam Totman un guitariste Néo Zélandais, Vadym Proujanov un claviériste Ukrainien, Gee Anzalone un batteur Italien, Frédéric Leclercq un bassiste Français et Marc Hudson un chanteur Anglais. Mélangez le tout et vous aurez Dragon Force : un groupe de power/speed métal plus speed qu’autre chose, mais tout à fait écoutable.  
Dragon Force commence à avoir de la bouteille, 17 ans d’existence et très peu de galettes à leurs actifs. Ils n’ont fait que 7 albums et deux live. Le groupe a été fondé par les guitaristes Herman Li et Sam Totman. Le succès sera immédiat dès leurs premier album «Valley of the Damned» et le titre éponyme aura une belle audience. Avec leur second album «Sonic Firestorm» leur musique va prendre de la vitesse jusqu'à avoir des surnoms comme «Bon Jovi on speed». Grâce à cet album et la reconnaissance qui s’ensuit, ils feront les premières parties des groupes comme WASP ou Iron Maiden. Mais un groupe sans véritable hit, celui qui fait hurler le public dans une salle bondée, dès les premiers accords de guitares comme AC/DC et «Highway to Hell» ou Deep Purple et «Smoke on the Water», c’est comme un bon repas sans dessert. Et le dessert va arriver sur le troisième album. 





 Inhuman Rampage



Après beaucoup de mouvement de personnel en 2006 sort «Inhuman Rampage». Et dès le premier titre, le ton est mis. Ils servent le fameux dessert à l’entrée «Through the Fire and Flames». Les Shredders sont de sortie et Herman Li nous fait écouter l’étendue de son talent. Il faut quand même savoir que le bonhomme collectionne les récompenses, aux Guitar World’s Readers Poll 2007, Il a raflé quatre titres : «Meilleur Nouveau Talent», «Best Metal», «Meilleur Riff» et «Meilleurs Shredders». Pour ce dernier titre, il ne l’a pas volé, Herman Li joue à la vitesse du Shinkansen (Je sais ! Herman Li est Chinois et le Shinkansen est Japonais, mais je n’ai pas trouvé plus rapide !). 
«Through the Fire and  Flames» : un titre qui aurait pu figurer dans une scène de combat dans un dessin animé japonais, c’est speed (Et même très speed !), harmonieux, pas trop saturé avec des solos accrocheurs. Tout les effets de guitare y passent : les barrés, les bends, les sweepings, les hammer-on, les pull-off etc… un véritable inventaire du shredder. Les autres titres sont de la même veine, un grand prix de formule 1, à croire que les musiciens ont une envie pressante ou que le premier qui termine le morceau avant l’autre a gagné. Sur les neuf titres que compose l’album, ils vont souffler un peut avec «Trail of Broken Hearts», un morceau qui me rappelle beaucoup «Dont Stop Believing» de Journey. S’il fallait faire des comparaisons avec d’autres groupes, les allemands de Blind Guardian et les japonais de Galneryus seraient les plus approchants. Dragon Force en live, ce doit être ébouriffant, étourdissant, offrir un spectacle total pour les yeux et les oreilles, on ne peut en douter à en voir les vidéos. Ça remue, ça jongle avec les guitares, pour pouvoir retenir un accord ou un jeu sur le manche, il faut passer la vidéo au ralenti (X 5 le ralenti !), (Chose que j’avais déjà essayé de faire avec un morceau de Dream Theather, mais je n’ai jamais réussi à faire la pige à John Petrucci, alors à Herman Li, n’y pensons même pas !).

On aime ou on déteste, mais je trouve que Dragon Force est un groupe sympa et qui fait un rock très babylonien.    


2 commentaires:

  1. Étonnant. Et c'est comme ça tout le temps, question tempo ? Si le batteur ne jouait pas ses grosses en quadruples croches, on pourrait presque avoir un morceau Rock FM 80's comme il en a été délivré beaucoup. C'est quand même très démonstratif...

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  2. C'est pratiquement tout le temps comme ça ! Tu n'as pas un moment de répit, et les Japonais adorent ça !

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