Dragon Force : la tour de Babel
Un nom
que l’on pourrait trouver dans la culture Japonaise au rayon Fairy Tail (Pour ceux qui connaissent la culture manga !) mais je ne mettrai plus
les pieds dans ce domaine, ayant déjà eu ma dose il y a quelques années quand
notre cher Rockin’ m’envoya à Villepinte pour couvrir la Japan Expo.
Prenez Herman
Li un guitariste Chinois de Hong Kong, Sam
Totman un guitariste Néo Zélandais, Vadym
Proujanov un claviériste Ukrainien, Gee Anzalone
un batteur Italien, Frédéric Leclercq un
bassiste Français et Marc Hudson un chanteur
Anglais. Mélangez le tout et vous aurez Dragon Force : un groupe de power/speed métal
plus speed qu’autre chose, mais tout à fait écoutable.
Dragon Force commence à avoir de la bouteille, 17 ans d’existence et très peu de galettes à leurs actifs. Ils n’ont fait que 7 albums et deux live. Le groupe a été fondé par les guitaristes Herman Li et Sam Totman. Le succès sera immédiat dès leurs premier album «Valley of the Damned» et le titre éponyme aura une belle audience. Avec leur second album «Sonic Firestorm» leur musique va prendre de la vitesse jusqu'à avoir des surnoms comme «Bon Jovi on speed». Grâce à cet album et la reconnaissance qui s’ensuit, ils feront les premières parties des groupes comme WASP ou Iron Maiden. Mais un groupe sans véritable hit, celui qui fait hurler le public dans une salle bondée, dès les premiers accords de guitares comme AC/DC et «Highway to Hell» ou Deep Purple et «Smoke on the Water», c’est comme un bon repas sans dessert. Et le dessert va arriver sur le troisième album.
Dragon Force commence à avoir de la bouteille, 17 ans d’existence et très peu de galettes à leurs actifs. Ils n’ont fait que 7 albums et deux live. Le groupe a été fondé par les guitaristes Herman Li et Sam Totman. Le succès sera immédiat dès leurs premier album «Valley of the Damned» et le titre éponyme aura une belle audience. Avec leur second album «Sonic Firestorm» leur musique va prendre de la vitesse jusqu'à avoir des surnoms comme «Bon Jovi on speed». Grâce à cet album et la reconnaissance qui s’ensuit, ils feront les premières parties des groupes comme WASP ou Iron Maiden. Mais un groupe sans véritable hit, celui qui fait hurler le public dans une salle bondée, dès les premiers accords de guitares comme AC/DC et «Highway to Hell» ou Deep Purple et «Smoke on the Water», c’est comme un bon repas sans dessert. Et le dessert va arriver sur le troisième album.
Inhuman Rampage
Après beaucoup de mouvement de
personnel en 2006 sort «Inhuman Rampage». Et dès le premier titre, le ton est mis. Ils servent le fameux dessert à
l’entrée «Through
the Fire and Flames». Les Shredders sont de sortie et Herman Li nous fait écouter l’étendue de son talent.
Il faut quand même savoir que le bonhomme collectionne les récompenses, aux Guitar World’s Readers Poll 2007, Il a raflé
quatre titres : «Meilleur Nouveau
Talent», «Best Metal», «Meilleur Riff» et «Meilleurs Shredders». Pour ce dernier titre, il ne l’a pas volé, Herman Li joue à la vitesse du Shinkansen (Je sais ! Herman
Li est Chinois et le Shinkansen
est Japonais, mais je n’ai pas trouvé plus rapide !).
«Through the Fire
and Flames» : un titre qui aurait pu
figurer dans une scène de combat dans un dessin animé japonais, c’est speed (Et même très speed !), harmonieux, pas
trop saturé avec des solos accrocheurs. Tout les effets de guitare y passent :
les barrés, les bends, les sweepings, les hammer-on, les pull-off etc… un
véritable inventaire du shredder. Les autres titres sont de la même veine, un
grand prix de formule 1, à croire que les musiciens ont une envie pressante ou
que le premier qui termine le morceau avant l’autre a gagné. Sur les neuf titres que compose l’album, ils vont souffler un peut avec «Trail of Broken
Hearts», un morceau qui me rappelle beaucoup «Dont Stop Believing» de Journey. S’il fallait faire des comparaisons avec d’autres
groupes, les allemands de Blind Guardian et les
japonais de Galneryus seraient les plus
approchants. Dragon
Force en live, ce doit être ébouriffant, étourdissant, offrir un
spectacle total pour les yeux et les oreilles, on ne peut en douter à en voir les vidéos. Ça remue,
ça jongle avec les guitares, pour pouvoir retenir un accord ou un jeu sur le manche, il
faut passer la vidéo au ralenti (X 5 le
ralenti !), (Chose que j’avais déjà essayé de
faire avec un morceau de Dream Theather, mais je
n’ai jamais réussi à faire la pige à John Petrucci, alors à Herman Li,
n’y pensons même pas !).
On
aime ou on déteste, mais je trouve que Dragon Force est un groupe sympa et qui fait
un rock très babylonien.
Étonnant. Et c'est comme ça tout le temps, question tempo ? Si le batteur ne jouait pas ses grosses en quadruples croches, on pourrait presque avoir un morceau Rock FM 80's comme il en a été délivré beaucoup. C'est quand même très démonstratif...
RépondreSupprimerC'est pratiquement tout le temps comme ça ! Tu n'as pas un moment de répit, et les Japonais adorent ça !
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