dimanche 25 septembre 2016

BEST OF D'UN DIMANCHE AUTOMNAL



Lundi. Philou ayant chanté tout l'été dans les festivals ne se trouva pas dépourvu quand l'automne fut venu. Une grande piles de CD attendait pour que Philou trie*. Cette semaine l'album de 2015 de America. Plutôt un bon cru du groupe paru en 2015 avec des titres inédits non retenus dans leurs précédents albums. Un album qui fusionne à merveille le folk-rock intimiste des années 70 avec la brillante et séduisante pop/rock des années 80.

Un mardi sans Rockin serait comme un jour sans pain ou un toubib sans blouse.* Sixième album en studio pour le chanteur blues et harmoniciste Mark Brehm venu de l'Arizona. Une musique à fleur de peau (mais ça fait moins mal que le zona de Harry*). Des reprise de J.J. Cale, une ambiance country et Chicago Blues, Rockin pense par moment à John Campbell et en profite pour siroter un scotch…

Mercredi, Ouh là là ! On met les bouchons d'oreilles pour la chronique Hard Rock de Bruno. D'ailleurs le groupe du jour : OOH LA LA, a un peu disparu des écrans et a même disparu tout court. Claude a rassuré Bruno en lui rappelant que Bach et Schubert ont connu un temps le même sort. Bruno réhabilite leur seul album qui a pâti de leur patronyme mal choisi. Pas mal de références à divers groupes historiques dont Led Zep. Une galette sympa exhumée à juste titre alors qu'elle ne date que de 2009.

Jeudi, Pat et ses trouvailles insolites. Cette semaine : le groupe Dragon Force, pas un jeu vidéo mais un groupe de heavy Metal avec Herman Li un guitariste chinois de Hong Kong, Sam Totman un guitariste néo-zélandais, Vadym Proujanov un claviériste ukrainien, Gee Anzalone un batteur italien, Frédéric Leclercq un bassiste français et Marc Hudson un chanteur anglais. La mondialisation ! Très virtuose et électrique, ça dépote comme un TGV. Pour Pat, en live, ce doit être ébouriffant, étourdissant, offrir un spectacle total pour les yeux et les oreilles.

Vendredi, Littérature avec Luc B.ibliohphile. Il nous donne ses impressions sur le Grand cahier extrait de la trilogie des jumeaux de Agota Kristof. L'auteure hongroise disparue en 2011 nous entraîne dans le sillage épique et dramatique de deux frères, gamins blackboulés dans les violences de l'après-guerre (la prise de Budapest ?). Les années passent dans un monde cruel, un récit où le lecteur est pris comme témoin (rédaction à la 2ème personne). Réalité où imagination de gosses victimes des bourreaux de la comédie humaine ? Luc a beaucoup aimé…

Samedi : le jour du classique de Claude. La semaine passée, avec Salomé de Strauss, il y avait de la tête coupée de prophète au menu. Bigre ! Même Vincent avait été bluffé par la grâce et la voix de Nadja Michael (rôle titre) ! Bref, cette semaine, autant de passion, mais plus de gaité dans la première symphonie de Brahms écrite par le compositeur allemand qui avait dépassé la quarantaine. Avant, il se croyait incapable d'égaler les symphonies du maître Beethoven. D'apparence classique, c'est un grand moment de musique pure et débridée, surtout sous la baguette de Claudio Abbado qui venait de prendre la direction de la Philharmonie de Berlin.

* En raison de l'arrêt de travail du service "jeux de mots et calembours", la rédaction vous prie de l'excuser pour la médiocrité des blagues de ce jour.

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