Pochette édition CD (inspirée de l'original australien) |
En 1976, deux jeunes baroudeurs de la scène rock australienne se rencontrent, se comprennent, et se découvrent des points communs, en particulier sur leurs aspirations musicales (en plus de la passion des tatouages).
Pete
Wells (grand échalas à l'air flegmatique, bassiste de
Buffalo, un groupe brutal, souvent dénoncé comme un des
premiers combo de Stoner - voire même the First -) et Angry
Anderson, (un gnome boule-de-nerfs, chanteur de Buster Brown, un
groupe de Hard-boogie où officiait également Phil Rudd
et Mark Evans, deux futurs AC/DC) décident de tout plaquer
pour fonder un Rock-band sans concession, déversant sans
retenue un flot de Rock'n'Roll rageur et furieux, chargé de
testostérone, et qui ne renie pas ses racines Blues et Boogie.
Ces
deux lascars rameutent des gars qui les ressemblent. Jeans élimés,
tee-shirts (noirs de préférence), gueules de petites
frappes, oreille percée (pas courant à l'époque)
et tatouages. Un look qui les démarque irrémédiablement
des Hard-rockers alors en vogue qui s'affichaient alors avec des
accoutrements voyants, satinés, hérités tant du
Glam-rock que de certaines formations de rock-progressif. Anderson
reconnaît que, pendant un temps, les tatouages furent un
critères de sélection.
La
formation peine à se stabiliser. De la toute première
mouture, seul Wells en est originaire. Une formation datant de 1976
et qui changea rapidement de personnel dans les mois suivants, de la
même année. Ainsi, en premier, ce serait le jeune Mick Cocks qui vient prendre la place des premiers officiants. Il ravit la
place du guitariste rythmique ; il est suivi de près par Ian Rilen qui a fait
ses armes avec Band of Light, un combo de boogie-blues, et de
Blackfeathers, un combo d'allumés. Ian auraient appris la
basse en prison. Suit Angry Anderson qui entraîne à sa suite
Dallas « Digger » Royal.
On
pourrait croire l'entreprise stabilisée mais, pour diverses raisons, des têtes
réputées dans ces terres australes viennent y faire des passages, dont la star australienne, Billy Thorpe, fort d'une carrière qui débute dans les années 60 avec The Aztecs. Thorpe ne fait qu'un
passage éclair (trop hot pour lui ? Pourtant lorsque l'on
écoute les deux lives de The Aztecs on constate que sur scène
c'était du brutal). Plus tard, à l'occasion, il jammera
avec eux sur scène.
Chris
Turner, l'ex-collègue de Wells au sein de Buffalo, arrive en
renfort à la guitare rythmique en 77, mais ne s'éternise
pas. Par la suite, il semble y avoir un souci avec la place de
bassiste. Ian Rilen quitte le navire après avoir enregistré
trois titres ("Snow Queen" et "Bad Boy for Love", tous deux de sa composition, et
Astra Wally). Il y aurait une sombre histoire de tôle derrière son départ. C'est alors Geordie Leach, un autre rescapé de Buster
Brown, qui le remplace et finit les enregistrements. Toutefois, si ce
dernier est bien présent sur les disques suivants, soit
jusqu'en 1982, il semblerait qu'il ait quitté le groupe durant
l'année 79. Il est remplacé un court moment pas un
inconnu (Neil Smith), puis par le pré-punk Lobby Loyde,
authentique tête brûlée et figure emblématique
de la scène aussie - connu pour son approche proto-punk de la guitare et son attitude sans concession -. Enfin Geordie
réintègre ses quartiers en 1980.
Les
C.V cumulés d'Angry Anderson et de Pete Wells leur ouvrent des
portes, permettant ainsi à ce collectif de flibustiers de
faire une première campagne offensive en Australie et
d'enregistrer un premier 45 tours (« One of the Boys –
Stuck on You »).
Puis
tout s'accélère. En
1978, les potes d'AC/DC, qui adhèrent avec ferveur à
leur Rock'n'Roll - on dit même que Bon Scott et Angus Young étaient, à maintes reprises, montés les rejoindre sur scène pour interpréter des covers de Chuck Berry et des Kinks -, les présentent à Harry Vanda &
George Young (ce dernier est également le frère aîné
de Malcom et Angus), le célèbre tandem de producteurs
australiens, ex-The Easybeats (le hit "Friday on my Mind"), qui a œuvré sur les premiers
disques de la bande des frères Young (jusqu'à « If
You Want Blood... You've Got it ! »). Et c'est ainsi que cette bande de
hors-la-loi sérieusement tatoués déboule avec un
premier jet nanti d'une production ad-hoc, qui rue dans les
brancards, fait table rase, et montre ce qu'est le vrai Rock'n'Roll.
Celui qui ne s'embarrasse pas de fioritures et de chichis qui
risqueraient de limer les aspérités de ce Rock teigneux
et abrasif.
La
musique :
En 1978 donc,
Rose Tattoo sort un manifeste du Rock'n'Roll burné, séminal,
viril et sans concession ; du Rock'n'Roll de mauvais garçons
renfrognés et prolétaires. Une
bande de « sympathiques patibulaires », de freaks, que
l'on imagine tout droit sorti du bush et hydraté au bourbon
sec et sans glace. Un
disque radioactif : plus de trente après il irradie toujours
autant, hérissant avec la même intensité qu'au
début le poil et les cheveux.
La
production est ad-hoc et respectueuse, ne
s'embarrassant d'aucune fioriture (ce qui permet à ce disque
de faire toujours son effet, des années plus tard, sans sonner
le moins du monde désuet ou faiblard). La musique est brute de
décoffrage, assurée par une paire de guitares
(généralement Gibson genre Melody Maker et LesPaul, et
Telecaster customisée) directement branchées dans de
bons vieux Marshall rodés, une basse (Fender Precision) ronde
et ferme, et une batterie nerveuse, infatigable, au poumon d'acier.
Une guitare slide incandescente et omnipotente, privilégiant l'efficacité, lardant des traits tranchants et vindicatifs, nimbées d'une tension dû à une colère introvertie (pourtant, Pete Wells, l'échalas de la bande, a tout du rocker débonnaire, cool et affable). Et puis il y a ce teigneux chauve et courtaud qui de sa voix éraillée, vocifère en rythme, dans la pure tradition du Rock dur de sa patrie.
Une guitare slide incandescente et omnipotente, privilégiant l'efficacité, lardant des traits tranchants et vindicatifs, nimbées d'une tension dû à une colère introvertie (pourtant, Pete Wells, l'échalas de la bande, a tout du rocker débonnaire, cool et affable). Et puis il y a ce teigneux chauve et courtaud qui de sa voix éraillée, vocifère en rythme, dans la pure tradition du Rock dur de sa patrie.
Il
fallait voir dans les années 80, ce petit
bonhomme tout en nerfs, se laisser enivrer par leur musique, au point
d'aller se fracasser la tête contre la sono, ou de s'étrangler
avec le câble de son micro ; puis, après avoir repris
son souffle, se relever, en sueur, les yeux hagards, pour éructer
de plus belle, littéralement possédé.
Ce premier jet –
de vitriol - s'ouvre sur une pièce qui, bien qu'ayant pris
naissance sur une face B de 45t, devint rapidement le fer de lance et
fit l'objet d'un clip qui ira bientôt bousculé un « Top
40 » mièvre et terne au possible (2). Il s'agit
évidemment de « Rock'n'Roll Outlaw »
desservit par une rythmique nerveuse, presque en apnée, sur un
tempo chaloupé sur lequel une slide balance un gimmick
inoxydable, aisé à retenir et à siffloter. Un
coup de génie de Wells qui semble avoir saisit ici la
quintessence d'un Elmore James et d'un Rod Price (avant que ce
dernier favorise le High-gain). Un titre emblématique, bien
que pas particulièrement représentatif du collectif ;
quelque chose perdue entre le Southern Rock et un Heavy-blues-rock
brûlé par la chaleur du désert de Gibson (3) qui
vous invite a pénétrer dans un bar crasseux,
poussiéreux et moite, fréquenté par une
population riche en couleurs où la bière est de rigueur
et où il ne fait pas bon de joueur au mariole.
« Nice
Boys » surgit tel un fauve d'un bosquet, vous saisissant à
la gorge. Le rythme est endiablé et compulsif ; c'est une
prêche du révérend Angry : « Down
in the city no one cried ; And in the streets the garbage lies,
protected by a million flies, with roaches so big they got bones !
They moved in and made themselves at home. I say nice boys !... Don't
play rock'n'roll ! I'm not a nice boy! ».
Après
cette effusion de sang, on croit revenir au calme (l'oeil du cyclone
?) avec « The
Butcher & Fast Eddy », un Blues lourd, moite,
tellurique et binaire. Trois accords (power-chords) exécutés
dans un glissando reptilien. Wells exécute un solo déchirant
qui prend des allures de feux d'artifices sur une terre aride.
En
comparaison des trois ramponeaux précédents, « One
of the Boys » a triste mine, et peut paraître
aujourd'hui plutôt convenu (ce fut pourtant le premier single)
avec son refrain qui tente naïvement d'être fédérateur.
Tout comme le boogiesant « Bad Boys for Love », une de leurs premières compositions (1976), sympathique mais un tantinet pataud. Toutefois, ces deux pièces
se muent en armes redoutables dès qu'elles reprennent vie sur
scène.
Et que dire de « Stuck On You » qui semble perdu au milieu de cette furia ? Une romance plaisante aux résonances métalliques et aux faux airs hawaïens donnant l'image de bourrins au cœur tendre, maladroits lorsqu'il faut s'ouvrir. Néanmoins, les paroles, guère recherchées, souffrent d'une absence totale de romantisme.
Mais
le convulsif « Remedy » remet les pendules à
l'heure.
En l'an 78, on nous vantait l'énergie du Punk, du blitzkrieg des Ramones, de l'urgence des New-York Dolls, de l'"Anarchy in the UK", mais Rose Tattoo, avec des brûlots (c'est un euphémisme) comme « Remedy », - ouïlle ! - le tonitruant « TV » - ouch !! - et la paire en furie, « Tramp » - oula ! Oula ! - et « Astra Wally » - yaaaaarghhh !!!! - , les enterre tous, sans distinction !!
En l'an 78, on nous vantait l'énergie du Punk, du blitzkrieg des Ramones, de l'urgence des New-York Dolls, de l'"Anarchy in the UK", mais Rose Tattoo, avec des brûlots (c'est un euphémisme) comme « Remedy », - ouïlle ! - le tonitruant « TV » - ouch !! - et la paire en furie, « Tramp » - oula ! Oula ! - et « Astra Wally » - yaaaaarghhh !!!! - , les enterre tous, sans distinction !!
Nom
di Diou !!! Ce binôme en clôture, pratiquement des
jumeaux chamailleurs et espiègles qui attendaient que
l'auditeur soit passablement malmené pour l'achever sans
pitié, et avec délectation. « Tramp »
lance la machine (sur un riff finalement plutôt inspiré
de celui de « The Butcher ») et donne le « La »
et le tempo à suivre en l'accélérant
insidieusement. Et lorsque l'on croit que la curée est finit,
une rythmique de fatigué nerveux, qui vient de retrouver sa
tendre et chère (sa guitare, évidemment) après des semaines
d'abstinence, ouvre le bal. Et toute la troupe accoure en renfort, se
calant comme un seul homme sur ce riff hypnotique. Certes, ce furieux
boogie pourrait bien avoir comme parent Status Quo, néanmoins,
ici, les gars sont en colère et passablement belliqueux. Ainsi « Astra Wally » dévale à un train d'enfer, telle
une « Runaway Train », emballée
et sans frein, fracassant tout les obstacles, dont la course ne peut
prendre fin que dans le bruit et la douleur. En dépit d'une
certaine vitesse (rien à voir avec les « sportifs
du manche » et les compétiteurs de vitesse), le
rythme est maintenu, imperturbable et inébranlable (à ce
titre, la comparaison avec le Motörhead d'avec Eddie Clarke
n'est pas loin).
Angry
éructe des mantras psychotropes essayant de retenir un court
instant ce flot de décibels rudement menés avant de se
laisser submerger et de ne faire plus qu'un avec cet assaut de
kangourous mutants. Poème : « Astra Wallyyyy, you're a super
thing. Astra Wallyyyy, you're a super thing, think ! Think ! Think !
Think ! Think ! Think ! Think ! It's ain't funky comin' down in
jaiiiil ! ». Sous la fureur, les « think »
d'Angry résonnent plus comme des « freak » (lapsus révélateur ?)
Le pack des
Wallabies vient de vous piétiner allègrement, en insistant bien, à
pieds joints, la bave aux lèvres, vous enfonçant sans ménagement dans la
pelouse (4).
Pete Wells |
La réédition CD (5) a l'avantage de présenter des titres inédits sur le vieux continent (6) : « Never Too Loud », qui n'aurait pas dépareillé sur les premiers AC/DC, et « Snow Queen » aux accents Sladiens auraient largement mérités d'être réhabilités plus tôt. Tandis que « I had you First » pêche par un son rêche bien qu'il ait les arguments pour plaire aux Punks, et « Fightin' Sons » s'empêtre dans un country-rock imbibé d'alcool frelaté. Les quatre titres live de 1982 qui suivent témoignent de l'énergie que dégageait ce combo de furieux freaks (avec un « Suicide City » au bord de l'implosion). Crénom, ces types ne jouent pas du Rock'n'Roll, ils sont une émanation d'un Rock'n'Roll brutal mais convivial.
Épilogue
:
Si ce quintet
porte naturellement en lui quelques retombées de furieux
combos aussies, tels que Coloured Balls, The Aztecs (période
70's), Master's Apprentices, Cain, plus bien sûr Buster Brown et Buffalo, en Europe
les premières diffusion de « Rock'n'Roll Outlaw »
(dont le clip fut même diffusé en France) fait l'effet
d'une bombe. Les Australiens, par les groupes sus-cités, avaient déjà été préparé à cette potion énergisante à base de British-rock (67-72), de Rock'n'Roll et de Chicago-blues portés à ébullition (7), les Européens lambda, non.
Un peu plus tard, pour ceux qui les avaient manqués, la prestation scénique filmée pour l'émission Chorus, d'Antoine De Caunes, en laissa plus d'un bouche bée. Plus tard encore, ce fut celle des « Enfants du Rock » qui administra une piqûre de rappel.
Un peu plus tard, pour ceux qui les avaient manqués, la prestation scénique filmée pour l'émission Chorus, d'Antoine De Caunes, en laissa plus d'un bouche bée. Plus tard encore, ce fut celle des « Enfants du Rock » qui administra une piqûre de rappel.
Ce n'est qu'en 1980, poussé par le succès européen d' AC/DC et d'Angels City, que ce premier album fut distribué (sous le titre de « Rock'n'Roll Outlaw ») dans nos contrés. Le succès fut immédiat, les concerts « sold-out », le clip de « Rock'n'Roll outlaw » fut même diffusé par la télévision française.
Mine
de rien, ce Rose Tattoo posa les jalons pour toute une tripoté
d'apprentis rockers (tels que Guns'n'Roses, qui reprennent d'ailleurs
« Nice Boys » sur leur Ep « carte de
visite » – un
live réédité en face « B »
de l'album « Lies »
-, Nashville Pussy, L.A. Guns, Keel, The Answer, et d'autres encore) mais aucun n'est
jamais parvenu à égaler ce singulier quintet.
Rose
Tattoo, finalement, ce n'est que du Rock'n'Roll, oui mais chauffé
à blanc ; un Rock'n'Roll exutoire, libérateur de toutes
les tensions accumulés.
(1) Buster Brown
produisait un bon et honnête hard-boogie mais sans réel relief.
Toutefois, on sent déjà les prémices d'un Rock
propre à AC/DC et Rose Tattoo. Le groupe reste surtout connu pour avoir eu dans ses rangs, outre Anderson, Phil Rudd et Mark
Evans, la future rythmique du groupe des frères Young, ainsi
que Gordon Leech et Dallas. L'album
est produit par Lobby Loyde, autre rocker furieux d'Australie qui fit
ses armes avec Billy Thorpe & the Aztecs puis avec Coloured
Balls. Angry gardait encore quelques cheveux à cette époque.
(2) En 1981, « Rock'n'Roll Outlaw »
sort en face « A » du 45t distribué par
Carrere en Angleterre, avec « Remedy » en plat
de résistance. Dix plus tard, cet objet aurait pu être
considéré comme une arme de destruction massive...
(3) Pourquoi celui-ci et pas un autre ? D'après
vous ?
(4) 1978 marque le début de la montée en
puissance de cette équipe.
(5) En
Europe en 1990, avec l'excellent label Repertoire qui a exhumé
et/ou rénové de nombreuses pépites des 70's, et
généralement avec un livret attrayant.
(6) On retrouve aussi ces titres sur la compilation « Never too loud ».
(7) Il existe un enregistrement scénique de 1976, donc d'un Rose Tattoo tout frais, avec une reprise de "Hochie Coochie Men" et de "You Really Got Me".
Dans le même genre, à lire aussi : DOOMFOXX (<- font="" lien="">). Groupe dans lequel intervient Mick Cocks.->
(7) Il existe un enregistrement scénique de 1976, donc d'un Rose Tattoo tout frais, avec une reprise de "Hochie Coochie Men" et de "You Really Got Me".
Dans le même genre, à lire aussi : DOOMFOXX (<- font="" lien="">). Groupe dans lequel intervient Mick Cocks.->
document live de 1977
.... ?
J'ai découvert le combo australien très tardivement. Au moment ou le groupe perdait deux de ses piliers, tous deux emportés par cet encu*é de crabe. Il n'empêche, en 2007, le testamentaire "Blood Brothers" m'avait mis une bonne claque.
RépondreSupprimerAu royaume de kangourous, il n'y a pas que le groupe a Angus. Qu'on se le dise.
Et "Blood Brothers" est un des meilleurs opus des tatoués australiens. Avec une reprise de l'excellent (et méconnu) "Black Eyed Bruiser" de Harry Vanda & George Young (oui, le duo de producteurs).
SupprimerNe déchaînait pas les passions à l'époque. Toujours un peu considéré come des seconds couteaux, plus le petit côté punk, qui à mon avis leur a fait du tort, le public rock étant assez sectaire. D'ailleurs Angry Anderson est lui-même un nain sectaire.
RépondreSupprimerHmmm.... à l'époque, ce dont je me souviens, c'est qu'au contraire Rose Tattoo était considéré comme le renouveau du Rock Australien. Même Best ne tarissait pas d'éloges. Ou alors, plutôt un second couteaux par rapport aux frères Young.
SupprimerAprès la déferlante AC/DC-Rose Tattoo-Angels City, il y eut même une opération commerciale qui proposait quelques disques d'obscures combos australiens avec un bel auto-collant "Rock Australien" (ou un truc du même genre) avec kangourou et son continent en fonds. Comme si la provenance était forcément un gage de qualité.
Par contre, après "Scarred for Life", c'est la débâcle et les départs de Cocks, puis de Wells, Riley et Royal, ont porté un coup décisif sur la pérennité du groupe.
"Southern Stars", bien qu'encore fort honorable, fut très mal distribué et parfois accueilli de façon mitigé. La réputation en prit un coup et, en dépit du coup de pub de "Mad Max III", Rose Tattoo entama alors un rapide déclin.
Et en parlant de sectaire... faut que je paye immédiatement mon PV... je suis un dangereux délinquant.
SupprimerOui, je sais, on s'en fout mais moi cela me fout les boules ! Injustice ! "I Can't Drive 55 !" dixit Sammy.
Le nain sectaire... ben voyons... du Cantal ou d'Auvergne ?
RépondreSupprimerElle est bonne celle-là.
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