- Alléluia M'sieur Claude… hi hi hi… Le Messie de Haendel pour Noël,
c'est pour le moins de circonstance…
- Oui, en effet Sonia. Et en plus je n'ai parlé que deux fois de Haendel
dans le blog notamment à propos de Water Music, c'est un peu juste pour un
compositeur assez populaire…
- Je connais bien l'Alléluia, je l'ai entendu joué à l'accordéon au
mariage de ma belle-sœur Marie-Pénélope…
- Oui, ce morceau célébrissime et solennel est à mon sens assez pompier
même si joyeux, peut-être le passage le plus faible parmi les 50 morceaux
de cet Oratorio.
- Ah 50 ! J'attends d'écouter votre sélection… Là j'y vais, M'sieurs Luc
et Rockin m'ont donné les cadeaux à emballer pour les collaborateurs… Pfff
: 180 paquets…
Même les moins mélomanes "classique" connaissent l'expression "Messie de Haendel", AOC qui a même parfois été sujette à des plaisanteries plus ou moins
fines. "Mais non ! Messie ! Et puis
Haendel est vraiment connu grâce au chœur
Alléluia
ou à la
sarabande
immortalisée par Kubrick dans
Barry Lyndon. En 2010 à
Londres, une exposition a été organisée pour célébrer les 40 ans de la mort
de
Jimi Hendrix
dans… la maison occupée par
Haendel
300 ans plus tôt. Toujours prêt aux traits d'humour british, des tabloïds
n'ont pas hésité à titrer : "Hendrix
et
Haendel
colocataires". Rigolo pied de nez aux puristes qui ont vu d'un
mauvais œil associés l'auteur de l'oratorio "étalon" et le talentueux
guitariste…
Revenons à nos moutons. (Qui dit Messie dit crèche, qui dit crèche dit
moutons.) Il n'existe pas un, mais plusieurs "Messie". Entre les orchestrations qui ont évolué au cours des circonstances et
des exigences du public, les retouches et les adaptations, y compris par
Mozart, il n'est pas absurde de posséder plusieurs enregistrements. Par ailleurs,
la musicologie moderne ayant réparti les interprétations entre, d'une part
le style "à l'ancienne", soit sur instruments modernes et avec des chanteurs
lyriques, et d'autre part les reconstitutions baroques avec des
chanteurs
rompus à ce style
et instruments d'époque, on se trouve face à une discographie riche. Il
serait ainsi aberrant d'isoler une gravure sous l'étiquette "référence
absolue" !
L'ouvrage a été écrit en 1741.
Haendel, l'allemand, est au faîte de sa gloire dans son pays d'adoption :
l'Angleterre. Pour mieux découvrir ce grand personnage, rendez-vous à
l'article consacré à
Water Music
(clic). Charles Jennens puise dans
une Bible en anglais les textes du livret. Quand on écrit le mot livret, on
pense opéra. Et ma foi oui, le
Messie
est composé à la manière des opéras chers à son auteur (42 pour être précis)
parmi lesquels des must :
Il pastor fido,
Orlando
ou
Xerxès. En cette époque baroque, l'opéra est encore une suite
rigoureusement organisée d'airs pour solistes ou duo, de récitatifs parlés,
de chœurs. Ce type d'écriture survivra jusqu'à
Mozart
et
Beethoven
et disparaîtra avec le Romantisme,
Wagner
et
Verdi
adoptant une structure en actes et scènes, une construction héritée du
théâtre. C'est ainsi que la quarantaine d'oratorios de
Haendel
épouse le modèle lyrique même avec des sujets d'inspiration religieuse. Ces
oratorios ne sont pas destinés aux offices proprement dit.
Bach
avait déjà marqué de son empreinte ce genre oratorio avec : les oratorios de
Noël
(clic), et de
Pâques
et même ses deux
Passions
se rapprochent du genre.
Mendelssohn
mettra un point final à ce type d'oratorio biblique avec
Élias
et
Paulus
au début du XIXème siècle.
Lors de la création en 1742,
le succès est mitigé. Les bigots crient au sacrilège en écoutant le récit
divin à la sauce opératique. Les irlandais raffolent du nombre de chœurs (20
sur 53 numéros), les anglais acceptent moins bien. Bref, comme toujours,
cette nouveauté devra attendre 1750 pour trouver sa place de
chef-d'œuvre incontestable, date à laquelle l'oratorio va devenir l'une des
œuvres baroques les plus jouées au monde. Au départ, il était prévu pour
être interprété pour les temps de Pâques, mais son programme en a fait
également un moment de musique propre au temps de l'avent. Il se découpe en
trois parties :
1 – Les prophéties de la venue du Messie, l'annonciation à la vierge et
la nativité.
2 – Des extraits des psaumes, la crucifixion, la résurrection et
l'ascension. Partie qui s'achève par le célèbre Alléluia.
3 – La rédemption apportée par le Sauveur avec de larges emprunts aux
épitres de Saint Paul…
Je parlais de plusieurs
Messie, donc pour y voir clair :
- L'édition de 1742 rejouée
seulement en 1743 est prévue
pour quatre solistes, orchestre à cordes, clavecin, orgue et chœur.
Trompettes et timbales interviennent dans des chœurs conclusifs.
- Devant le manque d'engouement du public,
Haendel
révise sa partition en 1754 en
ajoutant une harmonie et amplifiant l'effectif choral. Cette version est
donnée à
l'hôpital de Londres pour les
fêtes de charité. Elle est souvent jouée et enregistrée notamment par
Paul Mc Creesh.
- De nombreux chefs ou compositeurs ont assemblé les pièces selon leur bon
vouloir, faisant fi de l'orthodoxie, avec, il faut le dire, un bonheur
inégal.
Mozart
a réorchestré la partition, plutôt bien. Ah ! Coté rubridélire : en
1788 un certain
Ferdinand Hiller
imagine une révision avec 260 chanteurs, une petite centaine de cordes, dix
bassons, onze hautbois, huit flûtes, quatre clarinettes, huit cors, quatre
trombones, sept trompettes, timbales, clavecin et orgue. Même
Mahler
fait plus light dans sa
symphonie "des mille".
Haendel
qui plaçait l'idéal à une soixantaine de musiciens… Il y aura plein d'autres
loufoqueries, 5000 exécutants dans un stade aux USA dans les années 20. Bon,
c'est ridicule et réservé aux adeptes du boursouflé, mais cela montre quelle
popularité a rencontré ce
Messie. Pour achever le tout, si je vous dis qu'André Rieu (clic)
a massacré l'alléluia
avec un tempo "feu au cul" style fanfare de la marine US, vous allez finir
par me croire, j'espère… Il y a même un chanteur qui finit tout seul en
hurlant comme un veau !
- M'sieur Claude, vous utilisez de drôles d'expressions dans cette
chronique à visée musicologique, tout de même…
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À 89 ans, Sir
Neville Marriner
est une légende vivante chez les discophiles. Né en
1924, il devient violoniste
après le conflit mondial, au sein de
l'Orchestre symphonique de Londres
et du
Philarmonia. En 1958, il crée l'Academy of St Martin in the Fields, un orchestre de chambre dont l'effectif varié et étendu va lui permettre
de nous faire redécouvrir le répertoire baroque, classique et même
romantique (jusqu'à
Brahms) débarrassé de la lourdeur qu'avait apporté le romantisme et ses phalanges
trop puissantes.
Neville Marriner
fait jouer ses instrumentistes sur instruments modernes et n'adoptera jamais
les trouvailles de
Nikolaus Harnoncourt
(voix d'enfants et non féminines, flûtes en bois, instruments originaux…
etc.). Pour
Marriner, la légèreté et l'esprit doivent primer sur la forme. Deux écoles qui ne
s'affrontent pas mais se complètent.
Et depuis 55 ans,
Neville Marriner
fait partie avec
Karajan,
Dorati,
Bernstein
et
Solti
de cette génération des chefs qui ont enregistré chacun des centaines de
disques à un niveau de qualité superlatif. De
Vivaldi
à
Schoenberg
en passant par
Mozart,
Haydn
et tant d'autres, il est quasi impossible de dresser une liste exhaustive
dans cette chronique. En 2001,
Le chef a enregistré le concerto pour violon de
Brahms
avec la toute jeune
Hilary Hahn
âgée de 22 ans, il en alors 77 ! Un beau disque au sein d'une discographie
pour le moins pléthorique de ce concerto…
Et c'est en 1976 que
Neville Marriner
va graver ce
Messie
considéré comme un must des interprétations "à l'ancienne", statut qui fait
l'unanimité chez les critiques
et les mélomanes. Lors de l'édition, toutes les versions "modernisées",
voire postromantique prennent un sacré coup de vieux, sauf celle
Colin Davis
de 1966. Le chef anglais avait
été le premier à raviver les couleurs de l'oratorio de
Haendel.
Marriner
retourne à la source spirituelle de l'œuvre dès l'ouverture (plage 1). La
parole divine peut être chantée, mais elle doit surtout
être proclamée ! Il y a une énergie de prophète dans cette ouverture
(Isaïe va suivre…). Un
orchestre de cordes seules peut paraître musicalement un peu morne. Le chef
recourt à un tempo vif et à une accentuation très marquée qui donne à
l'ensemble des cordes des chatoiements et des couleurs qu'auraient pu
apporter des vents ici absents.
Philip Langridge, ténor, intervient dans le récitatif et l'air "Every Valley…"
qui commencent l'œuvre (plage 2). La voix est vaillante mais sans
affectation. Il y a la force de la prophétie et l'humanité qui siéent à
l'annonce de la venue du Sauveur. Le chœur "And the glory of the Lord…"
(plage 3) a un effectif ni massif ni minimaliste, et chaque ligne de chant
est parfaitement audible, montrant le travail de contrepoint exemplaire de
Haendel
trop souvent considéré comme un sous
Bach. Et puis
Marriner
fait œuvre de magicien par la détermination avec laquelle il conduit ses
instrumentistes. Le tissu symphonique n'a pas qu'un rôle d'accompagnement ou
de métronome,
Marriner
souligne avec vigueur le texte de
Aggée qui évoque les armées
divines qui ébranleront l'univers. La basse
Gwyne Howell
apparaît comme redoutablement crédible dans ce passage de l'ancien
testament, avec sa voix virile qui en impose. La partie d'Alto est confiée à
Anna
Reynolds
qui abandonne l'accent opératique. Sa belle voix chaude, sans fioriture,
mais bien articulée est certes bien loin de ce que les contre-ténors font
entendre de nos jours. Les voix féminines dans l'oratorio ont pour rôle
d'exprimer la joie de la prédiction. C'est le cas ici. On n'entend plus
beaucoup de belles tessitures comme celles-ci.
Haendel
insère une étrange et sereine sinfonia instrumentale pastorale (plage 9)
avant le récit de l'annonciation, le moment où les bergers sont informés par
la voix divine de la naissance du
Messie.
Haendel
a prévu deux sopranos dans sa partition. Ici, la grande
Elly
Ameling
tient les deux rôles avec son timbre séraphiques. Là encore, pas
d'ornementation superflue pour chanter un texte religieux, mais de la
tendresse ou de la fougue selon la nature rassurante ou radieuse du message
dédiée à chaque rôle (plages 10 et 12). A noter enfin que l'orgue positif se
fait entendre, c'est si rare (plage 16 entre autres).
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Paul McCreesh |
Avec
Paul McCreesh, nous ne quittons pas la "perfide albion", une Angleterre qui nous a
décidément donné les meilleurs interprètes de la musique de
Haendel
qui, bien que né germanique, fut naturalisé british et repose à l'abbaye de
Westminster.
Ce jeune quinquagénaire (né en
1960) a commencé sa carrière
comme violoncelliste. À seulement 22 ans, en
1982 il crée un ensemble
baroque : le
Gabrieli Consort and Players
qui jouent sur instruments d'époque. Il fait donc partie de la seconde
génération des baroqueux suivant celle de
Nikolaus Harnoncourt. L'ensemble se fait très vite remarquer comme l'un des meilleurs dans le
répertoire partant de la renaissance jusqu'à l'époque classique. Il fait
partie des 5 ensembles orchestraux d'importance mondiale invités lors de la
réouverture de la salle Pleyel à l'automne 2006, dans une renversante
interprétation de La
Création
de
Haydn
(j'y étais).
Paul McCreesh
ne craint pas les expériences les plus audacieuses. On trouve ainsi un
enregistrement Archiv-dgg de la
Passion selon Saint Matthieu
de
Bach
avec un chœur réduit à 8 chanteurs et sans solistes indépendants (ce sont
les choristes qui, un à un, assurent les solos). Iconoclaste, pas exempt
d'imperfections, mais quelle originalité dans les couleurs et l'intimité
dramatique !
Paul McCreesh
est désormais, grâce à son expérience déjà longue, l'invité des meilleurs
orchestres dans le répertoire romantique.
En 1997, la parution de son
Messie est un choc à une époque où l'œuvre a été gravée par presque tous les
ensembles baroques. Le musicien a retenu l'édition avec harmonie de
1754. L'effectif est réduit
mais sans maigreur (25 choristes et 35 instrumentistes). Par ailleurs, comme
prévu par
Haendel,
McCreesh
recourt à deux sopranos.
Bien que la durée de l'ouverture (plage 1) soit très similaire à celle de
la version
Marriner, à l'énergie des prophètes,
McCreesh
oppose une mélodie plus priante, plus recueillie, avec des cordes d'une
limpidité sidérante, des aigus sublimes. C'est tout à fait pertinent comme
ambiance. N'oublions pas que la nativité et l'espoir de la résurrection par
la rédemption sont au centre de l'ouvrage, et donc justifient une ouverture
où alternent la méditation et la joie.
Charles Daniels
campe un prophète bon enfant, la prophétie exprime une chance de rachat
donnée avec bonté. Le timbre du ténor et son élocution sont parfaits, le
récitatif très convaincant (plage 2). L'air "Every Valley…"
(plage 3) est chanté avec assurance mais sans ostentation. Ça sera le style
général de cette interprétation : une retenue qui souligne une histoire de
confiance entre le divin et le terrestre, plus qu'un récit biblique sévère.
Le premier chœur (plage 4) permet, outre la beauté des voix, d'entendre la
petite harmonie ajouté par
Haendel. Attention, l'idée est d'ajouter des couleurs à l'orchestre, en aucun cas
de donner un rôle solistes aux instruments à vent, ce qui nuirait à la
priorité donnée à "la parole" ; l'orgue est ici aussi bien audible.
Neal Davis
est une basse particulièrement motivée. Le chant est accentué, les vocalises
très marquées mais sans ornementations.
Neal Davis
nous parle bien des armées célestes, vingt Dieu ! Les deux sopranos
Dorothea Röschmann
et
Susan
Gritton
sont au diapason de leur complice pour exprimer les affres de la crainte
(plage 6 pour
Susan), la jubilation presque enfantine, avec une souplesse lyrique remarquable
(plage 16 pour
Dorothea). La contralto
Bernarda Fink
est un petit point faible de ce disque. La voix est légère et manque de
délié. Il n'y a aucune faute de goût. Dans l'air avec chœur (plage 9),
l'allégresse est singulièrement absente. C'est très sensible par rapport au
phrasé enthousiaste de
Neal Davis.
Ah, au fait…
l'Alléluia… Enfin ce que l'on attend d'un chant de réjouissance. Un Chœur qui ne
hurle pas à gorge déployée, les diverses voix sont bien distinctes. Les
chanteurs ne couvrent pas la mélodie primesautière des instruments. C'est un
bel ensemble aéré et sans emphase.
On se résume :
Marriner
et McCreesh
se complètent au niveau suprême, l'un sur instruments modernes, l'autre dans
l'esprit d'authenticité, mais sans dogmatisme et avec un nombre significatif
d'exécutants. Il est vrai que nous ne somme plus à l'aube du baroque mais en
1754,
Mozart
et
Haydn
sont dans la course,
Beethoven
admirera
Haendel
et cela,
Paul McCreesh
le sait et nous enchante.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
À mon sens, l'une des seules versions anciennes du
Messie
sur instruments modernes à avoir réellement traversé le temps est celle de
1959 d'Hermann Scherchen gravée pour le label
Westminster.
Scherchen, s'il ne restitue pas les timbres et l'alacrité baroque, redonne l'essence
spirituelle du sujet que ses concurrents (Klemperer,
Sargent,
Richter) avaient parfois oubliée. La durée d'exécution peut faire peur : 3H10 ! Et
pourtant, là où la lenteur pesante est attendue, on trouve une sincère
méditation religieuse. Face à ce monument, deux réactions possibles :
l'émotion mystique ou le rejet absolu de ce qui apparaîtra comme des effets
sulpiciens, voire la trahison de la vivacité baroque. Je fais partie du
premier groupe. À noter la présence de la voix séraphique de
Léopold Simoneau et des graves chaleureux de l'alto Nam Merinam. Un regret : l'enregistrement fait depuis 50 ans la tournée des labels :
Dgg pour
Wesminster… Difficile à trouver
(3 CD – 5/6 ; compter jusqu'à 650 $ en neuf !! à partir de 25 $ d'occasion
sur des sites US).
Pour une version plus baroque que
McCreesh, dans la lignée des découvertes musicologiques d'Harnoncourt, le disque de
Trevor Pinnock
est une réussite absolue. La présence de la Mezzo soprano
Anne Sophie von Otter
et du contre-ténor
Michael Chance
permet à cette gravure de se hisser en tête des reconstitutions historiques.
En 1754, les femmes n'avaient pas encore leur place dans les chœurs pour
chanter des textes sacrés.
Trevor Pinnock
n'a pas pris le risque de faire chanter des gamins sopranos. Des enfants
chantant juste sont hyper rarissimes.
The English Concert and Chorus assure une limpidité à la musique hors du commun rivalisant avec le
Gabrieli Consort and Players. (2 CD Archiv-dgg – 6/6,
prise de son remarquable, prix modique).
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Le Messie dirigé par Paul Mc Creesh. Puis, l'interprétation de Sir Neville Marriner présentée dans cette chronique...
*
A conseiller aussi :
RépondreSupprimerune autre version "baroqueuse" par un autre chef anglais bien connu :
John Eliot GARDINER avec le Montéverdi Choir et l'English Baroque Soloists
Plus rare (en vinyle) : David WILLCOCKS ,
le King's College Choir de Cambridge et l'Académie of St Martin in the Fields
EXACT !!!! Cher anonyme du chablais…
RépondreSupprimerDavid Willcox est vraiment injustement délaissé par les éditeurs. On trouve néanmoins dans la collection "Légendary" de Decca une excellente "Nelson Mass" de Haydn avec justement le Chœur de King's Collège ; un enregistrement très bon de 1962…
Avec tes ajouts, la discographie "haut de gamme" du Messie me semble ainsi pratiquement complète… Il existe une version ultérieure de Marriner que je ne connais pas mais que les critiques placent comme un peu moins passionnante que celle commentée…