Dans la série «Les Belles galettes de
Tonton Pat »
Keep on Rocking !
Quand
j’étais gamin, le style de musique qui marchait fort, c’était le Glam-Rock avec
T-Rex et Marc Bolan,
The New York Dolls, Sweet,
Gary Glitter, Susi
Quatro et même Queen qui a flirté avec
le genre. Mais le jour où, pour la première fois, j’ai entendu la voix de Noddy Holder hurler : « Allll Riiiiight
everyboooodyyyy ! Let your heeeead downnn !... » ma
moelle épinière habituée aux arpèges de Mozart et
de Berlioz fut chamboulée à jamais. La voix
surpuissante de Noddy et le son du groupe
devinrent à mes yeux d’adolescent boutonneux ma première référence au point de
vue Rock’n’roll. Slade entrait dans ma vie et n’en ressortirait pas de
sitôt. Pour preuve, leurs musiques m’accompagnent toujours dans mon quotidien.
J’ai peiné pour trouver
l’argent et m’acheter un album, mais une fois les fonds recueillis, je fis
l’acquisition du Graal tant convoité: «Sladest».
Je découvrais pour la première fois le visage des musiciens et je fus un peu déçu. Je trouvais que le batteur Don Powell et
le bassiste Jimmy Lea faisaient un peu crade, que
Dave Hill le guitariste avec ses dents de lapin avait une
tête d'ahuri et que Noddy Holder
avec ses cheveux à frisettes et ses yeux à la forme particulière n’était pas
particulièrement attrayant. La seul
chose que j’aimais, c’était la police de caractère du nom du groupe. En ouvrant
l’album, je tombe sur les portraits de Noddy et
de Don et au dos, le groupe sur scène avec les
paillettes, haut de forme à miroirs et plateforme boots obligatoires.
Sladest The Best ?
«Sladest» le meilleur album de Slade ? Non, mais leur premier best
oui ! Leur première compilation après trois albums sous le nom de Slade
en 1973 et après 3 années d’existence.
On retrouve des titres
incontournables comme “ Know Who You Are”,
“Get Down and Get With
It “, “Coz I Luv You” (Les titres en phonétique étaient une
habitude chez eux), “Mama Weer All Crazee Now”,
“Gudbuy T’Jane”, “Cum
Feel The Noize » et «Skweeze me Pleeze me». 14 titres, une face avec 4 titres
piochés dans leurs album «Play it Loud», une
seconde avec 3 titres dans «Slayed ?»,
un titre du «Slade Alive» et les 6 autres titres
sont uniquement sortie en single. J’ai grandi avec Slade dans les oreilles, je ne les
ai malheureusement jamais vus sur une scène. La bouture originale du groupe n’existe
plus. Il y a quelques années, j’ai trouvé dans une brocante un pressage
étranger de «Sladest» et je découvrais
avec bonheur à l’intérieur un livret de quatre pages en anglais et un poster.
J’ai
aujourd’hui 50 ans passé, je n’ai plus de boutons sur la figure, j’écoute
toujours Mozart et Berlioz………………et
SLADE !!!!
Et je n’ai plus rien à faire de la tête des musiciens, au contraire même.
En mai
dernier, j’avais écrit une chronique sur deux groupes de tribute. Pour signaler qu’il existe un très bon groupe qui depuis 2012 a repris les
titres de Slade
son nom : Sladest
Ca c'est pas de la merde !
RépondreSupprimerJ'aime Slade Alive. Mais il faut dire que je suis toujours attiré par un live à défaut d'avoir vu le groupe en live...
Merci Pat !
Il n'existe que trois live officiel de Slade, mais le premier reste le meilleur
SupprimerJe me souviens qu'à l'époque (et un peu après...) ce disque passait de mains en mains, un peu comme un trésor convoité et respecté. Cela en dépit, effectivement, de la tronche des musiciens. Ce disque faisait presque l'unanimité ; du moins pour ceux qui écoutait du Rock (autre que du Rock progressif).
RépondreSupprimerCertains, aujourd'hui, rient de ce groupe qui a pourtant aligné un nombre impressionnant de singles dans les charts de la planète. Dans les 70's, Slade a réussi a être omniprésent sur les ondes, même lors de leur déclin, grâce à ses 45 tours (jusqu'à "My oh My" pour une dernière percée inespérée en 83 et, dans une moindre mesure, "Run Runaway" en 84).