Y'a des semaines comme ça où on n'a pas trop envie de rigoler et où nos petites discordes culturelles (untel était-il meilleur guitariste que truc..) paraissent d'un coup bien dérisoires. Dans ce blog, et particulièrement en ce jour, nous n'abordons pas - ou indirectement à partir de ce que nous chroniquons - politique et religion, nous avons chacun nos idées, mais la vocation du Deblocnot n'est pas de les étaler sur la place publique, c'est notre choix.
Toutefois, l'actualité nous oblige parfois à sortir de cette réserve, quand des journalistes qui n'avaient comme seule arme que leurs crayons -sans oublier les autres victimes- sont froidement exécutés par des psychopathes (comment les appeler autrement). Rester curieux, garder le sens critique, refuser les idées prémâchées, s'informer, c'est encore le meilleur moyen de résister aux fanatiques de tout poil. Plus que jamais lisez, Charlie, le Canard enchaîné, bref les fous du roi, le poil à gratter de notre démocratie. Et bien sur lisez le Deblocnot, en plus c'est gratos (Ben quoi? nous aussi on fait de la récup..). Nous ne pouvons qu'afficher notre solidarité aux courageux dessinateurs qui ont payé de leur vie leur liberté et leur droit à la dérision. Qu'ils ne soient pas morts pour rien, que leur mort ait le mérite de mettre du concret sur les mots "démocratie", "satirique" ou "liberté d'expression" qui étaient peut être de vagues concepts pour certains jusqu'alors.
Cette semaine avait commencé avec Philou qui terminait sa saga consacrée à Paul Kossoff, brillant guitariste autant que camé jusqu'à l'os, qui fit un bref passage sur cette terre mais dont le souvenir perdure à travers ses disques et ceux de Free... free, libre, on y revient...
Mardi, du piano avec Rockin qui nous a fait découvert le brillant Arthur Migliazza, un virtuose aussi à l'aise dans le blues, le ragtime, le rock'n'roll.
Mercredi fut le jour du Réverend Rusty, un teuton qui prêche la bonne parole du blues rock et dont le sermon a emballé Bruno.
Mercredi fut le jour du Réverend Rusty, un teuton qui prêche la bonne parole du blues rock et dont le sermon a emballé Bruno.
Au même moment une part de notre jeunesse se faisait trouer la peau avec Cabu et Wolinski, nous leur avons rendu hommage jeudi à travers une page d'expression libre ouverte par Pat.
Vendredi, ciné avec Luc, et on reste avec les fanatiques religieux - décidément !! - avec le très beau film Timbuktu ; pour voir comment la tragédie rencontre le cocasse et l’absurde...
Samedi, Claude nous a parlé de la romantique 2ème symphonie de Rachmaninov. Une œuvre composée en 1908, un peu avant que le compositeur doive fuir aux USA, inquiété par d'autres formes d'intolérance...
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