lundi 20 octobre 2014

FOOLISH KING "city lifetime" (EP 4 titres -2014)


Foolish King, voila un groupe de la région bordelaise, membre du collectif Bordeaux's Groove Bands, une asso dont le but est de promouvoir et aider dans leurs démarches des groupes régionaux  et dont la chanteuse des Folish est d'ailleurs secrétaire (bordeauxsgroovesbands.com), voila un projet bien intéressant.
Ce groupe est né il y a 4 ans d'une rencontre, celle de la chanteuse Charlie Dales et d'un quartet instrumental nommé Jam composé du guitariste Charlie Dufau, de  Julien Bouyssou aux claviers, de Julien Lavie aux drums et  Paul Hazera à la basse. Des prestation scéniques incendiaires les ont fait remarquer dans les tremplins et festivals où ils se produisent et  après un premier album autoproduit en 2012 voici ce nouveau 4 titres.

Arrêtons d'abord sur la superbe jaquette qui évoque New Orleans époque prohibition, clubs de jazz et blues crépusculaire, un artwork signé du guitariste Charlie Dufau (avec des dessins de Frantz Duchazeau et Renaud Dillies).
Les Foolish citent comme références James Brown, les Meters ou Booker T, et l'énorme premier titres "City lifetime" au lourd beat funky ne dément cela en rien, c'est chaud, c'est moite, ça vibre de partout, bref ça groove carrément bien, et cette pulsation bat au rythme  du coeur de la ville; coté paroles -en anglais- on n'est pas loin des "indignés" et de notre ami le rocker underground New Yorkais Mike Rimbaud ("profits lead the race, because we are forced to live in a so called crisis"). Avec "Groove your ass up", tout est dans le titre...On nage en plein New Orleans funk et on s'abandonne bientôt à la transe vaudou ("let your soul get out of your chest"), on relèvera le piano bluesy, la belle guitare, soutenus par une rythmique sans faille et l’énergie de Charlie, la chanteuse qui s'énerve carrément sur le final, la fièvre sans doute, "soul fever".. On pensera à son sujet à la chanteuse britannique Alice Russell et pas que pour une certaine ressemblance physique.
"Black heart" sera le titre le plus blues, une profonde complainte  puis " Love of weath gospel" nous renvoie vers un funky seventies à la Isaac Hayes qui aurait pu servir de BO à un bon vieux movie de la blackploitation, on pensera aussi au Budos Band ou aux Dap Kings (les cuivres en moins);  avec encore une charge contre le système financier et l'argent qui mène le  monde. 
Ah ben mince, c'est deja fini! Dommage, on en redemande tant tout cela est emballant, que ce soit les instruments -guitare, piano, rythmique- ou la chanteuse aussi à l'aise dans le registre soul/blues  que dans un funk torride.
On suivra de prés ces Foolish King, et on guettera leur passages en live, ils seront notamment finalistes du tremplin national Blues sur Seine (9 Novembre, Mantes la Jolie) et c'est amplement mérité.  

ROCKIN-JL

1 commentaire:

  1. Belle découverte. Vraiment très bien. Le son de la batterie Gretsch sur le live....

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