jeudi 3 octobre 2013

ERIC JOHNSON : Venus Isle (1996) – Par Vincent Le Chaméleon



C'EST VRAI QU'IL A UN DON JOHNSON !

Eric Johnson
J'avais découvert ERIC JOHNSON, il y a maintenant quelques années, lors d'un concert commun qu'il avait donné aux côtés de Joe Satriani et Steve Vai pour la tournée du G3. L'évènement avait été filmé et donc immortalisé en support K7 VHS (c'est dire si ça date !).
De cette captation, je garde le souvenir d'un Satriani ronronnant et d'un Steve Vai des plus exubérant et donc exaspérant.
Entre ces deux sommités, le discret guitariste s'était fendu de 2 ou 3 morceaux parmi lesquels "SRV" et "Manhattan". Ces deux titres que j'avais particulièrement aimés figurent ainsi sur ce Venus Isle. Autre fait d'arme marquant, la guitare d' ERIC JOHNSON était déjà apparue jusqu'à mes oreilles bien des années auparavant, puisque celui-ci officiait en tant que guitariste de cessions sur le premier album multi-platiné du chanteur Christopher Cross. Les deux morceaux que sont "Sailing" et plus encore "Ride Like the Wind" devraient tous deux vous rappeler quelques souvenirs.
En achetant ce disque, j'étais quasiment certain d'être transporté de la même façon grâce au raffinement et à l'élégance de la guitare d'ERIC JOHNSON. Ce qui en définitif n'aura pas été exactement le cas. La faute d'abord à une production sans vrais reliefs et dont les instruments semblent parfois avoir été enregistrés alors que les niveaux de la console seraient restés bloqués à 5 au lieu de 8.

DANS QUELLE ETAGÈRE ?

Musicalement, l'album n'est pas inintéressant. Le problème majeur selon moi c'est qu'on ne sait plus trop où le guitariste (chanteur) a voulu en venir.
Ça commence un peu comme une histoire conceptuelle, plutôt d'humeur tranquille et aux relents de World Music. Ensuite, et tout au long du disque, j'ai eu en permanence le sentiment que l'artiste hésitait à prendre une vraie direction. Jazz/Rock, Blues, Pop, World Music,... Au final, on ne sait jamais trop sur quel pied danser dans cette accumulation de "non choix".
Restent quelques jolis moments de volupté, mais là encore, ERIC JOHNSON étire trop fréquemment son propos au point de me lasser par la durée de quelques uns de ses morceaux. Si j'ajoute que son chant n'est pas des plus extraordinaire non plus (un peu miel même) et qu'on voudrait que sa guitare s'énerve également un peu plus par endroit, et vous aurez alors compris que je suis, pour cette toute première acquisition du guitariste, un mélomane ayant été plus souvent déçu que son contraire.

Clip: "Manhattan"


26 commentaires:

  1. effectivement ça manque un peu de peps...A verifier s'il s'agit bien du même et non d'un homonyme, mais un tout jeune guitariste nommé Eric Johnson officiait début des 70's dans Mariani, un obscur groupe qui pondit un album de heavy blues psyché trés recherché des collectionneurs, dont j'ai eu la réédition CD (damned qu'en ai je fait? je la retrouve pas! au voleur!). Ecoutez le solo à 1:25 ici et vous m'en direz des nouvelles: http://youtu.be/bR6VwS20Od8

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    1. "Perpetuum Mobile" de 1970, avec bien le même Eric Johnson - en bien plus jeune et rugueux -.
      Peut-être deux disques, mais pas certains (faudrait voir chez Protat).
      Ouaip, il touchait déjà le blondinet, pourtant il n'avait que seize ans (!) ; il y a beaucoup d'Hendrix dans cette wah-wah. Sur d'autres pièces, certains mouvements évoquent Mountain.

      Eric Johnson a souvent été présenté comme un guitariste pour guitaristes. Longtemps, il a fait l'unanimité parmi ses pairs professionnels. C'est un maniaque du son, capable de passer des heures pour tenter de trouver le son idéal, sans être pour autant totalement satisfait.
      Ce ne serait que très récemment qu'il serait revenu à des prises plus directes, les réglages incessants ayant fini pas avoir raison de sa patience.

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  2. Ben oui mais justement Bruno, l'a beau être un "maniaque" du son le Eric, je trouve que son "son" n'évolue pas vraiment.
    Et puis si sur disque ce n'est en rien gênant, son attitude assez austère (la tête dans les épaules en regardant toujours son manche) n'aide pas non plus à me le rendre plus sympathique. Joe Satriani avait d'ailleurs avoué à l'époque que lors de leur concert en commun du G3, Johnson ne lui avait pas vraiment donné le sentiment de jouer (collectivement) le jeu.

    Je comptais en tout cas sur toi, Bruno, pour peut être nous éclairer d'avantage encore sur le jeu, le style du guitariste. Après tout ici, c'est toi le spécialiste !

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    1. ha... Vincent... Je crains qu'au jour d'aujourd'hui, Bad Pete et Slade soient bien plus calés que moi pour décortiquer un jeu spécifique d'un guitariste (j'ai une gratte en pièces détachées - à 100% - , une qui n'a plus vue le jour depuis plus de 15 ans, avec un micro en vrac, et une dernière qui prend la poussière... -soupirs -).
      Bon, sinon personnellement, Eric Johnson ne m'a jamais branché. Des potes guitaristes m'avaient fait écouter des extraits de ses disques, mais, non, cela me semblait trop propre, impressionnant mais presque clinique. Mais bon, c'était il y a des lustres...
      Johnson dit qu'adolescent, il s'était immergé dans la musique d'Hendrix - ce que l'on retrouve effectivement dans son 1er groupe, Mariani -.
      Ensuite, il a assimilé d'autres musiques, d'autres techniques. Ainsi, il s'est frotté à la Country, d'où il reteindra la technique hybride de finger-picking, c-à-d utilisation du médiator simultanément avec les doigts (que l'on retrouve également parfois chez les Bluesmen) ; ce qui ne l'empêche pas de jouer aussi du "tout médiator" si besoin est. Ensuite c'est le passage par le Jazz, et de là, je pense, découle son obsession de la recherche du son. D'ailleurs au sujet de cette recherche, il s'en explique dans le mag "Guitare Xtrem" : c'est avant tout la recherche d'une qualité de son qui soit en adéquation avec son jeu, sa technique, où toutes les nuances seraient discernables, même en saturation.
      Au sujet des saturations, il faut savoir que le gars peut essayer plusieurs pédales de la même référence (!), sachant que pour lui, elles ont quelques différences. Certes, très minimes - infinitésimales ? -, mais lui, les entend (!). Ainsi, très friand des Fuzz Face (qu'il juge difficile à contrôler), il les accumule ; ses préférés sont celles des 60's qu'il se garde bien d'emporter en tournée.
      Johnson confesse également aimer les accords qui sortent de l'ordinaire, cherchant parfois à retrouver les "voicings" des pianistes.
      Sa "tête dans les épaules" est peut-être le fait d' un guitariste soucieux de jouer le mieux possible, voulant donner le meilleur ; une image que l'on retrouve chez les guitaristes de Jazz - et de classique - à l'opposé de celle que véhicule les guitaristes de Rock; dont la prestation scénique est plus souvent une chorégraphie, une mise en scène, que quelque chose de vraiment spontanée (et cela fait parti du spectacle).

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    2. Un jeu " Clinique". Tout est dit. Amen.

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  3. Hello tertous !

    J'ai vu le G3 au Zenith de Paris il y a quelques années avec ce trio ( car le G3 évolue selon la disponibilité des Zicos ), mon constat de l'époque : Satriani trop Satriani, Vai trop Vai et Johnson trop Johnson...

    Cela fait avancer le schimilili, le schimilili ?

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  4. Tout est dit et bien dit, en effet. Merci Bruno, merci à vous tous de venir lire ici mes petites bafouilles. A+

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  5. Big Bad Pete7/10/13 13:44

    Certes, certes, il est vrai que le commun des mortels ignorant tout des nuances de la pentatonique majeure et de la pentatonique mineure peut passer à coté de la beauté formelle des interventions du sieur Johnson et retourner vaquer à ses occupations de ruminant en regardant Nabila prendre un shampoing vêtue d'un string-panthère...
    Mais pour qui taquine un peu le banjo, la mandoline ou le ukulélé électrique, ce type est un Dieu défiant la Gravité où les pénibles gratteux font de la vitesse leur seul argument, où les diminués du bulbe justifient leur incompétence par leur supposé feeling, où les occasionnels (comme moi) arrêtent leur 2CV sur le bas coté de la route, lèvent les yeux vers le ciel où s'envolent les fusées de ce Génie visuellement aussi excitant qu'un prof de math...
    Un toucher rare, une finesse, un bon gout dans les effets qui le fait passer en un clin d'oeil du son le plus cristallin à une fulgurance digne d'un violon.
    Manhattan est en effet un très bel exemple de ce qu'est capable de faire ce gars sans faire ièch' ceusses qui ne bavent pas devant des démonstrations stériles de virtuosité musculaire. Si vous n'accrochez pas, c'est pas grave, remettez Claydermann, je ne vous en voudrais pas... enfin, un peu quand même... euh... finalement, je vous méprise ! Paf !
    :oD
    Mais il est vrai qu'il fait tellement peu le show qu'on a l'impression de regarder une séance de la Cour des Comptes analysant les écarts budgétaires des postes d'investissements de papier tue-mouches de la Mairie de Paris...
    Pour ceux qui seraient enclins à une forme de rêverie musicale de haute volée, jetez une oreille là-dessus...
    http://youtu.be/QzB4kncibqU?t=23m12s

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  6. Big Bad Pete7/10/13 13:51

    Et la légende raconte qu'il serait capable de reconnaitre quand on change de marque de pile électrique dans ses pédales d'effet...
    Et aussi qu'il tournerait ses jacks dans les dites pédales pour que la connexion soit optimum...
    Pas mal pour un gars qui est supposé avoir des acouphènes...
    Du coup, j'y crois moins à tous ces trucs...
    Mais en effet, il a la réputation d'être très très minutieux. Certainement son passé de sessionman qui lui est resté collé à la peau.
    Grande technique, énorme vocabulaire guitaristique, encyclopédie de genres musicaux, et... le charisme d'une huitre !...

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  7. Il était temps que tu interviennes Big Bad Pete. Voilà que le vaisseau Johnson reprends du galon. Et c'est cool. Mais au fait, tu l'aimes toi ce disque ? Il se dit encore, de la part de ces fans, qu'il s'agirait là de l'un de ses meilleurs albums. Tu confirmes ?

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    1. Big Bad Pete7/10/13 23:42

      Depuis que je me suis tiré de Tronche de Bouc pour cause de paranoïa et déprime ambiante, j'étais de fait déconnecté du Deblocnot'.
      Johnson est classé dans la catégorie "shredder", faut quand même reconnaitre qu'il est bien plus subtil que les Satriani et Vai (qui pourrait bien mieux faire s'il se lâchait et prenait des risques comme lui a appris son mentor Frank Zappa).
      Ce type a un jeu très propre, un vocabulaire qui va au-delà du rock et tutoie le jazz, donc, forcément, on entre dans une musique dite "savante" qui ne rime pas avec "bandante".
      Moi qui me suit pris dans la gueule le Johnson, je dois avouer que ce disque est mon préféré.
      Pour tout gratteux qui regarde au-delà du punk ou de Jean-Jacques Goldman-Michael Jones-Louis Bertignac, l'extrait que je mets ci après est une claque :
      http://youtu.be/pKOm4b3x-xQ
      maitrise des sons clairs, crunchs (saturation légère), saturax de la mort qui tue qui ne bave jamais, sa gratte sonne comme un violon (déjà dit).
      voicing (ou accords) de tarés qu'on trouve plutôt chez les pianistes, on est loin des "4 chords songs" à la Christophe Maé et consorts.
      Virtuosité pas gratuite qui utilise les gammes , les arpèges, qui casse les clichés bêtement guitaristiques que nous tous, pignoufs laborieux resservons à toutes les sauces.
      Il joue au médiator, aux doigts, en picking hybride (médiator + doigts).
      Alors, c'est sûr autant de maitrise, de propreté, c'est pas aussi marrant que Bruce Springsteen qui va cogner sa Telecastor comme un taré et hurler ses tripes dans le micro avec un sourire grand comme la Voie Lactée. Ca touche pas pareil.
      Mais sans déc', ce mec est GRAND !
      Tout comme Shawn Lane dont je remet le lien : http://youtu.be/QzB4kncibqU?t=23m12s
      J'ai eu la chance de voir Shawn Lane en démo des guitares Vigier il doit y avoir kek chose comme 15 ans... je l'ai vu jouer à 5 m de ma Pomme, je l'ai écouté expliquer ses influences, son parcours, sa vision de la musique.
      Avec Johnson, il reste, malgré sa disparition, le mec qui pouvait pousser le rock vers autre chose que du "1-2-3-4 le premier arrivé avant le batteur a gagné !"
      Mais ça m'empêche pas d'adorer The Clash... allez savoir pourquoi...

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    2. C'est Ok, BBP. On va donc faire l'expérience de ce disque (j'étais également tenté par le petit dernier, qui est un réenregistrement du précédent, en mode plus direct.
      Si je me souviens bien, Shawn Lane était ce musicien impressionnant, touche-à-tout, qui se disait très influencé par les intervalles de la musique indienne (et donc par nécessaire audible pour une oreille non exercée)

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  8. Non... Moi il me fait pas bander, je ne suis pas sur la béquille quand je l'écoute. C'est un hyper bon gratte six cordes mais j'arrive pas à me connecter, un peu comme quand j'écoute Clapton,
    Aie Aie ! pas la tête !

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    1. Clapton, cela dépend beaucoup de la période. Il vaut mieux fuir ses années 80 (même s'il reste tout de même quelques titres... potables).
      Par contre il faut se jeter sur "From the Cradle", "Unplugged" et puis "Blind Faith" de Blind Faith, "Layla" et "Disraeli Gears" de Cream.
      Bien que souvent incendié, il y a de très belles choses sur "Pilgrim". Sans oublier le disque avec John Mayall.

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    2. Big Bad Pete7/10/13 23:46

      Clapton avec Phil Collins, c'est assez calamiteux...
      Il a été GRAND, puis junkie, alcoolo (avec bizarrement de bons moments), puis la rédemption avec "Unplugged". "Pilgrim" et les trucs avec Simon Climie... bof... depuis, il joue sur la nostalgie, comme beaucoup... on ne peux pas lui en vouloir.
      Il a bien plus de gueule, de voix, de guitare que, au hasard, un Keith Richards qui n'est que la caricature de lui-même...

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  9. Big Bad Pete7/10/13 23:50

    Tiens... "Slowhand", certainement bourré comme un coing, avec une rythmique parodiquement métronomique, mais, lui tellement bon...

    http://youtu.be/gQ-DkbksXfo?t=2m38s

    La version du coffret "Crossroads 2" est encore plus jouissive...

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  10. Voilà ce qui arrive quand on n'est pas guitariste (comme moi) et que l'on parle d'un guitariste. Ca m'apprendra à me mêler de ce qui ne me regarde pas. Voilà que je m'en voudrais presque de lui avoir collé une note de 3/6 à cet album. Sorry Big Bad Pete, je recommencerais plus, c'est promis.

    Merci encore à toi BBP, et de tes nombreux éclairages sur cet artiste trop peu médiatisé..

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  11. Au contraire Vincent.
    Le défaut du musicien-mélomane (pléonasme) c'est qu'il a parfois tendance à disséquer, à se concentrer sur un instrument, l'isolant de l'ensemble. Ce qui n'est nullement un mal, et il est bien agréable de découvrir toute la finesse d'un jeu en focalisant sur un instrument.
    Néanmoins, la musique, quelque soit le genre, n'est pas réservée aux musiciens. Chacun son approche, et en conséquence, à chacun son ressentit et son analyse. D'où l'intérêts des commentaires.
    Et dans le cas de Johnson, c'est pour cela qu'il a été souvent considéré comme un "guitariste pour guitaristes". Une musique plus cérébrale et technique, qui, généralement, parle plus facilement à ceux possédant bagage, et/ou initié.

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  12. C'est aussi comme ça que je vois les choses Bruno. La musique n'est pas qu'affaire de musiciens. Encore heureux d'ailleurs !

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  13. Ouele...
    Clapton ( bizarre je le défend le bougre ), qu'il est passé de mauvaises passes peut s'expliquer, décès de son fils, etc...
    Robert Plant qui a également perdu son gosse a vécu des mauvais moments également, allez ! je reconsidère mes propos, Clapton est un bon guitariste, enfin...plus talentueux que Jeff Beck qui me casse les burnes avec ses délires à la gratte !
    Aie ! Aie ! pas la tête.

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  14. Ben oui HRT mais si tu enchaînes avec Jeff Beck maintenant ! Que va-t-il nous rester à raconter pour plus tard ?

    Merci en tout cas de tes fréquentes visites ici.

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    1. Non mais sincèrement... Jeff Beck je l'aime bien sur un album dont la pochette est surprenante, un dessin de station service de mémoire surélevée, un peu science fiction en bande dessinée, mais après il faut un sévère tri dans ces morceaux...
      J'ai l'impression que ton post vas exploser de message in the bottle

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  15. Que l'on classase ( milliard j'utilise la langue d'oil ) ce guitariste comme "shredder" m'interpelle un tant soit peu !
    C'est un professeur de gratte qui peut donner des cours dans une School aux states mais pas un véritable " shredder".

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    1. Non, effectivement, Johnson n'est pas un "shredder", à proprement parlé. Il est au-delà.
      Il y a quelque temps, dès lors qu'un guitariste était capable d'aligner quelques phrases en mode turbo, on l'estampillait du terme "shredder". Terme d'ailleurs désuet, plutôt adapté aux exclusifs de la vitesse et des dérapages, contrôlés ou pas, du manche, généralement amateur de heavy-metal néo-classique.

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  16. Big Bad Pete11/10/13 23:29

    De toutes façon, y a un mecton, là qui met tout le monde d'accord...

    http://youtu.be/y9ZkkEi_1eA

    (En fait, c'est un musicien de studio français qui faisait de la soupe pour arrondir ses fins de mois difficiles... flippant, non ?)

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    1. En tout cas, il maîtrise.
      super la chorégraphie... mais... mais oui, c'est le frérot - caché - d'Eddie Van-Halen.
      ("Jalouse Andalouse" aurait pu être potable, s'il n'y avait ces violons dégoulinants)

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