jeudi 4 août 2016

QUEEN - Live at Wembley en 1986 (Double DVD 2003) – par Vincent le Chaméléon



QUEEN impérial

1986: Queen ne fait plus du Hard Rock, Queen est devenu une machine à "Hits", Queen est donc un vendu… Queen ne fait plus des albums de la trempe "De" et Queen cède à la facilité puisqu'il utilise des programmations. Voilà donc ce qui revient fréquemment dans la bouche de nombres de Journaleux dit "Spécialisés". Freddy Mercury ne manquera d’ailleurs pas de les saluer à sa façon durant cette prestation du groupe. Parce qu'effectivement, et quoi qu'aient pu en penser certains, la cabale dont il fût si souvent l'objet n'aura pas empêché sa Majesté Queen de remplir l’ancien stade de Wembley de dizaines de milliers de fans deux soirs consécutifs.
À ce sujet, cette indispensable réédition en double DVD nous en apprend beaucoup sur ce qui fût sans nul doute plus que l'évènement Rock de l'année 1986. À ce stade (qui fut donc rasé peu de temps après) de sa carrière, Queen n'est pas seulement géant, il est tout bonnement le plus grand groupe de Rock du monde. Queen: Live in Wembley témoigne de cet état de fait. Grandeur de cette formation unique et définitive, emmenée par un Freddy Mercury possédé et en état de grâce. Provocateur juste ce qu'il faut. Le personnage qu’il incarnait sur scène était comme un aimant, possédant ce magnétisme unique qui, d'un tour de main, parvenait à mettre le public en ébullition. Ils sont rares, les Front Men de tous bords, a véritablement posséder cela : Ce magnétisme presque animal.


Bêtes de scène

Quelques tempos qui s'accélèrent, quelques approximations vocales aussi, un Chorus de Brian May peut être un poil long, quelle importance !
Je passe un peu du coq à l'âne ! Dites-moi quel Bassiste oserait se pointer devant 80 000 personnes en bermuda jaune poussin affublé d'un t-shirt à l'effigie d'un femme coiffée de bigoudis, et tout ça sans penser un seul instant qu'il va s'en prendre plein la gueule ? Aucun je pense. De la même manière, qui oserait porter un t-shirt flanqué d'une Betty Boop, puis d'apparaitre, plus tard dans le show, habillé en roi, torse nu et chaussé d’une paire de baskets ? Là encore personne. Seul un groupe tel que Queen pouvait se permettre ce genre d'excentricités sans qu'il apparaisse dans le même temps grotesque ou imbu de lui-même. Encore fallait-il que musicalement le groupe en question assure… Mais à votre avis ?

Au royaume du Rock Queen était le Roi et nul n’est parvenu à ce jour à lui ravir son trône.

Vidéo 1: “I Want to Break Free”
Vidéo 2: “We Are the Champion”



10 commentaires:

  1. Effectivement, la presse (en général) semble toujours avoir eu du mal à comprendre Queen. Dès ses débuts, Queen a pu voir ses albums être descendu par elle. Même "A Night at the Opera" et "News of the World" ont eu droit à des critiques acerbes et moqueuses.
    Malgré tout, les disques se vendaient bien et le public affluait aux concerts.

    (j'me souviens d'ailleurs de certaines personnes déclarer, haut et fort, Queen parmi les meilleurs concerts auxquels ils aient pu assister)

    En 1985, les journalistes devaient revenir sur leurs positions. La courte prestation de Queen avait fait l'unanimité. Nombreux sont ceux qui la considère comme la meilleure de l’événement. On raconte même qu'Elton John (jaloux ?) serait venu faire un petit esclandre dans la loge du quatuor.

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  2. Tu parles du "Live Aid" ! Perso, je l'ai avaient vu sur scène en 1982 à l'époque de l'album "Hot Sace" (Le plus mauvais en passant) et avec leurs anciens light show (Celui que tu vois sur la pochette "Queen Live Killers", sa en jettais un max, mais je n'irais pas jusqu'a dire que ce fut le meilleur concert auquel j'ai pu assister.
    Il est vrai que la presse les a souvent descendus en flammes en les traitant de "sous Led Zep", beaucoup par la suite ce sont mordus les doigts !

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    1. Oui, du "Live Aid" (j'croyais l'avoir spécifié ... vivement les vacances).
      Effectivement, ce fameux light-show revenait systématiquement dans les commentaires. Il ne devait pas y en avoir des masses, de cet acabit, en Europe.

      "Hot Space" et la B.O. de "Flash Gordon" sont les seules galettes du groupe que je n'ai jamais écoutées ; à l'exception de quelques extraits qui m'avaient rapidement refroidit.

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  3. Il n'y a pas que la presse qui ait du mal à comprendre Queen.

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  4. Aujourd'hui tout est devenu tellement balisé chez les artistes. Sans doute pour que le plus grand nombre d'entre_nous soit sûr de ne pas se perdre en chemin. Le style, le genre, l'étiquette, le look, etc. Tout ça est-il si important pour apprécier ce qu'il y a a apprécier chez le groupe en question ? Moi je m'y refuse. Se serait me priver de trop de bonnes musiques et de trop de bons morceaux chez les uns comme chez les autres. Et chez un groupe comme QUEEN justement, il y en avait suffisamment pour tous les goûts.

    Halte aux clivages et au sectarisme de tout poil.

    Bonnes vacances a tous les ami(e)s !

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    1. Le classement, le catalogage ... Ce serait une des raisons - totalement injustifiée - des critiques envers Queen. Impossible à vraiment cataloguer. Et puis, ils ne font rien comme les autres. Si Queen était avant tout groupe de Hard-Rock, il n'avait aucun complexe à aller voir ailleurs (pour le meilleur et le pire ?). Trop Heavy pour certains, pas assez pour d'autres. On l'oublie parfois, mais il y eut pas mal de journalistes de la presse dites Rock à avoir des œillères. Et malheureusement, on pouvait prendre leur avis pour "parole d'évangile".
      Grand Funk, en avait aussi fait aussi les frais : accusé d'être trop bourrin (alors qu'il y avait déjà de la Soul - brutal certes - dès leurs débuts), lorsqu'il évolue, préfigurant même un Rock racé et chiadé US - du proto Heavy-rock FM - on lui reproche de retourner sa veste.

      Et à côté de ça, un clampin boutonneux débarque déchiré, maltraite sa gratte en plaquant avec deux doigts trois accords, beugle dans son micro, et on s'extasie. On crie au génie tout en dénigrant ceux qui se sont donné les moyens de réussir. De bosser dur sur leur instrument, de s'échiner jusqu'à pouvoir prétendre à une certaine ou relative maîtrise, et, enfin, pouvoir prétendre à jouer et composer.

      Pour en revenir à Queen, il n'y a pas beaucoup de groupes à avoir réussi 8 disques d'affilés (ou 7, le premier n'étant pas toujours apprécié parce qu'un peu maladroit).

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  6. C'est précisément ce que ma remarque sous-entendais Bruno. Faire tomber les barrières stylistique ? Peu s'y risquait. Encore moins de nos jours.

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    1. J'avais bien compris.
      Heureusement, certains s'y risque encore de nos jours ; comme Christophe Maé ou Miley Circus.

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    2. Non, blague à part. Il y en a quelques uns, peu ou pas du doute médiatisés. Ensuite, hélas, il y a derrière l'industrie musicale qui a trop de pouvoir et qui castre la créativité des artistes.

      Après, il faut aussi un talent énÔrme. Et d'ailleurs, il y aurait combien de groupes capables de reprendre l'univers, ou plutôt le multivers de Queen ?

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