mercredi 20 février 2013

SLADE "Slade Alive !" (1971) by Yob Bruno



     En 1964, deux gamins de Wolverhampton (Comté de Staffordshire dans les Midlands) forment un duo, The Vandors, avec David John Hill à la guitare (un gaucher jouant comme un droitier) et Donald George Powell à la batterie. Un an plus tard, ils sont signés par Barclay pour qui ils enregistrent quelques titres. Le groupe s'est étoffé, c'est maintenant un quintet, baptisé 'N' Betweens. Les derniers arrivés veulent muer le groupe en Blues Band, ce qui n'est guère du goût de Powell et Hill.

     En conséquence, ces messieurs sont remplacés par Neville John Holder et James Whild Lea. (Holder est originaire de Walsall et Lea est de Codsall, deux villes très proches de Wolverhampton). Le premier prend la place de chanteur, et le second officie à la basse, au piano, au violon, et au violoncelle. Lea a une formation classique ; il a étudié le violon à partir de huit ans et fut même, à onze ans, premier violon au Staffordshire Youth Orchestra. Mais lorsqu'il voit les Rolling Stones à la télévision, son intérêt pour le classique fond comme neige au soleil. Lea a déjà assisté à des concerts des 'N'Betweens et il souhaite ardemment les rejoindre. Pour lui, à l'époque, ils n'avaient rien à envier aux Stones. Lors des auditions, bien qu'équipé d'un piètre instrument (emprunté) et dépourvu d'expérience, il impressionne le duo. Lea a étudié la totalité des titres présentés sur la liste de l'audition, et les a transposés dans différentes clefs.
Noddy Holder par contre, a déjà acquis une petite expérience avec un groupe, The Maverick, qu'il quitte fin 1965. En attendant de trouver mieux, il fait le roadie pour un obscur combo, The Listen, où officie un jeune chanteur sans avenir, un certain Robert Anthony Plant.

     En fait, le chanteur de
'N'Betweens, Jim Howells, reste encore quelques temps avec le groupe dans sa nouvelle mouture, avant d'abdiquer, réduisant ainsi le quintet en quatuor, formé donc de Dave Hill, Don Powell, James Lea et Noddy Holder. Une formation qui, dorénavant, ne changera pas d'un iota jusqu'en 1992.
Les 'N'Betweens centrent leur répertoire sur des reprises de Rythm'n'Blues (ils seraient les premiers à avoir repris « Reach Out », des Four Tops) en leur attribuant une couleur plus rock. C'est généralement Powell qui sert de dénicheur de pépites brutes à exploiter.
Déjà, l'éducation et l'oreille musicale de Lea le place d'office en tant qu' arrangeur en chef. En 1966, Kim Fowley (1), qui s'est déplacé en Angleterre pour trouver un groupe local à exporter aux USA (et surfer sur le récent succès des Them avec « Gloria »), tombe sur 'N'Betweens lors de l'une de leurs prestations. Intéressé, il va à leur rencontre et leur promet d'en faire des Stars.
Il produit un 45 tours avec « You Better Run » (une cover des Young Rascals inédite en Angleterre) qui devient n° 1 dans les Midlands. Cette première galette comprend aussi
un sympathique « Ugly Girl » et « Respectables », un ska que n'auraient pas renié The Specials ou Madness.

     Premier essai, premier succès, même si cela reste local. Un second est enregistré avec une reprise d'Otis Redding (« Security »), dans l'optique d'être diffusé outre-atlantique. D'autres pièces sont enregistrées mais ne sont pas commercialisées (2).
     Les 'N' Betweens replongent dans l'anonymat et les galères, jusqu'en 1969, année des changements.


   C'est d'abord la rencontre avec
Jack Baverstock, du label Fontana, qui décide de les sortir du caniveau. Ce dernier, qui n'aime guère le nom « 'N' Betweens », leur suggère un nouveau patronyme en assemblant deux noms : Ambrose Slade. Dans la foulée ils gravent assez rapidement un premier opus : " Beginnings ". Ce premier jet trahit un manque de personnalité. Malgré quelques morceaux de leur plume, le quatuor reste sur ses vieilles habitudes des reprises. Toutefois, les ingrédients qui feront la renommée d'un Slade en devenir sont déjà là, en gestation, pas encore affirmés, ni cultivés.
Seulement quatre compositions personnelles, encore très marquées par la Brit-Pop des 60's, mais où l'on sent un potentiel non négligeable malgré une certaine naïveté (« Pity the Mother » ). Jim Lea commence à démontrer ses talents de multi-instrumentiste en sortant son violon (sur « Pity Mother » et « Martha My Dear » des Beatles). Dans un certain sens, l'album souffre d'un relatif éclectisme ; on y côtoie Marvin Gaye, Zappa, les Beatles, les Amboy Dukes et Steppenwolf, avec la reprise de « Born to be Wild » qu'ils reprendront longtemps en concert (certainement la première reprise de cet hymne). De plus, comme intimidé, le groupe ne parvient jamais à fournir l'étincelle qui fait la différence. Le meilleur exemple étant « Genesis », l'instrumental placé en ouverture de disque, qui s'étale inutilement.

     Dans la même année, c'est une nouvelle rencontre, décisive cette fois-ci ; celle de Chas Chandler. L'ancien bassiste des Animals, producteur et manager de Jimi Hendrix, assiste à une de leurs prestations et, convaincu de leur potentiel, les signe dès le lendemain. Ainsi, il devient leur manager et leur producteur.
Il insiste pour que le groupe réduise considérablement les reprises, le contraignant ainsi à composer en conséquence. Et surtout il garde un esprit critique les obligeant à donner le meilleur d'eux-mêmes.
(l'association durera douze ans et Chas sera considéré par le groupe comme un cinquième membre).


     Le patronyme est réduit à SLADE (plus facile à retenir et plus percutant), et, dans le but de se démarquer, est adopté un look totalement à l'opposé de celui qu'affichent les londoniens branchés, et a priori les musiciens, est adopté. A des années-lumière des mods, des dandies ou des hippies. Le nouveau Slade exhibe une tenue tendance prolétaire. Leurs cheveux coupés très courts, leurs groles à la façon « Doc Martens », leurs blue-jeans, leurs ourlets apparents (retournés) et assez hauts (genre pêche aux moules), leurs futals portés larges, et des bretelles, tout cet ensemble les fera immédiatement catalogué par la presse de skinheads ; mouvement alors en pleine explosion en Angleterre (3) + (4)

Un nouveau 45 tours sort dans la foulée en octobre 69, avec « Wild wings are blowing » du duo de compositeurs Winsley et Saker, (qui travailla pour les Bee-Gees) et « One Way Hotel ».



    L'année suivante sort sur Polydor « Play it Loud ». Poussés donc par leur nouveau manager, les membres se sont mis plus sérieusement à composer et Il en ressort neuf compositions contre seulement trois reprises. L'album est bon. Il y a un fossé entre celui-ci et son prédécesseur. Seulement trois reprises sur un total de douze pièces. James Lea s'emploie à son rôle de multi-instrumentiste en y jouant du piano, du violon et de la basse. Cette basse qui prend désormais une place considérable, en jouant fort et parfois même « lead ». Les soli de guitares sont même parfois mixés en retrait. Le son de Slade, même s'il évoluera logiquement, est dorénavant défini. En dépit d'une belle brochette de chansons aux qualités indéniables, mélangeant avec talent la Pop et le Rock-fort (Glam avant l'heure ? Peut-être bien, même si Holder s'en défend), les ventes ne font guère de vagues.
« One Way Hotel », « Know Who You Are » (un excellent recyclage de « Genesis »), « Dapple Rose », « Pouk Hill » sont pourtant des pépites de Pop brute. (Ils auront leur revanche grâce au Sladest de 1973 qui restera dans le Top 10 des charts jusqu'en 1974).


Séance photo pour  "Play it Loud"

     Pourtant, leurs 45 tours commencent à se vendre de façon plus qu'honorable, surtout à partir de 1971 avec le trépidant « Get Down and Get with it » (de Bobby Marchan, mais popularisé par Little Richard), « Look Won you Dun » et surtout « Coz I Luv You » qui se hisse à la première place des charts. L'âge d'or de Slade vient de démarrer. C'est également à partir de ce moment-là que Slade se met à orthographier ses titres avec des fautes énormes, pratiquement écrits phonétiquement.

     Toutefois, un problème demeure. Tel Jeckyll et Hyde, le Slade en studio n'a que peu de rapport avec le Slade en live. Le premier est éduqué, un tantinet cultivé, aimant les mélodies de la Brit-Pop, quand l'autre se mue en une bête hirsute, un rejeton des bas-fonds londoniens où les odeurs de bière se mêlent à celle de la sueur, un groupe de gobelins prompts aux pires facéties. Toutefois, cette bête-là n'a rien de malsain, son but n'est point de foutre les j'tons ou de propager un quelconque mal, mais bien au contraire d'insuffler une dose de bonne humeur à un public qui a parfois besoin de palliatifs pour oublier une mauvaise semaine (ou journée), voire un horizon sombre. Cette bête-là procure du baume au cœur ; ce sont ses manières qui sont tout simplement grossières. Slade avait la réputation de jouer fort, dans l'idée de scotcher l'auditeur, qu'il soit littéralement projeté en arrière. Dès 1969 (ou fin même fin 68), de petits murs d'amplis étaient utilisés sur scène, de sorte que Dave Hill, déjà petit, n'arrivait parfois pas à atteindre les potentiomètres de sa tête d'ampli (Hill adoptera d'ailleurs rapidement les platforms-boots et les talons-hauts). En dehors des frontières anglaises et écossaises, personne ne pouvait se douter de la fougue que pouvait délivrer ce petit groupe de Wolverhampton.


     En conséquence, en 1971, apparaît dans les bacs une pochette rouge où l'on devine à peine des musiciens en pleine action, comme à la guerre. Comme si la pellicule avait été surexposée à cause de l'énergie déployée. C'est « Slade Alive ! ». Un disque qui fait date. C'est du brutal. Au diable les raffinements de « Angelina », les chœurs de « Dapple Rose », le violon de « Pity the Mother » ou les harmonies de « Pouk Hill ». Là, c'est du live, et on n'y va pas par quatre chemins, au contraire on fonce tête baissée, en véritable bourrin revendiqué.

     Une basse ronde qui résonne, qui vagabonde d'un pas sûr et répétitif, un public apparemment déjà passablement excité, marquant le rythme en claquant des mains, une guitare arrivant en appui, pratiquement sur la pointe des pieds, avec un gimmick tournant. Calmement, un chant en duo débute. C'est une sorte de boogie intimiste, mais la tension augmente rapidement, la batterie se fait plus franche, les amplis crépitent. Dave Hill balance un chorus à l'arrache, ses collègues s'esclaffent : encourageant ou approuvant. Ils semblent rugir de plaisir au moment où l'on frôle un maelström sonique. Puis la basse roule des mécaniques, bouscule, gronde et prend les commandes, forçant la formation à clamer le jeu. Mais le public, galvanisé, continue à marquer le rythme de ses mains et le barrage cède : déferlement de trolls électriques.
Il s'agit en fait de « Hear Me Calling », une composition de Ten Years After (sur « Stonehenge »), que le combo a pris pour habitude de jouer pour ouvrir son set, en ayant pris soin d'épaissir le son et de lui donner un petit côté belliqueux.

De G à D : Jim, Noddy, Dave & Don (les cheveux ont repoussés)

On continue avec « In Like a Shot from my Gun », un inédit de Slade. Riff appuyé, guitares crues, batterie et basses brutales. La chant de Noddy Holder monte d'un cran dans la rugosité. On ne sait pas vraiment si c'est le public qui éructe, ou bien les musiciens, ou encore les deux. On se croirait dans une taverne des bas-fonds des Baskervilles ou d'une Cour des Miracles, où tous les reclus, les freaks et autres personnages fantastiques se donneraient rendez-vous pour ripailler et beugler tout ce qu'ils savent.
La reprise des Lovin' Spoonful, « Darling be Home Soon », permet à Holder de démontrer qu'il est bien plus qu'un hurleur (de talent). Il fait preuve ici de nuance, de sensibilité et .... de douceur (oui, malgré le fameux, mais douteux, rot salvateur).
- « Ouais, mais pas trop longtemps, heingue ? » vocifère en postillonnant Hébus le troll.
D'autant plus que cela commence à pousser derrière. Là où à l'origine, il y avait une section de cordes et de cuivres, il y a maintenant une bande de bourrins. Et pourtant ça sonne, la version de Joe Cocker fait même pâle figure en comparaison. Alors Noddy n'a pas d'autre alternative que de s'érailler le gosier sur les derniers couplets.
« Know Who You Are », qui n'est sans évoquer les Yardbirds, est la seule pièce à rester dans les clous, à rester proche de la version studio, marchant presque à l'économie, histoire de reprendre son souffle (ce qui ne l'empêchera pas de devenir une référence du Glam-rock), d'accumuler la pression, pour le dernier sprint final, la charge des barbares.
« Keep on Rockin' » c'est Jerry Lee Lewis, Little Richard et Ten Years After passés au mixeur. On épice le tout d'une voix aux cordes vocales entretenues au papier de verre et lubrifiées au Whisky-Guiness.
Slade 71/72

   Slade se mue en centrale électrique.
« All right ev'ryboby !! » Blam ! « Let's you head down «  Blam !! « Let's your heeeaaad down-aa-han » re-Blam !! 
Et Noddy incite à foutre le bordel et beugle comme un hystérique : « I want to say ev'rybody get on off seat !! Claps your hands and stomp your feet ! Get down and get with iiit !!! ».
Le public suit illico, ce qui donne l'impression d'un tremblement de terre rythmé ; le groupe est transcendé et met le feu ! Holder semble insister sur « Stomp your feet », or justement, le « stomping » est une « danse » skinhead » consistant à lever haut la jambe et taper fort du pied pour marquer bruyamment le rythme.
Nolder, grand fan de Little Richard, se lâche totalement. On le sent électrisé, transcendé, sous l'emprise d'un Rock'n'Roll nerveux et torride. Comment ce gars peut-il chanter (vociférer ?) de cette façon sans se claquer une corde vocale ?
C'est une débauche d'énergie. Que le quatuor reste cohérent, tant chacun semble à la limite de faire une sortie de route, tient du miracle.
Et puis vient l'apocalypse. « Born to be wild » prend ici des allures de bête sauvage atteinte de la rage. A ce jour, aucun groupe, même de gros bourrins du manche, n'a su donner autant de violence, voire de démence, à cet hymne rock. Ce classique de Steppenwolf est ici pourvu d'un break, ou plutôt d'une furia sonore, bâti sur des larsens infernaux, une basse bombardier et des guitares épileptiques.
No overdubs ? Vraiment ? On ne s'en serait pas douté...

     C'était quoi ça ? Du boogie ? Du Blues-rock ? Du Glam-rock ? Du Hard-rock ? Oui et non, en fait c'est juste Slade dans son élément.
C'est sauvage, crade et, hormis Jim Lea, les musiciens sont limités techniquement ; pourtant à l'époque cet album explose à la face d'un monde musical, pas encore perclus de carcans réducteurs, avec sa sauvagerie et sa débauche d'énergie (58 semaines dans les charts, en atteignant même la seconde place !). Un live séminal et spontané, enregistré devant des fans dans une petit salle (le Corman Theatre Studio). Un dirty rock'n'roll heavy qui semble avoir annoncé la scène australienne avec ses guitares rugueuses et la voix enrouée très hard-rock'n'roll, que l'on pourrait apparenter à d'autres voix fameuses des antipodes telle que celle de Bon Scott (5), de Jimmy Barnes et d'Angry Anderson.
C'est le début de la Slademania, et ce n'est pas grâce à leurs bobines, encore moins à leur tenues vestimentaires.
Les ambassadeurs du Glam-rock ? Ou les inventeurs ? Possible, mais pas dans le sens glitter.



(1) Kim Fowley est surtout connu aujourd'hui pour avoir été le producteur, le manager et le conseiller des Runaways.

(2) Elles le sont en 1996, sur une compilation intitulée « The Genesis of Slade » regroupant les enregistrements des Vendors, Steve Brett & The Maverick et de 'N'Betweens (par fois orthographié In-Betweens). Jim Howells a collaboré à sa réalisation mais aucun membre de Slade n'a été consulté.

(3) Certaines critiques ont avancé que ce look aurait été emprunté, par Chas, à un obscur combo, the Beat Change (dans lequel on retrouve un jeune Peter Frampton), auteur d'un unique 45 tours. C'est sans réel fondement, car ce mouvement, d'abord essentiellement vestimentaire, vient principalement de la classe ouvrière, plus particulièrement une évolution d'anciens Mods.
Ce qui signifie pas que Chas Chandler n'ait pas fait preuve d'opportunisme en voulant séduire les jeunes d'un mouvement alors en pleine expansion.

(4) Dès qu'une frange de Skinheads prit une teinte politisée, notamment par certains liens avec le très conservateur Enoch Powell (député de Wolverhampton) et des exactions brutales contre les Pakistanais, Slade préféra se détacher du mouvement, et adopta des tenues chatoyantes parfois à la limite de l'accoutrement clownesque. Jim Lea dira à cet effet que, malgré ses efforts, jamais il n'aurait osé les extravagances de Holder et Hill (d'ailleurs parfois sources de petits conflits entre Lea et Hill). Culture du mauvais goût pour certains, sens de la dérision pour d'autres.
Dave Hill se confectionna même une tenue de Super Yob (Yob : argot pouvant signifier « mauvais garçon », « racaille ») avec guitare au design particulier (un pistolet tout droit sorti des comics), confectionnée par Jim Birch. Ses accoutrements ont très certainement dû avoir une répercussions sur ceux de Kiss (dont les deux leaders ont revendiqué, encore récemment, l'influence de Slade).

(5) Le management d'AC/DC avait contacté celui de Slade lorsqu'il était à la recherche d'un remplaçant de Bon Scott.

Enregistrement pour l'émission PopShop à la télévision française (bienvenue chez les coincés)
  


Prestations pour la télévision espagnole.Ensemble plus Pop et un public un peu perdu.

Slade a fait beaucoup de passages télés, principalement pour interpréter ses titres pops. Ce qui finit par le desservir, le public adepte de concerts remuant oublia que Slade était avant tout un groupe de scène.

3 commentaires:

  1. pat slade20/2/13 11:00

    Ha!Slade! Mon groupe de prédilection. Ce dernier existe toujours, mais de l'original, il ne reste plus que Dave Hill et Don Powell. De plus pour la petite histoire,le personnage de Oui-oui (et son taxi jaune)dans sa version anglaise ce dit Oui-oui.

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    1. Je m'en doutais un peu... (mais je n'en étais pas certain).
      J'adore Slade, même si certains opus studio ont du mal à passer.

      Noddy a quitté le groupe en 92 pour se la couler douce ; il a fait le Dj pour une émission de radio, et participe de temps à autre à des concerts en invité.
      Jim Lea s'est lancé en dilettante dans une carrière solo. Quelques concerts occasionnels où il démontre qu'il est également pas mauvais à la guitare et un intéressant album en 2007.

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  2. pat slade20/2/13 14:22

    Pour rajouter une petite couche à "Slade Alive", c'est des rares live a ne pas avoir eu d'overdub (Pistes rajoutées en studio).J'ai fais une erreur dans ma première com. Oui-oui en anglais ce dit Noddy.Pour Jim Lea, j'ai son album "Thérapy" sous le nom de James Whild Lea. Pour ce qui est de Noddy Holder, c'est une institution en Angleterre, il est la troisième célébrité à faire partis du "Birmingham walk of stars" en 2007 avec Ozzy Osbourne.

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