ROCKIN 'JL GIRLS - PART ONE

Joan Jett                                 Joss Stone                                 Nina Attal

Ce sont les fêtes! Alors je vais faire comme TF1 et le Lido : vous offrir des filles..

Mais attention, pas comme sur la chaine cul-turelle, pas des pouffes siliconées, les miennes ont comme points communs, talent, beauté, sensualité, grâce parfois ; y'en aura pour tous les gouts : rousses, blondes, brunes, black, top models ou...pas, mais ça on s'en fiche. Non, mon critère a été de regrouper ici des artistes féminines qui m'ont marqué, le temps d'un titre ou d'un disque, voire d'une carrière. Le propos n'est pas de faire une anthologie du rock au féminin, d'ailleurs y'a pas que du rock, mais aussi du jazz, de la variété, de la pop et même... 2 ou 3 françaises. Certains des titres suivants furent de gros tubes, d'autres sont plus obscurs, mais là non plus n'est pas le propos, je les aime, les adore parfois, c'est tout. J'aurai bien sur pu sélectionner plus de 20 titres mais voila il fallait faire un choix, et j'ai volontairement exclu de ma liste certaines "évidences" dont j'ai pour certaines deja parlé dans ces colonnes comme  Janis, Etta, Ella, Aretha ou Tina.

Allez on y va pour cette première partie, par ordre alphabétique:

Et on commence très fort avec la flamboyante rouquine, l'américaine Tori Amos, Bruno est déjà en sueur...

"Winter" extrait de son premier album "Little earthquakes" (1992), album qui contenait l'énorme hit "crucify", elle a fait son chemin de pop star depuis, abordant différents styles. Dire qu'elle a eu du mal à trouver une maison de disque à ses  débuts car les labels ne croyaient pas en une fille qui joue du piano...

Un saut en Angleterre maintenant à la rencontre de Tasmin Archer, et de son hit de 1992 "Sleeping satellites" ; si elle a sorti 3 ou 4 autres albums depuis, elle n'aura pas retrouvé les sunlights... Dommage car ce titre était quand même superbe.

Alors pour la suivante, Joan Baez, je ne vais pas m'attarder, je vous renvoie à l'article que lui a consacré Pat, cette superbe chanteuse -et femme- à la voix cristalline, égérie de la contre culture, m'a toujours fasciné, et particulièrement cette chanson qui me colle la chair de poule... (pour les plus jeunes ou ceux qui regardent TF1 "Nicolas & Bart" ce sont Saccho et Vanzetti, 2 anarchistes d'origine italienne exécutés - ou plutôt assassinés - sans preuves par la justice américaine en 1927 ; à noter qu'ils seront réhabilités en 1977...)

Décidément Pat et moi avons des goûts communs en matière de femmes, là encore je renvoie à son hommage à Barbara, et on écoute "Goettigen". Là, les mots me manquent ; sublime tout simplement.

On change de catégorie avec Maggie Bell, née en 1945 a Glasgow, qui fut la chanteuse de Stone the crows, un fabuleux groupe écossais qui n'a pas eu le destin qu'il méritait, notamment à cause de la fin tragique de son guitariste Les Harvey (frangin d'Alex Harvey) électrocuté sur scène par un micro en Mai 1972. Belle mort pour un rocker... Maggie se lança alors dans une carrière solo avec de très bons albums comme "Suicide sal" (avec en guest un certain Jimmy Page) ou  "Queen of the night". Elle fut surnommée la Janis Joplin écossaise.

De L’Écosse à l'Angleterre il n'y a qu'un pas, on y retrouve Kate Bush avec "Wuthering heighs"de son premier album "The kick inside" (1978), inspiré des Hauts de Hurlevent d'Emily Bronte (sans rire, vous imaginez les One Direction lire entre 2 plagiats un classique de la littérature ??!). Le single devient N°1 et la lance, à noter que sa maison de disque EMI ne croyait pas en ce single et voulait en sortir un autre, c'est sur l'insistance de Kate qu'ils ont cédé. Ce clip fut tourné au château hanté du parc d'attraction d'Efteling. 
(chronique de son dernier album par Christian)

On continue à voyager direction le Québec qui, on a tendance à l'oublier, a produit de merveilleux chanteurs et chanteuses - Gilles Vigneault, Felix Leclerc, Beau Dommage... - et pas que des caribous hurlants. J'ai une tendresse particulière pour Diane Dufresne, un peu oubliée, et ce titre de 1972, son plus grand succès signé Luc Plamendon et François Cousineau, son compagnon ; voix, humour, excentricité, une grande dame.

C'est ça la magie du classement alphabétique, on passe du coq à l’âne, et des poètes québecois à de furieuses donzelles british qui se parfument à l'huile de vidange et éclusent de la nitroglycérine au petit dej' ;

Rendez-vous donc avec les Girlschool, un des rares combos féminins de hard rock (citons aussi Runaways, Birtha ou Fanny). J'adore ces nanas, leur rock'n'roll basique et leur attitude punk, et fuck les spice girls. On retrouve les copines de Lemmy avec un de leurs hits :

On reste en Angleterre avec Chrissie Hynde, la chanteuse (américaine) des Pretenders, ex critique musicale et ex Madame Ray Davies (Kinks) et Jim Kerr (Simple minds). On écoute leur succés de 1980 "Brass in pocket" (j'ai hésité avec "Stop your sobbing" et "Don't get me wrong").

Et pour finir cette première partie : Sarah Jarosz, une jeune songwriter texane, dans la mouvance country/americana. Ceci est un extrait de son 2nd album "Follow me down" (2011), filmé à Amber's garden à Newcastle lors d'une tournée anglaise, rafraichissant.