Queen
n’a pas gravé beaucoup d’albums marquants à ses débuts. Il faudra attendre 1975 avec «A Night at the Opéra» et son «Bohémian
Rhapsody» (bien que
personnellement j’ai préféré «Prophet’s Song») pour les voir débouler
en trombe sur la scène internationale. Mais ils vont faire très fort quand, deux
ans plus tard, ils vont sortir «News Of The World».
Comme
entrée en matière, une pochette sur laquelle il n’y a ni logo, ni photo du groupe, mais
un graphisme de Frank Kelly Freas inspiré d’un
de ses propres dessins pour le magazine américain «Astounding
Science Fiction» de 1953
représentant un robot tenant dans sa main les membres du groupe. Queen
qui n’apparait en photo que sur la pochette intérieure avec un nouveau look où Mercury, Deacon et Taylor se sont fait coupés les cheveux, seul Brian May a gardé ses long cheveux bouclés (qu’il a
toujours, juste la couleur a changé).
Une fois
n’est pas coutume, l’album commence par ses deux hits «We Will Rock You» et «We are the
Champion». La lourde rythmique du premier comme apéritif suivie de
l’intro plutôt calme du second. «We are the Champion», un titre repris à tue-tête dans
tous les stades du monde par les hooligans qui auraient mieux fait de lire
entre les lignes pour en comprendre la signification. Il faut bien dire qu'à force de l’entendre
dans de telles conditions de "vociférations footballistiques", ça en devient gerbant. C’est le batteur Roger Taylor qui va démontrer avec le titre «Sheer Heart
Attack»
que les punks n’avaient pas le monopole d’une musique avec des rythmes syncopés
et un effet larsen. Et cela histoire de faire un bras d’honneur au mouvement de mode à l'aide d'un titre rescapé de l’album éponyme de 1974. Puis «All Dead, All
Dead» une jolie ballade de Brian May qui raconte la perte d’un être cher, mais ça ne
parle pas d’une femme, mais d’un chat qui a marqué l’enfance du guitariste. «Spread Your
Wings» : John Deacon offre une belle
chanson avec un final irradié. «Fight From The Inside» deuxième titre de Taylor qui donne toujours dans les titres forts. «Get Down Make
Love» un style de morceau étrange ou Brian
May joue avec sa guitare comme d’un synthé et ou le travail sur les
bandes en studio fera le reste (c’était
quand même leur marque de fabrique).
En live, ils quittaient la scène à un moment et c’était la bande son qui passait par les amplis. «Sleeping on the Sidewalk» un petit rock de May façon Status Quo. «Who Needs You» ; Deacon remet le couvert avec une jolie ballade très «tropicale» qui prouve que tous les membres du groupe étaient des musiciens accomplis, que ce soit le batteur ou le bassiste, et Deacon, le plus discret des bassistes, était un excellent compositeur. «It’s Late» et ses 6'30 (mon titre fétiche de l’album) : un morceau qui part tout en douceur pour finir à la vitesse du son. «My Mélancholy Blues» Les meilleurs choses ont une fin et ce sera Mercury qui aura le dernier mot avec cette magnifique ballade comme le chanteur de Queen savait en composer, un morceau jazzy très cabaret des années passées.
En live, ils quittaient la scène à un moment et c’était la bande son qui passait par les amplis. «Sleeping on the Sidewalk» un petit rock de May façon Status Quo. «Who Needs You» ; Deacon remet le couvert avec une jolie ballade très «tropicale» qui prouve que tous les membres du groupe étaient des musiciens accomplis, que ce soit le batteur ou le bassiste, et Deacon, le plus discret des bassistes, était un excellent compositeur. «It’s Late» et ses 6'30 (mon titre fétiche de l’album) : un morceau qui part tout en douceur pour finir à la vitesse du son. «My Mélancholy Blues» Les meilleurs choses ont une fin et ce sera Mercury qui aura le dernier mot avec cette magnifique ballade comme le chanteur de Queen savait en composer, un morceau jazzy très cabaret des années passées.
La Reine est morte, mais elle nous a laissés des
titres et des albums qui resteront, ces quatre gars, ils sont vraiment les
champions.
Aujourd'hui encore, j'ai toujours cette même et vraie admiration pour ce groupe. Si incroyable, si unique. Se fichant totalement des conventions.
RépondreSupprimerIl n'empêche ! "We Will Rock You" m'a toujours copieusement gonflé. Comme quoi...
Tu n'es pas le seul, je les ai vu en concert le 19/04/82, c'était.....y a pas de mot ! Mais "We Will rock you" en speed pour ouvrir un concert (Comme sur "Queen Live Killer") et une reprise en fin de concert, c'est casse noix ! Je te rejoins complètement
SupprimerUn groupe incontournable dans le monde du Rock avec des flatulences Hard Rock dans certains morceaux !
RépondreSupprimerUn vocal inégalable, des dupes professionnels menés au doigt et à la baguette par Mercury.
Un régal !