So come One !!!
A l'image d'un titre tel
que "Postcard from
the Past", ce septième et tout
dernier album de mon BILLY IDOL adoré est sans aucun doute ce
que le chanteur aura écrit de plus personnel jusqu'à ce jour. De part ses
textes, Il fait en plus clairement écho à sa première (et riche) biographie
intitulée fort à propos "Dancing with Myself" (ou "Drugs, Sex, and Rock' n' Roll", pour son équivalent traduit en français - voyez plus bas).
Produit par l'éminent Trevor
Horn, les 5 premiers titres de Kings and Queens of the Underground me ramènent instantanément aux glorieuses années du chanteur. Celles ou
ses hits squattaient les ondes radiophoniques et ses clips les chaines
musicales naissantes. Écoutez juste "Save Me Now" et "One Breath Away" et dites-moi si ces deux titres n'auraient pas fait
un carton plein en des temps désormais bien lointains... 2 tueries en vérité.
Malheureusement, après un
quasi sans fautes lors des 5 premiers titres de l'album, la suite du disque
bascule l'instant d'après dans une ambiance toujours aussi introspective mais
surtout bien plus douce. Les 5 morceaux qui se succèdent sont ainsi
principalement basés sur des tempos très lents et à teneur
souvent acoustique. Et 5 ballades à la suite (toutes réussies
soient-elles), et bien c'est quand même un peu beaucoup sur un même disque.
Surtout chez cette pile électrique qu'est d'ordinaire le chanteur. Je
pense par exemple que des titres tels que "Kings and Queens of the Underground" et "Ghost of my Guitar" auraient mérités de figurer en guise de très bons Bonus Tracks dans une
édition limitée par exemple.
Rassurez-vous, l'album
est quand même suffisamment réussi et est avant tout bien plus proche de l'idée
que je me suis toujours faite de la musique du blond hirsute, comparativement
au pourtant beaucoup plus énervé Devil's Playground, son précédent album
paru en 2006. Le retour des claviers et de quelques programmations n'étant étranger à la couleur et des tonalités de l'album.
Kings and Queens of the
Underground se termine par le titre "Whiskey and Pills". Bel uppercut droit dans les dents à qui
aurait cru qu'a l'approche de la soixantaine, BILLY IDOL était
sur le point de baisser sa garde comme pouvait le laisser sous-entendre,
quelques instants plus tôt, quelques-uns de ses nouveaux titres. Bing !
Bilan comptable
Billy Idol & Steve Stevens |
En tant que fan absolu de
sa musique, depuis un fameux hiver de 1984, cette biographie en français ne
pouvait que m'apporter satisfaction (et c'est un euphémisme). À condition
bien-sûr qu'elle soit écrite correctement et surtout riche de renseignements
concernant l'élaboration, la création, la genèse, de tous les albums réalisés
par le plus américain des anglais.
Mission accomplie avec
brio, tant BILLY IDOL s'y dévoile avec beaucoup de sincérité et dans un
style à l'image de sa musique, c'est à dire "punchy".
Frais, dynamique et
percutant, aux travers de quelques 380 pages, vous apprendrez à découvrir
enfin qui se cachait depuis tout ce temps derrière l'une des figures les
plus représentative des années 80 (avec tout ce que cela sous-entend).
En nous immergeant dans
quelques 35 années de musique Rock, tout en remettant en perspective
l'évolution de celle-ci aux travers des différents courants qui en découlèrent
(en gros du Punk à la Techno), ces quelques 400 pages vous révéleront aussi en
profondeur qui sont réellement quelques-unes des figures emblématiques qui
auront largement contribué à façonner l'identité de la musique de BILLY IDOL. Aux premiers rangs desquels, le producteur/batteur Keith Forsey,
l'alter ego du chanteur, le guitariste Steve Stevens, ou
encore la Muse de BILLY, Perri Lister "la méduse aux
yeux de pierres", ou encore Bill Aucouin. Manager mythique des
4 maquillés de Kiss.
J'avoue que
de toutes les biographies d'artistes que je possède à ce jour, celle-ci
compte parmi les plus riche et intéressante que j'ai pu lire. Même si les révélations
quant à ses infidélités s'avèrent, elles, la partie la moins
intéressante du récit. Forcément. Fort heureusement, le chanteur ne s'éternise
pas outre mesure sur ce sujet par bien trop racoleur.
Agrémentée d'incroyables
et improbables photos (noir et blanc ou en couleur), il faut savoir que
ce "Drugs, Sex &
Rock n' Roll" est en vérité
l'équivalent de l'original anglais intitulé (plus intelligemment) "Dancing With Myself".
Sachez enfin que cette
biographie couvre vraiment toute la carrière musicale de BILLY IDOL. Soit jusqu'à la publication récente de Kings and Queens of the Underground.
Le chanteur termine son
ouvrage par un hommage appuyé à sa famille, à ses enfants et surtout à son
père. Un homme assez secret qui entretiendra un rapport délicat avec son
fils, lorsque ce dernier était alors au fait de sa notoriété. Ce qu'en dit
le chanteur dans les derniers instants qu'il passa à ses côtés est aussi l'un
des moments fort du livre. Ainsi, on y apprend que son père s'éteignit peu de
temps avant la finalisation de l'album. Le dernier titre que William Broad fit entendre à son père fut le titre "Ghost of my Guitar". Voilà qui ne s'invente pas !
CD
Livre
Vincent, va sur youtube et tape "Mike Portnoy Hello Kitty"...
RépondreSupprimerJe connaissais déjà Luc. Merci quand même pour l'info.
RépondreSupprimerEt sinon ce Billy, t'as kiffé ou bien ?