NOËL au DEBLOCNOT

Lundi visite de maison de retraite avec Papi Philou qui nous a présenté ses voisines de chambrée, des rockeuses qui sont toujours "on the road" à 60 berges passées, elles nous ont fait vibrer dans les 70's ou 80's et c'est un plaisir de les voir toujours d'aplomb, guitares et micro à la main, de Blondie à Stevie Nicks ou Chrissie Hynde, ce sont les MDR (mamies du rock), yeah !!

Rockin, on le sait préfère les jeunettes et a adoré Alessandra, la chanteuse d'un nouveau groupe nancéien Red Touch, un combo prometteur  qui déboule avec un EP 7 titres qui emporte tout sur son passage par  ses qualités instrumentales, y compris sa chanteuse, son gros son et ses compos qui allient mélodie et puissance.

Mercredi blues avec Bruno et Albert, ça fait pas très bluesman Albert, pourtant cet Albert Castiglia en est un vrai, qui pratique un blues élégant et racé dans la lignée d'un Jimmie Vaughan, sans en rajouter des couches, pourtant il touche sa bille à la gratte.

Jeudi matin nous avons découvert que le père Noel était passé au Deblocnot et avait comblé les désirs secrets des membres de l'équipe...

Bruno a profité de l'occasion pour nous faire écouter quelques nouveaux disques de Noel pour changer de Tino Rossi, franchement on a moyennement aimé...

Vendredi cinoche avec Luc qui a vu La French de Cédric  Jimenez qui  retrace le parcours du magistrat Pierre Michel, nommé juge au Grand Banditisme en 1975, qui s'attaque au démantèlement de la filière marseillaise, pas vraiment enthousiasmé le Luc même si ça se laisse voir malgré un manque de risque et de noirceur. 

Samedi il est né le divin Claude Toon. Comme chaque année une chronique de circonstance. L'Oratorio de Noël de Bach en 2012, Le Messie de Haendel l'an passé et cette année : La Nativité du compositeur français moderne, mais "écoutable", Olivier Messiaen. Une grand fresque jouée à l'orgue. Pas de rugissements de l'instrument ni de bondieuseries, non de la tendresse et de la médiation...

Passez une bonne fin d'année et on vous dit à l'année prochaine, ou plutôt à demain puisque nous rendrons hommage à un immense chanteur : Mister Joe Cocker.