Lundi.
Philou ayant chanté tout l'été dans les festivals ne se trouva pas dépourvu
quand l'automne fut venu. Une grande piles de CD attendait pour que Philou
trie*. Cette semaine l'album de 2015 de America. Plutôt un bon cru du groupe paru en 2015 avec des titres inédits non retenus dans leurs précédents albums. Un album
qui fusionne à merveille le folk-rock intimiste des années 70 avec la brillante
et séduisante pop/rock des années 80.
Un
mardi sans Rockin serait comme un jour sans pain ou un toubib sans blouse.*
Sixième album en studio pour le chanteur blues et harmoniciste Mark Brehm venu de l'Arizona. Une musique
à fleur de peau (mais ça fait moins mal que le zona de Harry*). Des reprise de J.J. Cale,
une ambiance country et Chicago Blues, Rockin pense par moment à John Campbell
et en profite pour siroter un scotch…
Mercredi,
Ouh là là ! On met les bouchons d'oreilles pour la chronique Hard Rock de
Bruno. D'ailleurs le groupe du jour : OOH LA LA,
a un peu disparu des écrans et a même disparu tout court. Claude a rassuré
Bruno en lui rappelant que Bach et Schubert ont connu un temps le même sort.
Bruno réhabilite leur seul album qui a pâti de leur patronyme mal
choisi. Pas mal de références à divers groupes historiques dont Led Zep. Une galette sympa
exhumée à juste titre alors qu'elle ne date que de 2009.
Jeudi,
Pat et ses trouvailles insolites. Cette semaine : le groupe Dragon Force, pas un jeu vidéo mais un
groupe de heavy Metal avec Herman Li un guitariste chinois de Hong Kong, Sam
Totman un guitariste néo-zélandais, Vadym Proujanov un claviériste ukrainien,
Gee Anzalone un batteur italien, Frédéric Leclercq un bassiste français et Marc
Hudson un chanteur anglais. La mondialisation ! Très virtuose et électrique, ça dépote comme un
TGV. Pour Pat, en live, ce doit être ébouriffant, étourdissant, offrir un
spectacle total pour les yeux et les oreilles.
Vendredi,
Littérature avec Luc B.ibliohphile. Il nous donne ses impressions sur le Grand cahier extrait de la trilogie des jumeaux
de Agota Kristof. L'auteure hongroise disparue en 2011 nous entraîne dans le
sillage épique et dramatique de deux frères, gamins blackboulés dans les
violences de l'après-guerre (la prise de Budapest ?). Les années passent dans
un monde cruel, un récit où le lecteur est pris comme témoin (rédaction à la 2ème
personne). Réalité où imagination de gosses victimes des bourreaux de la
comédie humaine ? Luc a beaucoup aimé…
Samedi
: le jour du classique de Claude. La semaine passée, avec Salomé de Strauss, il
y avait de la tête coupée de prophète au menu. Bigre ! Même Vincent avait été
bluffé par la grâce et la voix de Nadja Michael (rôle titre) ! Bref, cette semaine, autant de passion,
mais plus de gaité dans la première symphonie de Brahms
écrite par le compositeur allemand qui avait dépassé la quarantaine. Avant, il se
croyait incapable d'égaler les symphonies du maître Beethoven. D'apparence
classique, c'est un grand moment de musique pure et débridée, surtout sous la
baguette de Claudio Abbado qui venait de prendre la direction de la
Philharmonie de Berlin.
*
En raison de l'arrêt de travail du service "jeux de mots et
calembours", la rédaction vous prie de l'excuser pour la médiocrité des blagues de ce jour.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire