- Waahhh ! Qui est ce beau garçon m’sieur Pat ?
- Je m’attendais à votre réaction !! Ce garçon ce prénomme Yanni,
c’est un musicien d’origine grec.
- Grec ? Je croyais que tous les grecs étaient de Mykonos et étaient
des armateurs !
- Pas d’idées reçues s’il vous plaît et de propos anti corporatiste.
Vous trouvez que Demis Roussos ou Vangelis Papathanassiou ont des têtes de porte container
?
- Non !!! Pas Demis Roussos, il est tout rond pas cubique, hi hi, avec
son paillasson pectoral et avec le groupe les… les… Affreux du Tchad ?!
- Les Aphrodite’s Child, Sonia !!! Allez ma belle, on arrête nos
bêtises et place à la chronique…
Un Baklava de la musique Grec au Taj Mahal
Connaissez-vous Ioannis Hrysomallis dit
Yanni ? Ce musicien autodidacte, diplômé en psychologie, est entré dans la
musique comme un prêtre entre en religion. Après un premier album intimiste en
1980, il explose aux yeux du monde en 1986 avec «Keys to imagination». Sa
musique pourrait se définir comme un croisement de Vangelis et Mike Oldfield
(Avec moins de guitares). D’autres entendront un mélange de Richard Claydermann
et de musique d’ascenseur. Une musique à forte tendance orchestrale, beaucoup de claviers,
des fois un peu trop sirupeuse à l’écoute. Mais avec le temps, elle a évolué et
s’est étoffée. Ses compositions ont servi de jingle pour des diffusions
sportives comme le tour de France ou les Jeux Olympiques.
Après 11 albums dont deux bandes originales de film et un
live à l’Acropolis en 1993, sort «Tribute», un enregistrement live au Taj Mahal
au Inde en 1997. Tout comme Jean-Michel Jarre, il interprétera sa musique dans des endroits comme la Cité Interdite à Pékin,
le Kremlin de Moscou ou dans la ville de Byblos au Liban. Mais les trois
concerts du Taj Mahal au cœur de la ville d’Agra en mars 1997 restent des moments
forts, puisque il est le premier artiste occidental à avoir été autorisé à jouer
devant ce monument emblématique.
130
tonnes de matériel vidéo et audio importées de Grande Bretagne, soit 50 camions
et un avion. Une scène monumentale de 100 pieds par 80 sur 6 de haut (A vous de
faire la conversion ! ) pour
pouvoir contenir l’orchestre et le groupe. Quatre tours de 20 mètres de haut ont
été construites pour pouvoir loger le matériel d’éclairage. Trois concerts
consécutifs pour 7.200 personnes par soir. Pour la première fois de son
existence, le Taj Mahal sera illuminé par un éclairage artificiel. L’armée Indienne construira deux ponts sur la rivière Yamuna pour pouvoir la
traverser et atteindre le monument, et des routes pour y accéder.
A ses côtés, pour ce concert, des musiciens de
haute voltige, Joel Taylor batteur et percussionniste que l’on a pu voir
auprès du guitariste Al Di Meola, également Pedro Eustache, flûtiste et compositeur qui
écrira une symphonie pour instruments a vent et dans laquelle il jouera de 21
instruments différents, et Karen Briggs la violoniste, la panthère noire du
violon avec ses solos et ses improvisations échevelées.
Un soir au Taj Mahal
349
ans plus tard, la musique de Yanni viendra les bercer dans leurs dernier
sommeil. Une flûte, attaque le premier morceau «Délivrance», écrit pour l’occasion, suivi par l’orchestre déchainé et les chœurs, sur un tempo très oriental, avec Karen
Briggs qui sort un solo au violon tel un Jimmy Page avec sa
guitare. «Renegade» qui sera un duel entre Pedro Eustache au saxo soprano et
Karen Briggs avec son violon, le tout arbitré par un orchestre qui essaye de
tenir les deux solistes plus sages. Mais rien n’y fera, la folie de leurs
solos et de leurs improvisations emmèneront les autres musiciens dans une gigue
endiablée.
Beaucoup de morceaux nous bercent de sonorités très orientales. Parmi les instruments, on pourra entendre une flûte chinoise, un didgeridoo australien, un charango péruvien et même une flûte arménienne le doodook.
Karen Briggs |
Le concert ce terminera avec «Niki Nana (We’re one)»
où la folie soulevée par la voix Alfreda Gerald emportera tous les instruments
et l’orchestre en prime dans un rythme Africain percutant la nuit indienne. Vous
retrouverez toute l’intégralité du concert dans l’album «Tribute» (11 titres - 67mn), "Tribute" pour l'hommage musical à l'Inde). Les vidéos
du concert sont diffusées dans la Citée Interdite de Pékin la même année.
- Oui Sonia ?
- M’sieur Claude ne va pas être d’accord
que vous introduisiez des photos de violonistes autres que les siennes dans les pages du
Déblocnot !
-Tans pis ! Je prends le risque !
Et puis s’il n’est pas content, je colle un poster de Karen Briggs à la place d’Hilary
Hahn et Chloé Hanslip !!
- Hé bien attendez que je sois absente pour le faire !!!
Oh damned la moustache !!!
RépondreSupprimer:oD
Jaloux ! :D
SupprimerTimeo Danaos et dona ferentes !
SupprimerKalimera Bonjour http://www.youtube.com/watch?v=PiFv7cICWRU
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