jeudi 18 juin 2015

BLACK LABEL SOCIETY : Catacombs of the Black Vatican (CD 2014) – par Vincent le Chaméléon



Au catacomble du bonheur

Je l'avoue, dans un passé pas si lointain, le Black Label Society de Zakk Wylde j'avais déjà essayé... Sans succès. Le Hard, pourtant bien gras et Heavy, du blond barbu n'était jamais parvenu à me séduire durablement. Ce n'était pourtant pas faute d'avoir tenté d'y adhérer en plusieurs occasions. Mais, même face aux évidentes qualités d'œuvres telles Sonic Brew (1999 )ou The Blessed Hellride (2003 ), rien n'y faisait. Pourtant cette fois-ci quand même, on dirait bien que le vent a enfin tourné pour le mélomane que je suis, toujours avide de nouvelles sensations. Mmmmm ! Que c'est bon ! Oups... Pardon.

Aurais-je à ce point tapé dans le mille tant cet album tourne durablement sur ma platine actuellement ? 

Trouvé dans les bacs d'occasions de mon disquaire préféré (en même temps ils sont devenu si rares de nos jours... les disquaires), j'avais eu souvenir que l'écoute du titre "My Dying Time" avait, a sa sortie, accroché mes oreilles favorablement. Aussi, lorsque je vis la très belle version en édition limité digipack" me faire les yeux doux, j'y cédai sans trop d'insistance, ni trop de résistance.
Viril et poisseux à souhait, comme toujours chez le guitariste, Zakk Wylde s'est néanmoins et surtout débarrassé de quelques uns de ses penchants excessifs en matière de compositions (ses solos et sa technique unique, depuis le temps, on les connait). Ainsi le robuste guitariste s'est-il enfin et d'abord concentré sur l'écriture en faisant fi de toutes démonstrations gratuites quelles qu'elles soient. Soyez rassurés, l'homme sait toujours renvoyé à leurs chères études une flopée de shredders de tout poil aux détours de quelques solos particulièrement bien troussés. Écoutez par exemple celui de la splendide ballade "Angel of Mercy" (voir le clip ci dessous). Le feeling de Jimmy Page n'est vraiment pas loin.
Toujours est-il qu'en allant d'avantage à l’essentiel dans ses propos, chaque morceau gagne ainsi selon moi en profondeur et en intensité. Rares sont d'ailleurs les morceaux excédant les 4 minutes.
Sachant que les musiciens qui accompagnent le guitariste/chanteur ne sont pas en reste pour faire de cet album ce qu'il est, et vous avez ici un disque qui se tient selon moi aisément dans ce que l'ex bras droit d' Ozzy Osbourne aura réalisé de plus probant depuis...

J'ajoute que le packaging (livret, photos, titres bonus) ainsi que la production de ce Catacombs of the Black Vatican renforce chez moi cette impression d'un album plus travaillé qu'à l'accoutumée chez le guitariste. L'arrêt de "la bibine" l'aurait-il à ce point changé ? Essayez donc pour voir.

Clips: "My Dying Time"  & "Angel of Mercy"







Autres articles sur Zakk Wylde (liens) :
"Book of Shadows" 1996 - unique disque solo
"Pride & Glory" 1994 - 1er groupe et unique opus


13 commentaires:

  1. Je me suis pas trop attardé sur le gars et son parcours,
    le trouvant a just little bit Mégalo,
    mais a priori, comme tu le dis en fin de post, un sevrage de la bibine apporterait un peu de consistance dans ses galettes.
    ça l'air de tenir la route.
    Je me tate le kiki pour savoir si je vais me fendre de ce CD

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  2. Si les deux extraits si dessous t'ont plus, je ne vois pas comment tu pourrais être déçu par le reste de l'album. A ce moment là, je t'invite vivement a choisir son édition Digipack. Les deux bonus track sont également très bons.

    Quant au personnage, j'avoue ne pas avoir cherché a approfondir sur sa personnalité. Ce qui est sûr, c'est que voilà un musicien LIBRE

    Bonne écoute HRT !.

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  3. "Hangover Music vol VI" et "Shot to Hell" valent également le détour (c'est subjectif évidemment). Tout deux, le premier bien plus que le second, alternent entre furia Heavy-Metôl-Rock et accalmie pour Bersekers (et BEERserker).

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  4. En aparté, le petit dernier engagé par cette "society", Dario Lorina, joue exclusivement sur des guitares Lâg, la marque de Bédarieux. Il a même un modèle signature.

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  5. Mécéki ce Bédarieux Bruno ? Tu sais moi et la guitare...

    HRT, tu m'en diras des nouvelles de ce skeud. Je compte sur toi !

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    1. C'est une p'tite ville occitane, pas très loin de Béziers. C'est que le Toulousain Michel Chavarria a transféré sa p'tite entreprise de confection de guitares de basses, Lâg.
      Phil Campbell, Chris George, Brendan Benson, Gus G, Michael Jones, Neal Black, Pat O'May, jouent sur ces guitares; Même Dweezil Zappa avait craqué sur une "The Blues" (modèle qui, hélas, n'est plus fabriqué).

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    2. Il arrive, il arrive, je compte sur les PTT pour me l'acheminer dans de bonnes conditions et le soumettre à mon Macintosh & Tannoy

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  6. La marque oui je connaissais ! Mais alors le reste...
    Merci de cette petite précision Bruno. Cocoricoooo !

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  7. Ca vaut une écoute, je confirme !
    je le met en mode replay.

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  8. les deux extraits sont sympas, mais je les ai vu en concert .. Hellfest 2012 ou 13, et j'ai été très déçu. Gros son, gros biscotaux, mais pas une once de feeling dans tout çà ; Ramone The snake

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  9. Je veux bien te croire Ramone. Sur parole ! Ce disque n'en demeure pas moins extrêmement bon !

    Merci de ton passage.

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