jeudi 9 janvier 2014

MANU KATCHÉ - ROADBOOK (2013) – par Vincent le Chaméléon



Ex fan des eighties, que sont devenues toutes tes idoles ?

Plus encore que la musique en elle même, cette passion que j'ai toujours eue pour cet instrument qu'est la batterie, je la dois en partie à cet extraordinaire batteur qu'est Manu Katché.
Michel Jonasz, Laurent Voulzy, Francis Cabrel, Stephan Eicher (faut pas exagérer !), ou bien encore Peter Gabriel, Tears For Fears, Dire Straits, Joe Satriani, Simple Minds, Sting. Elles sont ainsi nombreuses les œuvres que je possède de tous ces artistes et dans lesquelles le jeu de Manu Katché brille souvent de tout bois. Dans ce bouquin c'est autre chose.

Après l'avoir entendu à la radio un matin, je me suis empressé d'acheté ce livre (ce fascicule plutôt) avec la certitude de découvrir enfin tout le parcours de ce fantastique musicien (premier prix au conservatoire en percussions - Pianiste à ses heures), depuis ses tout débuts jusqu'à la consécration, en passant par ses expériences télévisuelles (sur M6 ou sur ARTE). Tout faux les amis ! Avec en plus le sentiment d'avoir été pris pour un imbécile.
Franchement ! A part une succession (sans queue ni tête) de quelques uns de ses souvenirs personnels basés sur ses rencontres avec quelques unes de ces sommités de la musique, il n'y a rien de captivant dans ces quelques 200 pages. Le livre est tellement vide que j'ai même cru en avoir feuilleté moitié moins.
Honnêtement, j'ai eu la très désagréable impression, à chaque nouvelle page tournée, d'assister a une sorte d'auto-contemplation, d'autosatisfaction du musicien sur sa propre carrière.
L'éminent batteur français (le seul connu à l'international) n'aura même pas daigné nous gratifier (dans sa si grande générosité/bonté) de quelques photos ou clichés (même en noir et blanc !) un tant soit peu rare. Histoire par exemple de nous faire passer un peu mieux la pilule. Parce qu'à dire vrai Manu, des plannings de tournées ou des horaires de balance, perso... C'est moi qui m'en balance. Sans compter que l'ouvrage contient aussi quelques congratulations (Peter Gabriel, Marcus Miller, etc.) non traduites en français. Pour tous ceux qui ne maîtriseraient pas, ou ne connaitraient pas la langue de Shakespeare, voilà qui est intéressant.  

16 euros déboursé pour ça !!! Voilà qui, selon moi, s'appelle se moquer du monde, et de ses fans en particulier. Et ça, c'est assurément ce qu'il y a de plus moche chez toi Manu ; Tchao !

6 commentaires:

  1. Tu n'est pas le seul a s'être fait arnaquer j'y suis passé également. Je n'arrive toujours pas a savoir si il a vraiment un énorme melon (ce qui peut se comprendre vu sa renommée incroyable) ou bien si il est juste même après toutes ces années comme un gosse devant son premeir sapin de Noël en se demandant comment cest possible d'avoir vécu tout ca !

    Je préfère penser que c'est plutôt la deuxième proposition mais bon...

    Autre déception il ne dit quasiment rien des 5années opassées avec Michel Jonasz qui est quand même l'artiste qui lui a ouvert des portes. Dommage vu que j'adore Jonasz

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  2. Son expérience sur M6... Hum hum... Passons. Par contre, sur Arte et son "One shot note", c'était tout bonnement la meilleure émission musicale à la télé depuis... l'invention de la télé ! Il y avait beaucoup de choses à raconter, d'autant que l'émission s'est vite arrêtée, et c'est bien dommage, on y découvrait de grands artistes, pas toujours "bankables", de tous horizons venus, et surtout, de grands moments de live, notamment la jam finale.

    Allez, on retourne au boulot : 1, 2, 3, 4, 1,2 3, 4...

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  3. Ouf ! Merci pour cette critique constructive, j'ai faillis l'acheter. Trois fois j'ai vu le bonhomme en live avec Jonasz en septembre1985 et une fois avec PeterGabriel en avril 1993. Si le batteur est génial , je regrette que l'écrivain (Le nègre ??) ne soit pas a la même hauteur . Heureusement que les chroniqueurs du Débloc soit sur le coup !

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  4. Nom d'un chien oui !!! Avec un tel C.V il en avait a raconter des choses. Et notamment sur sa rencontre et sa collaboration avec Michel Jonasz qui aura durée tout de même 5 ans ! C'est pas rien ça !!! Car tout comme toi Jipes, je suis un grand admirateur de Michel Jonasz. Alors tu penses... Quelle déconvenue !

    Chez Ruquier, je l'ai aussi aperçu entrain de dire, d'affirmer et de reconnaître "qu'il se la pétait grave". Faut quand même oser !
    S'il débarquait dans le métier, je comprendrais que sa tête enfle un peu... Mais après tout ce temps, lui qui n'a tellement plus rien a prouver à qui que se soit, pourquoi une telle vanité ? Une attitude aussi hautaine ?

    - Pourquoi ne pas avoir, même derrière toute cette fierté légitime qui est la sienne, abordé son parcours artistique, musical et professionnel ?
    - Le pourquoi, le comment de sa vocation pour la batterie.
    - Quelles étaient ses vraies motivations ? Comment et par qui a-t-il été sollicité pour faire l'émission de M6, "A la recherche de la nouvelle star" ?
    - Cette magnifique émission, "One shot note" (5 saisons tout de même Luc !). Pourquoi c'est-elle un jour interrompue ?

    Des questions, des questions, et encore des questions qui resteront sans réponse.

    Franchement pour ce prix là (16 euros), et à choisir, vous ferez un bien meilleur investissement en vous achetant une bonne paire de baguettes.

    ... Et un et deux et trois et quatre et takatakatakakata !!!!

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  5. Clair que son passage à l'émission de Ruquier ne me l'a guère rendu plus sympathique mais j'en suis à me demander si ce n'ets pas juste une posture de défense face aux deux chroniqueurs. Maintenant c'ets clair que certains musiciens doués sont adorables (j'en ai cotoyé quelques uns) et d'autres sont imbuvables. Tant que ca ne les empêche pas de faire de la bonne musique ;o)

    Pour One Shot Not c'est en effet vraiment dommage car il y a eu des purs moments de bonheur qui m'ont fait découvrir de superbes artistes notamment Amos Lee dont je suis devenu fan par la suite
    http://rutube.ru/video/43a923d1b69bc137cc81d9569170b35d/

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  6. Comme toi Jipes, j'ai parfois eu la chance et la grande joie de rencontrer quelques grands noms de la musique.
    Greg Bissonette et Leeland Sklar (euh oui ! quand même), pour ne citer que ces deux noms, s'étaient montrés tous les deux d'une grande gentillesse, d'une grande humilité, d'une grande disponibilité aussi, lorsque je les avais abordés.
    En revanche, il me revient le souvenir d'attitudes pour le moins détestables des membres de Niagara lors d'un sound check de leur dernière tournée, d'une Catherine Lara carrément insultante envers son public, ou d'un Claude Salmieri (batteur du duo Gall/Berger) bien peu communicatif et souriant lors de 2 Masters Class auxquels j'avais assisté.
    Bon, ne noircissons pas trop le tableau non plus. Manu Dibango, Louis Bertignac, Jannick Top, sont de ces musiciens tout ce qu'il y a de charmant.

    Oui, Katché a raison sur un point, les américains sont quand même bien souvent plus Pro que leurs homologues français. En matière de communication c'est absolument certain.

    A méditer.

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