jeudi 17 octobre 2013

INNERSPACE les enfants du Pink Floyd par Pat Slade







The clear side of the Canada




Les rencontres de la vie nous amènent quelques fois à découvrir des groupes qui ne demandent qu’à être écoutés et à les faire connaitre à son entourage. Tout a commencé par une demande d’ami sur Facebook d’un jeune homme Canadien. Ce dernier est guitariste au sein d’un groupe appelé Innerspace. Je connaissais déjà le groupe par personne interposé, mais je ne connaissais qu’un morceau, «Mister Mayor».


Donc, je me fais une petite séance de rattrapage en écoutant l’album que ces derniers ont sorti en un CD fin 2012 et je dois dire qu’ils ont placé la barre très haute. Amateur de Rock progressif, cassez votre tirelire en forme de cochon rose (comme sur l’album « Animal » du Floyd) et achetez cet album.


Innerspace ?  Ce sont quatre jeunes Québécois avec un certain talent et surtout un talent certain. Phil Burton  (chant, guitare rythmique), un mélange de voix qui oscille entre David Gilmour et Roger Water, Simon Arsenault (Guitare solo), Thomas Sauvé (Batterie) et Paul Aubry (Clavier) nous pondent un album comme on n’en entend plus. A une époque de musique poubelle (Celle que l’on écoute une fois et que l’on jette !), ces enfants du Floyd nous apportent une grande bouffée d’air frais avec ce concept album «The village».

Cet album est l’histoire d’un village (d’où son titre) et de ses habitants : le maire, le prêtre, le clochard etc.. En écoutant de plus prés et d’une oreille attentive, on ressent bien l’influence et l‘atmosphère des albums «A Momentary Lapse of Reason » et «The Division Bell » du Pink Floyd. Mais on ne sent pas que du Flamand Rose, dans le titre «Slippery Case Part II » ; l’influence musicale  de Dream Theater apparait (Epoque «Scènes from a Mémory ») mais le son du Floyd n’est jamais bien loin pour tout remettre en place. Un morceau en deux parties (I et II) avec les très beaux claviers de Paul Aubry droit dans la lignée d’un Richard Wright (Floyd) ou de Jordan Rudess (Dream Theater).



Et en conclusion … ?


 
Phil Burton - Simon Arsenault
Un album ou il n’y a rien à jeter au premier opus, c’est rare, très rare… Comme je le disais plus haut, ils ont placé la barre très haut sur les compositions. On attend de voir la suite avec une certaine impatience. Même si Innerspace a déjà un son et est doté de capacités techniques indéniables, espérons qu’ils se dégagent de leurs influences, mais comme dit le vieille adage «La valeur n’attend point le nombre des années». Merci Facebook de cette belle rencontre et je remercie tous particulièrement Simon Arsenault de m’avoir contacté.
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