Merci, merci ....
James Hugh Vincent O'Neill alias Jimme O'Neill est né à Coatbridge, une petite ville à l'est de l'Ecosse, à une quinzaine de kilomètres de Glasgow. Il grandit en écoutant les Beatles, les Stones, le Velvet Underground, les Doors, les Byrds et se passionne pour Bob Dylan.
En 1979, avec son pote le guitariste Cha Burns, originaire comme lui de Coatbridge, il fonde à Londres, FINGERPRINTZ, un groupe qui s'inscrit dans la new-wave de cette fin des années 70.
Après avoir publié 3 albums qui n'obtiennent pas vraiment de succès, la formation se sépare en 1981. Après un bref retour en Écosse pour se ressourcer, Jimme (chant/guitare/harmonica) revient dans la banlieue sud de Londres et se met à travailler sur un nouveau projet toujours en compagnie de Cha Burns (guitare), plus Joe Donnely (basse) et Martin Hanlin (batterie). Jimme veut retrouver ses racines celtiques et offrir au public une musique simple et joyeuse.
En mai 86, après avoir signé chez RCA, les SILENCERS débutent aux studios Hansa à Berlin, les séances d'enregistrements de leur 1er album "A Letter From St Paul" qui sort en avril 1987. Le single "Painted Moon", avec sa mémorable intro à l'harmonica, connait un succès mérité en Europe. Bizarrement le morceau n'est pas diffusé sur les radios britanniques....
Le talent d'écriture de Jimme O'Neill se confirme avec l'album "A Blues For Buddha" (décembre 1988), un album merveilleux qui contient son lot de pépites comme "The Real Mc Coy", "Razor Blade of Love" , "Answer Me" ou encore "Scottish Rain", des titres qui enracinent Les SILENCERS parfaitement dans la tradition celtique.
Jimme O'Neill (le plus breton des écossais !!!) |
Après avoir embauché Davie Crichton qui assure le violon, l'accordéon et les claviers, le groupe débute l'écriture du troisième album mais des tentions internes vont commencer à apparaitre petit à petit.
Le batteur et le bassiste font leurs valises et les SILENCERS se retrouvent sans section rythmique. Pendant l'été 1990 et malgré ce chambardement, Jimme ne baisse pas les bras, bien au contraire, il retrouve son inspiration et recrute 2 nouveaux musiciens : Tony Soave à la batterie et Lewis Rankine à la basse.
"Dance To The Holy Man" sort en mars 1991 et propose un mélange haut en couleurs de pop, de rock celtique, de blues, de country et même de funk expérimentale.
Le single "Bulletproof Heart" cartonne en Europe, mais il sort en pleine guerre du Golfe et le disque est censuré à cause de la pochette (dessinée par Jimme O' Neill).
James "Jinky" Gilmour |
Au cours de l'année 1992, d'autres changements interviennent au sein du groupe : Lewis Rankine est remplacé par Stevie Kane à la basse, son frère Phil Kane prend la place de Davie Crichton aux claviers.
Les SILENCERS ont remporté 2 disques d'or en France et 1 en Espagne mais ils restent curieusement ignoré en Angleterre et RCA commence à leur réclamer un sacré paquet de pognon.... la compagnie de disques a même faillit ne pas donner la possibilité à Jimme & Co d'enregistrer un nouvel album.
Pourtant au printemps 1993, les SILENCERS vont imposer une nouvelle fois leur rock flamboyant et mélancolique et leur gout pour les ballades remplies d'émotion avec leur 4ème album "Seconds Of Pleasure".
Le single "I Can Feel It" ouvre l'album et c'est un un grand souffle de pop flamboyante qui irradie immédiatement l'auditeur.
Les SILENCERS sont au sommet de leur art sur ce disque qui alterne les titres rock électriques et racés comme "It's Only Love" ou "Life can Be Fatal", les moments folk avec "Sylvie" et "Streetwalker Song", le groove enflammé avec "Small Mercy" et "Walkmans And Magnums". Mais c'est surtout dans la mélancolie que les SILENCERS sont les meilleurs, la preuve avec la collection magique de ballades : "Cellar Of Dreams", "The Unhappiest Man" et "My Prayer".Les racines celtiques ne sont pas oubliées avec "Unconscious", une chanson qui achève en douceur et en beauté l'album au son de la cornemuse.
Malheureusement, cet excellent album ne rencontrera pas beaucoup d’écho, une injustice incompréhensible quand on connait la qualité de ces 12 chansons.
Charles Burns (20/03/1957 - 26/03/2007) RIP |
Les Silencers Live 1993 : "Sylvie".
En hommage au guitariste Cha Burns (décédé quelques semaines après ce concert), un classique des SILENCERS : "Painted Moon" live à Glasgow en 2007.
Salut Philou! Toujours là pour aller fouiner au fond des tiroirs du rock et exhumer des petites perles.....J'ai découvert ce groupe avec la cassette (et oui!) de "Letter from..." en 87 et comme tu n'es pas sans savoir que les années 80 quand on aimait les guitares, c'était plutôt la disette....cette galette c'était en quelque sorte du pain béni!!!
RépondreSupprimerPar la suite "A Blues for Buddha" m'a aussi fort impressionné, c'est d'ailleurs mon préféré. Ce " A second of Pleasure" reste aussi parmi ce qu'il ont fait de mieux. Il y a quelques années (3 ou 4) j'ai vu Jimme O'Neill sur scène à l'Interceltique Lorient.....pas vraiment convaincant et pour tout dire un peu rincé le gars! Je voudrais pas raconter de conneries mais il me semble que O'Neill vit en Bretagne depuis quelques années, l'homme ayant convolé avec une native du cru! Amicalement
Hello my friend....le gars Jimme doit effectivement vivre en Bretagne (prés de Rennes) et joue assez souvent dans de petites salles dans cette magnifique région.... il vient de sortir un album acoustique.
SupprimerJ'ai eu la chance de voir les Silencers pour la tournée de l'album "receiving".....avec sa fille Aura et la charmante violoniste Milla...un grand moment de bonheur !!!
J'aime beaucoup cet album "seconds of pleasure", la présence de JJ Gilmour au chant apporte vraiment un plus, c'est un très bon chanteur et il a sorti 2 ou 3 albums solo après les Silencers, je viens de m'en commander 1
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