mercredi 1 juillet 2015

LIVE'S 90'S (part. 1 "The Return of the...")


     A mon sens, les années 90 sont un peu le renouveau des enregistrements publics Rock de qualité. Plus précisément, ceux qui peuvent apporter un plus à la discographie d'un groupe, une relecture - certes parfois très relative - intéressante, ainsi qu'une qualité d'enregistrement qui semblait avoir été négligée lors de la décennie précédente.
A nouveau, l'enregistrement en public parvient parfois à offrir la meilleure image du groupe. Et quelques fois, comme dans les années 70, il arrive que ce témoignage s'érige comme le meilleur disque du groupe. Cela reste moins fourni que pour l'époque de référence, cependant on a de nouveau le plaisir de trouver des témoignages live intéressants.
En voici une bonne poignée qui mérite une attention toute particulière. A mon sens, ils méritent tous d'être présent dans toutes discothèques - Rock / Pop - qui se respectent.


BLACK CROWES & JIMMY PAGE
"Live at Greek" 1999

     Ouais ! D'entrée on tape fort. Nous sommes comme ça au Déblocnot'. S'il y a bien un live des années 90 qui a marqué les esprits, c'est bien celui-ci. Le retour de Sir Jimmy Page sur scène, en grande forme, accompagné par les Black Crowes au complet. Cela fait trois guitaristes sur scène, et pas des manchots ; soit avec Rich Robinson et Audley Freed pour soutenir James Patrick Page.
     Jamais jusqu'à ce jour, un groupe n'avait été aussi proche du son "Led Zep". Même des spécialistes tels que Great-White n'avaient atteint ce degré de perfection (à part peut-être certaines versions de Heart, surtout grâce à Ann Wilson qui est capable de restituer, aux inflexions près, le chant de Plant). C'est que les Black Crowes ne donnent jamais l'impression d'être en représentation, d'être là pour faire une application, un travail d'école.  Certes la présence de Page ne peut y être étrangère, mais il y a autre chose. Il y a une immersion profonde avec foi, sincérité et conviction dans la splendide musique de Led Zeppelin.
La chronique (lien)




AC/DC
"Live" 1992

     On les disait sur le déclin, certains disaient même qu'ils étaient carrément finis depuis "Flick the Switch", voire même depuis  "For Those about to Rock", (même s'il parvenaient toujours à passer un single sur les ondes et rester dans les charts de nombreux pays). Et puis voilà que cette bande d'Australo-écossais déboule avec un live qui met tout le monde d'accord, où les titres période Bon Scott sont à égalité avec ceux de Brian Johnson.
Double disque de platine en France, triple aux USA, platine en Argentine, Canada, or en Allemagne et Angleterre; Et en Australie... 9 fois platine ! Des chiffres de ventes étonnants pour un double-live.
Et on disait le Hard-rock enterré par le Grunge.
Ce "Live" fait partie du club restreint des doubles live relevant d'un fort succès commercial, à l'échelle planétaire. Et là, la publicité a surtout été faite de bouche à oreille.
La renaissance discographique des kangourous écossais : "The Razor Edge" 1990

la mouture AC/DC avec Chris Slade
 (un cousin de Pat)



BEAT FARMERS
"Loud and Plowed and... LIVE !! " 1990

     The Beat Farmers, c'est un foisonnement d'influences disparates, qui donne au final un rock assez enjoué qui baigne dans la Country, le Swamp-rock, le Blues-rock, le Rock, l'Americana, le Rock'n'roll des 50's, le Southern-rock, avec de temps à autre un soupçon de Punk-rock et/ou de Tex-Mex. Sans omettre, occasionnellement, une pointe de ritournelle hérité des Beatles. Un rock qui revendique plus fièrement des racines sudistes, que Californienne, et qui garde un œil affûté et intéressé sur l'univers du Rock. Du Rock, du vrai, de l'authentique, pas celui des fossoyeurs qui, comme le dénonçait Zappa, « We're only in it for the money ». Non, il est évident que ces lascars là n'avaient aucun plan pré-défini d'une carrière quelconque.
Le son est roots, coincé quelque part entre celui des 1ères formations dites de Southern-rock, du Blues-rock Texan et du Rock des Bob Seger, Mitch Ryder et Tom Petty.
Ici, Beat Farmers, en une vingtaine de morceaux, passe en revue le meilleur de toute leur carrière (du moins jusqu'en 1989, date du dernier opus studio), en démarrant de façon assez scabreuse, avec la voix de "Johnny Cash éméché" de Dick Montana (les 4 membres sont chanteurs... même le batteur, Country Dick Montana) pour monter progressivement en température.

Article / Beat Farmers : "Pursuit of Happiness"




SUNSET HEIGHT
"Born in Houston - Live -" 1995

     On a longtemps cherché l'héritier de Stevie Ray Vaughan sans jamais vraiment le trouver. Pourtant, s'il y en avait bien un qui aurait pu prétendre à cet héritage, c'était bien Vince Converse, le chanteur et guitariste du power-trio Sunset Height. D'autant plus intéressant que Converse est toujours allé au delà du simple clone talentueux.
En comparaison de "Texas Tea", le précédent et premier disque, le son est ici un peu brouillon, touffu. Cependant, c'est du pur "sans overbuds" permettant de téléporter l'auditeur dans un club du Texas, à l'ambiance chaude (le public manifeste sa satisfaction), pour assister à une prestation d'un jeune guitariste ayant réussi la symbiose entre Jimi Hendrix, Robin Trower et Stevie Ray Vaughan.

Article sur Vince Converse, et son retour (éphémère) en solo : "One Step Ahead" 1999




ERIC CLAPTON
"Unplugged" 1992

     On a beau jouir d'une renommée internationale, on n'est pas pour autant à la merci des cruelles épreuves et des injustices de la vie. Après avoir enfin vaincu ses addictions qu'il a combattues pendant des années, Clapton perd son fils, Conor. Abattu, il se fait discret, jusqu'à ce que, bien des mois plus tard, il enregistre un disque pour la B.O. du film "Rush", comprenant "Tears in Heaven". Une chanson émouvante, relatant la douleur occasionnée par la perte tragique de son enfant. C'est un succès.
     Dans le même mois que la sortie du single, en janvier 1992, MTV (à l'époque où c'était encore une chaîne musicale) l'invite à son émission "Unplugged" (créée en 1989 avec Bon Jovi pour le 1er essai)
pour se produire en acoustique (c'est le but de l'émission).
Clapton, armée d'une Martin, après un inédit instrumental, se fait plaisir en reprenant des classiques du Blues et en y incorporant quelques chansons personnelles, dont "Layla" (dont la version acoustique fit polémique) et... "Tears in Heaven".
L'album se classe 1er au Billboard et remporte, dans la foulée, 3 Grammy Awards.
Indispensable.

Articles / Clapton :
"Just One Night"  - Le précédent live.
"From the Cradle" - L'après Unplugged




D.A.D.
"Psychopatico" 1998
     Ces quatre Danois sont de véritables piles électriques. Ils déploient une telle énergie sur scène, que les glaces hivernales de leur pays n'y résistent pas.

Combien y-a t'il de groupes capable d'alterner entre Punk-Rock, Hard-Rock, Pop-Rock, Heavy-Metôl, Western-spaghetti-Rock (?) en restant homogène ? Sans tomber dans le ridicule ? Mélangeant même les genres avec aisance et cohérence ?
Et en plus, apparemment, il y a une véritable connexion avec le public.
D.A.D., c'est encore mieux en live, et ce double-CD de 17 pièces de Heavy-Psycho-Rock'n'Roll nerveux est là pour en témoigner.
Mes aïeux ! Quelle énergie !

Article : "Tiens !? J'aurais presque juré que le blog avait déjà écrit sur ce combo Danois singulier"


Une plongée tête-en-avant du bassiste Stig Pedersen



GARY MOORE
"Blues Alive" 1993

     Mine de rien, la re-reconversion de Gary Moore en mode Blues-rock a eu un impact considérable. Il a permis d'ouvrir au Blues des hordes de fans de Hard-rock, ainsi que certains médias de "grandes écoutes" (d' "écoutes de masses").  Suite au succès retentissant de son "Still Got the Blues" (album et single), quelques radios et chaînes "musicales" s'ouvrent à cette musique. Incroyable, mais vrai : les radios passent la version live de pratiquement 7 minutes de "Parisienne Walkways".
Deux articles / Gary Moore : "Scars" et "Dark days in Paradise"

Gary Moore 1993



SANTANA
"Sacred Fire" 1993

     l n'y a pas à dire. Quoi qu'en dise, ce vieux Carlos sait toujours s'y prendre pour réaliser de bons concerts. Même si les albums précédents ce "Sacred Fire" ne font guère l'unanimité (surtout Milangro), ces concerts, eux, attirent toujours du monde. Et pour cause, la chaleur de son Rock-bluesy-jazzy-latino est toujours là. En situation live, il reste incontournable.
En dépit d'un bémol que l'on peut émettre vis-à-vis de "Viva la Vida" et "Esperando" (cela faisait partie du répertoire d'alors), on a là une très bonne représentation du Santana.

Même si ce live est un condensé des meilleurs moments d'une tournée faite en Amérique du Sud, on ne peut nier que Santana et son backing band sait toujours tenir un public, occuper avec maestria une scène. Les prestations de Santana n'ont pas fini d'irradier de chaleur "latina".

Articles / Carlos Santana : "Shape Shifter" 2012 et "Guitar Heaven" 2010

Carlos Santana lors de la tournée South America 1993


ALICE COOPER
"A Fistfull of Alice"/ "Live at Cabo Wabo '96" 1996

     Depuis "Trash" en 1989, Vincent Furnier, libéré de son alcoolisme, jouit d'une nouvelle jeunesse. Dans les années 90, il réunit un ensemble de musiciens à sa mesure, capable de rendre un juste hommage à ses classiques comme de donner une nouvelle envergure à des morceaux qui avaient été castrés par une production trop riche. Un groupe de Rock'n'Roll qui ne craint pas de mouiller la chemise. Alice Cooper se fait plaisir et ravit en même temps le public en reprenant de vieilles pièces tels que "Desperado", "I'm Eighteen", "Under my Wheels", "Elected", "Billion Dollar Baby".
Sammy Hagar invite Alice Cooper à se produire dans son Cabo-Wabo, et en profite pour chanter en duo sur "School's out". Slash et Rob Zombie se joignent aussi un temps à la fête.
L'album est réédité en 2005 sous l'appellation "Live at Cabo Wabo '96", sous une nouvelle pochette (voir ci-dessous). Et donc, attention aux doublons.

Autres chroniques : "Trash" et "Hey ! Stoopid"

Pochette du "Live at Cabo Wabo 96"


DEEP PURPLE
"Live at the Olympia 96'" 1997

     On aurait pu légitimement croire Deep-Purple fini au départ de Ritchie Blackmore (après un dernier concert donné à Helsinki le 17 novembre 1993), tant ce dernier, plus que tout autre, incarnait le célèbre quintet. Après le remplacement fait dans la précipitation par Joe Satriani, pour honorer la fin de la tournée mondiale (Japon puis Europe), les quatre membres restant se retrouvent bêtement le bec dans l'eau. Pas facile de remplacer un guitariste de la stature de Blackmore ; et Satriani, contractuellement, ne peut y subvenir. Finalement, ils embauchent Steve Morse. Choix plutôt surprenant, vu son passé discographique. Toutefois, la sortie de "Purpendicular" met tout le monde d'accord. Même les plus réticents sont titillés par la qualité de l'ensemble de ce disque bien chargé. Mieux, les prestations scéniques de cette entité affichent une santé retrouvée, une nouvelle jeunesse doublée d'une joie palpable. Non seulement Morse est talentueux, mais il est humble. Et il n'a aucune réticence à reconnaitre bien volontiers l'héritage de Blackmore. C'est d'ailleurs en ce sens, et par respect, qu'il reproduit au mieux les soli du maître (même les plus corsés) avant d'y apporter sa touche personnelle, d'improviser dessus ou de les nuancer. Plaisir encore de retrouver des vieux titres réhabilités comme "When a Blind man cries" ou "Maybe I'm a Leo". C'est aussi le retour de "Fireball" qui ouvre désormais les sets.
"Live at the Olympia 96'" reprend l'intégralité de ce concert parisien donné le 17 juin 1996, d'un peu plus de 2 heures, où les titres de "Purpendicular" se mélangent au patrimoine des Mark II, III et II bis.
(à l'origine, ce double CD était sorti en Italie sous forme de pirate, avant de paraître officiellement le 9 juin 1997).

Autre fameux live chroniqué : "Made In Japan"

Deep-Purple Mark VI


EVA CASSIDY
"Live at Blues Alley" 1996

     Moment de grâce. Une voix exceptionnelle, capable de toucher l'âme sur pratiquement n'importe quel style de musique. Une artiste qui donnait la sensation d'avoir un cœur énorme tant son chant irradiait d'amour, d'intégrité, de pureté, de paix, de quiétude, de sincérité. Lorsqu'elle chantait, Eva Cassidy semblait s'offrir au public, s'ouvrir, s'exposer nue. Sans jamais aucune vulgarité, ou pathos. Elle avait su élever vers d'autres cieux des reprises de classiques pourtant déjà bien marquées.
Unique disque live de la dame décédée bien trop tôt, à seulement 33 ans. Un live qui fait la part belle au Blues (bien plus que n'importe lequel de ses disques studio ; post mortem y-compris). Ce qui n'empêche aucunement à des titres comme le délicieux "Autumn Leaves" (oui, le poème de Jacques Prévert mis en musique par Kosma ) ou l'apaisant "Fields of Gold" (de Sting) de s'intégrer.
Une perle.



CHEAP TRICK
"Silver" 1999

     Cheap Trick fête ses 25 ans de carrière par un concert chez eux, à Rockford, offert au public en plein air. Pour l'occasion, c'est un Best of live, en direct, survolant toute leur carrière, incluant des pièces qui avait disparu de leur répertoire scénique habituel. Dont quelques titres qui manquaient cruellement de corps en studio qui prennent ici une nouvelle dimension (exemptes de toutes erreurs de production) foncièrement plus Rock'n'Roll. Un concert convivial où le public semble connaitre ses 4 musiciens de talent. La famille est même invitée sur quelques titres (apparemment les enfants auraient tous hérités des dons de leur paternel).

Autre article / le groupe de Rockford : "Cheap Trick" 1977 (1st)

Nielsen, Zander & Petersson


Michael KATON
"Bustin' up the joint - live !" 1996

     Attention ! Un lascar peu connu et très rarement médiatisé. Pourtant, ce gaillard n'a jamais fait de concession. Lui. Engagé depuis ses 15 ans au service d'un Heavy-boogie-rock torride hérité des ZZ-Top, Foghat Blackfoot, Rose-Tattoo, Gallagher et Thorogood, il a toujours gardé la foi (depuis son 1er essai en 1984 - aujourd'hui introuvable -). Il est le chantre d'un boogie hargneux, brûlant et vindicatif, agrémenté d'overdrives chaleureuses, lardé de slides épaisses, de traits d'harmonica, avec un chant qui doit beaucoup à Billy Gibbons et George Thorogood, le tout sur une base rythmique ronronnante comme un V8. Pas des tonnes de distorsion pour masquer un manque de technique, ou des claviers pour faire plus commercial. C'est du Brut! Le Heavy-Boogie-Rock from Hell (*). Cul-sec ! Sköll !

(*) Hell : Nom de la ville où il a élu domicile avec sa petite famille, après avoir quitté Detroit.


Michael Katon

GANAFOUL
"Crossroads" 1998
     Inespéré ! Ganafoul se reforme, exceptionnellement, pour deux dates de concerts "à la maison". Au Transbordeur de Lyon, les 26 et 27 avril 1998. Seulement deux dates pour un groupes de cet acabit ! D'un côté, cela faisait neuf ans que Ganafoul n'était plus monté sur les planches (derniers concerts en 1989 à la suite d'une reformation éphémère) et leur dernier disque était sorti 17 ans auparavant ("T'as bien failli crever" en 1981). Le groupe devait craindre de ne pas susciter suffisamment d'intérêt en dehors de la région. Les concerts furent une réussite et, fort heureusement, ont été enregistré. C'est l'objet de ce "Crossroads" miraculeux. Le trio alterne entre reprises de Blues et leurs classiques. Dans l'ensemble, le trio sonne bien plus Blues que lors de ses années fastes. Une prestations festive, éprouvante, menée tambour battant. Résultat : ovation de la salle.
La prise est sans retouche, "sans filet", avec ses bons et mauvais côtés. Le mixage et le son de la strato de Jack Bon ne sont pas au mieux sur les 2 - 3 premiers morceaux. Cependant, progressivement, le groupe s'affirme, prend de l'assurance. La guitare prend une robe plus crunchy, plus rauque, tout comme la voix de Jack Bon.

Article / Jack Bon (en attendant celui sur Ganafoul) : "Electric Duo"




La suite... (produite par Cameron, Raimi, Stinger et Speilberg). En travaux...



8 commentaires:

  1. Le double live d'AC/DC était accompagne d'un patch en tissus ainsi que du dollar avec la tronche d'Angus dessus et si Chris Slade avait été mon cousin, j'aurais demandé à avoir la place de Malcolm. J'avais dégotté le dvd de "Silver" de Cheap Trick et j'avais été déçus en découvrant un Rick Nielsen avec une barbiche, un petit ventre prédominant le tout caché, pendant la durée du concert, derrière des lunettes de soleil. Cela n'empêchait que c'était bon.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bin... j'n'l'ai pas eu ce patch, moué. ni même le dollar. Je présume que l'on ne devait le trouver que sur les 1ers exemplaires. Pour ma part, j'avais tardé pour l'acquisition de ce live, jusqu'à ce qu'un ami me le passe en boucle.
      Quant à Nielsen, effectivement, le changement de look pouvait surprendre (j'aimais pas trop son mélange casquette-barbiche-godasses). Lui qui est longtemps resté un échalas monté sur ressorts.

      Supprimer
  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  3. On recommence en essayant de faire dans un bon français...

    J'ai vu Cheap Trick au LA Forum en 88 il me semble, je peux vous dire que Nielsen n'est pas manchot, certes c'est pas un soliste mais il envoie sévère sur scène.
    Lors de leur prestation il a du changer 15 fois de grattes, de marques différentes et à chaque fois il t'en mettait plein les esgourdes.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Jamais vu "en vrai". Mais je confirme. Nielsen est un grand guitariste, mais qui préfère rester souder au groupe plutôt que de s'exposer avec des soli à rallonge. C'est un sacré rythmicien.

      Supprimer
  4. le Live d'Alice Cooper est excellent. Toute fois, je lui est toujours trouvé un son manquant de chaleur et de rondeur. La batterie de Jimmy Degrasso (Megadeth, Black Stars Rider, etc) résonne de manière bien trop sèche pour moi.

    Quant au Live de AC/DC, c'est un peu le même constat au niveau batterie: Ça me pète pas à la gueule.Le gros son quoi ! Et puis ces coupures entre les morceaux, non mais quelle idée ?!!!

    RépondreSupprimer
  5. Il faudra que je réécoute ça (attentivement pour la batterie).
    Mais, oui, bien souvent, la batterie est un problème majeur des enregistrements en direct. La captation n'est guère aisée au milieu de "tout ce boucan" ; entre le public, un chanteur qui s'époumone et des guitares qui peuvent être un peu égocentriques.
    Même en studio, la batterie s'avère bien souvent l'instrument le plus difficile à restituer (y'a pas que des "boum" et des "paf"). Et d'ailleurs, pour la sélection d'enceinte ou d'ampli dans un auditorium, on recommande du classique et du Rock. Ce dernier notamment pour la restitution du kit de bûcheron.Souvent, la dynamique des cymbales passent à la trappe, et les tomes basses sont étouffés. quand ce n'est pas la caisse claire qui est bien trop en avant (le début du "Crossroad" de Ganafoul, justement).
    Alors, en live... mes aïeux ! Il y a parfois carrément des catastrophes.
    D'où l'avantage d'assister à des concerts (lorsque l'on peut), et se prendre de plein fouet, ce souffle d'Héphaïstos dans la tronche qui vous met les cheveux en arrières (les tomes basses et la grosse caisse des géants de l'apocalypse).
    Et par la même occasion, cette basse qui vous étreint le cœur pour en faire son jouet.

    Rock'n'Roll !

    RépondreSupprimer
  6. Sur du Rush, en Live, les drums passent aisément, il suffit d'un bon ingénieur du son à la table.

    RépondreSupprimer