En
1964, deux gamins de Wolverhampton (Comté de Staffordshire
dans les Midlands) forment un duo, The Vandors, avec David John Hill à
la guitare (un
gaucher jouant comme un droitier)
et Donald George Powell à la batterie. Un an plus tard, ils sont signés
par Barclay pour qui ils enregistrent quelques titres. Le groupe
s'est étoffé, c'est maintenant un quintet, baptisé
'N' Betweens. Les derniers arrivés veulent muer le groupe en
Blues Band, ce qui n'est guère du goût de Powell et
Hill.
En
conséquence, ces messieurs sont remplacés par Neville John Holder et James Whild Lea. (Holder est originaire de Walsall et Lea
est de Codsall, deux villes très proches de Wolverhampton). Le
premier prend la place de chanteur, et le second officie à la
basse, au piano, au violon, et au violoncelle. Lea a une formation
classique ; il a étudié le violon à partir de
huit ans et fut même, à onze ans, premier violon au
Staffordshire Youth Orchestra. Mais lorsqu'il voit les Rolling Stones
à la télévision, son intérêt pour
le classique fond comme neige au soleil. Lea a déjà
assisté à des concerts des 'N'Betweens et il souhaite
ardemment les rejoindre. Pour lui, à l'époque, ils
n'avaient rien à envier aux Stones. Lors des auditions, bien
qu'équipé d'un piètre instrument (emprunté)
et dépourvu d'expérience, il impressionne le duo. Lea a
étudié la totalité des titres présentés
sur la liste de l'audition, et les a transposés dans
différentes clefs.
Noddy
Holder par contre, a déjà acquis une petite expérience
avec un groupe, The Maverick, qu'il quitte fin 1965. En attendant de
trouver mieux, il fait le roadie pour un obscur combo, The Listen, où
officie un jeune chanteur sans avenir, un certain Robert Anthony
Plant.
En fait, le chanteur de 'N'Betweens, Jim Howells, reste encore quelques temps avec le groupe dans sa nouvelle mouture, avant d'abdiquer, réduisant ainsi le quintet en quatuor, formé donc de Dave Hill, Don Powell, James Lea et Noddy Holder. Une formation qui, dorénavant, ne changera pas d'un iota jusqu'en 1992.
En fait, le chanteur de 'N'Betweens, Jim Howells, reste encore quelques temps avec le groupe dans sa nouvelle mouture, avant d'abdiquer, réduisant ainsi le quintet en quatuor, formé donc de Dave Hill, Don Powell, James Lea et Noddy Holder. Une formation qui, dorénavant, ne changera pas d'un iota jusqu'en 1992.
Les
'N'Betweens centrent leur répertoire sur des reprises de
Rythm'n'Blues (ils seraient les premiers à avoir repris
« Reach Out », des Four Tops) en leur
attribuant une couleur plus rock. C'est généralement
Powell qui sert de dénicheur de pépites brutes à
exploiter.
Déjà,
l'éducation et l'oreille musicale de Lea le place d'office en
tant qu' arrangeur en chef. En 1966, Kim Fowley (1), qui s'est
déplacé en Angleterre pour trouver un groupe local à
exporter aux USA (et surfer sur le récent succès des
Them avec « Gloria »), tombe sur 'N'Betweens
lors de l'une de leurs prestations. Intéressé, il va à
leur rencontre et leur promet d'en faire des Stars.
Il
produit un 45 tours avec « You Better Run »
(une cover des Young Rascals inédite en Angleterre) qui
devient n° 1 dans les Midlands. Cette première galette
comprend aussi
un
sympathique « Ugly Girl » et « Respectables »,
un ska que n'auraient pas renié The Specials ou Madness.
C'est d'abord la rencontre avec Jack Baverstock, du label Fontana, qui décide de les sortir du caniveau. Ce dernier, qui n'aime guère le nom « 'N' Betweens », leur suggère un nouveau patronyme en assemblant deux noms : Ambrose Slade. Dans la foulée ils gravent assez rapidement un premier opus : " Beginnings ". Ce premier jet trahit un manque de personnalité. Malgré quelques morceaux de leur plume, le quatuor reste sur ses vieilles habitudes des reprises. Toutefois, les ingrédients qui feront la renommée d'un Slade en devenir sont déjà là, en gestation, pas encore affirmés, ni cultivés.
Premier
essai, premier succès, même si cela reste local. Un
second est enregistré avec une reprise d'Otis Redding
(« Security »), dans l'optique d'être
diffusé outre-atlantique. D'autres pièces sont
enregistrées mais ne sont pas commercialisées (2).
Les
'N' Betweens replongent dans l'anonymat et les galères,
jusqu'en 1969, année des changements.
C'est d'abord la rencontre avec Jack Baverstock, du label Fontana, qui décide de les sortir du caniveau. Ce dernier, qui n'aime guère le nom « 'N' Betweens », leur suggère un nouveau patronyme en assemblant deux noms : Ambrose Slade. Dans la foulée ils gravent assez rapidement un premier opus : " Beginnings ". Ce premier jet trahit un manque de personnalité. Malgré quelques morceaux de leur plume, le quatuor reste sur ses vieilles habitudes des reprises. Toutefois, les ingrédients qui feront la renommée d'un Slade en devenir sont déjà là, en gestation, pas encore affirmés, ni cultivés.
Seulement
quatre compositions personnelles, encore très marquées
par la Brit-Pop des 60's, mais où l'on sent un potentiel non
négligeable malgré une certaine naïveté
(« Pity the Mother » ). Jim Lea commence à
démontrer ses talents de multi-instrumentiste en sortant son
violon (sur « Pity Mother » et « Martha
My Dear » des Beatles). Dans un certain sens, l'album
souffre d'un relatif éclectisme ; on y côtoie Marvin
Gaye, Zappa, les Beatles, les Amboy Dukes et Steppenwolf, avec la
reprise de « Born to be Wild » qu'ils
reprendront longtemps en concert (certainement la première
reprise de cet hymne). De plus, comme intimidé, le groupe ne
parvient jamais à fournir l'étincelle qui fait la
différence. Le meilleur exemple étant « Genesis »,
l'instrumental placé en ouverture de disque, qui s'étale
inutilement.
Dans
la même année, c'est une nouvelle rencontre, décisive
cette fois-ci ; celle de Chas Chandler. L'ancien bassiste des
Animals, producteur et manager de Jimi Hendrix, assiste à une
de leurs prestations et, convaincu de leur potentiel, les signe dès
le lendemain. Ainsi, il devient leur manager et leur producteur.
Il
insiste pour que le groupe réduise considérablement les
reprises, le contraignant ainsi à composer en conséquence.
Et surtout il garde un esprit critique les obligeant à donner
le meilleur d'eux-mêmes.
(l'association
durera douze ans et Chas sera considéré par le groupe
comme un cinquième membre).
Le
patronyme est réduit à SLADE
(plus
facile à retenir et plus percutant),
et, dans le but de se démarquer, est adopté un look
totalement à l'opposé de celui qu'affichent les
londoniens branchés, et a priori les musiciens, est adopté.
A des années-lumière des mods, des dandies ou des
hippies. Le nouveau Slade exhibe une tenue tendance prolétaire.
Leurs cheveux coupés très courts, leurs groles à
la façon « Doc Martens », leurs
blue-jeans, leurs ourlets apparents (retournés) et assez hauts
(genre pêche aux moules), leurs futals portés larges, et
des bretelles, tout cet ensemble les fera immédiatement
catalogué par la presse de skinheads ; mouvement alors en
pleine explosion en Angleterre (3) + (4)
Un
nouveau 45 tours sort dans la foulée en octobre 69, avec
« Wild wings are blowing » du duo de
compositeurs Winsley et Saker, (qui travailla pour les Bee-Gees) et
« One Way Hotel ».
L'année suivante sort sur Polydor « Play it Loud ». Poussés donc par leur nouveau manager, les membres se sont mis plus sérieusement à composer et Il en ressort neuf compositions contre seulement trois reprises. L'album est bon. Il y a un fossé entre celui-ci et son prédécesseur. Seulement trois reprises sur un total de douze pièces. James Lea s'emploie à son rôle de multi-instrumentiste en y jouant du piano, du violon et de la basse. Cette basse qui prend désormais une place considérable, en jouant fort et parfois même « lead ». Les soli de guitares sont même parfois mixés en retrait. Le son de Slade, même s'il évoluera logiquement, est dorénavant défini. En dépit d'une belle brochette de chansons aux qualités indéniables, mélangeant avec talent la Pop et le Rock-fort (Glam avant l'heure ? Peut-être bien, même si Holder s'en défend), les ventes ne font guère de vagues.
« One
Way Hotel », « Know Who You Are »
(un excellent recyclage de « Genesis »),
« Dapple Rose », « Pouk Hill »
sont pourtant des pépites de Pop brute. (Ils auront leur
revanche grâce au Sladest de 1973 qui restera dans le Top 10
des charts jusqu'en 1974).
Séance photo pour "Play it Loud" |
Pourtant, leurs 45 tours commencent à se vendre de façon plus qu'honorable, surtout à partir de 1971 avec le trépidant « Get Down and Get with it » (de Bobby Marchan, mais popularisé par Little Richard), « Look Won you Dun » et surtout « Coz I Luv You » qui se hisse à la première place des charts. L'âge d'or de Slade vient de démarrer. C'est également à partir de ce moment-là que Slade se met à orthographier ses titres avec des fautes énormes, pratiquement écrits phonétiquement.
Toutefois,
un problème demeure. Tel Jeckyll et Hyde, le Slade en studio
n'a que peu de rapport avec le Slade en live. Le premier est éduqué,
un tantinet cultivé, aimant les mélodies de la
Brit-Pop, quand l'autre se mue en une bête hirsute, un rejeton
des bas-fonds londoniens où les odeurs de bière se
mêlent à celle de la sueur, un groupe de gobelins
prompts aux pires facéties. Toutefois, cette bête-là
n'a rien de malsain, son but n'est point de foutre les j'tons ou de
propager un quelconque mal, mais bien au contraire d'insuffler une
dose de bonne humeur à un public qui a parfois besoin de
palliatifs pour oublier une mauvaise semaine (ou journée),
voire un horizon sombre. Cette bête-là procure du baume
au cœur ; ce sont ses manières qui sont tout simplement
grossières. Slade avait la réputation de jouer fort,
dans l'idée de scotcher l'auditeur, qu'il soit littéralement
projeté en arrière. Dès 1969 (ou fin même
fin 68), de petits murs d'amplis étaient utilisés sur
scène, de sorte que Dave Hill, déjà petit,
n'arrivait parfois pas à atteindre les potentiomètres
de sa tête d'ampli (Hill adoptera d'ailleurs rapidement les
platforms-boots et les talons-hauts). En dehors des frontières
anglaises et écossaises, personne ne pouvait se douter de la
fougue que pouvait délivrer ce petit groupe de Wolverhampton.
En
conséquence, en 1971, apparaît dans les bacs une
pochette rouge où l'on devine à peine des musiciens en
pleine action, comme à la guerre. Comme si la pellicule avait
été surexposée à cause de l'énergie
déployée. C'est « Slade Alive ! ».
Un disque qui fait date. C'est du brutal. Au diable les raffinements
de « Angelina », les chœurs de « Dapple
Rose », le violon de « Pity the Mother »
ou les harmonies de « Pouk Hill ». Là,
c'est du live, et on n'y va pas par quatre chemins, au contraire on
fonce tête baissée, en véritable bourrin
revendiqué.
Une
basse ronde qui résonne, qui vagabonde d'un pas sûr et
répétitif, un public apparemment déjà
passablement excité, marquant le rythme en claquant des mains,
une guitare arrivant en appui, pratiquement sur la pointe des pieds,
avec un gimmick tournant. Calmement, un chant en duo débute.
C'est une sorte de boogie intimiste, mais la tension augmente
rapidement, la batterie se fait plus franche, les amplis crépitent.
Dave Hill balance un chorus à l'arrache, ses collègues
s'esclaffent : encourageant ou approuvant. Ils semblent rugir de
plaisir au moment où l'on frôle un maelström
sonique. Puis la basse roule des mécaniques, bouscule, gronde
et prend les commandes, forçant la formation à clamer
le jeu. Mais le public, galvanisé, continue à marquer
le rythme de ses mains et le barrage cède : déferlement
de trolls électriques.
Il
s'agit en fait de « Hear Me Calling », une
composition de Ten Years After (sur « Stonehenge »),
que le combo a pris pour habitude de jouer pour ouvrir son set, en
ayant pris soin d'épaissir le son et de lui donner un petit
côté belliqueux.
On
continue avec « In Like a Shot from my Gun »,
un inédit de Slade. Riff appuyé, guitares crues,
batterie et basses brutales. La chant de Noddy Holder monte d'un cran
dans la rugosité. On ne sait pas vraiment si c'est le public
qui éructe, ou bien les musiciens, ou encore les deux. On se
croirait dans une taverne des bas-fonds des Baskervilles ou d'une
Cour des Miracles, où tous les reclus, les freaks et autres
personnages fantastiques se donneraient rendez-vous pour ripailler et
beugler tout ce qu'ils savent.
La
reprise des Lovin' Spoonful, « Darling be Home Soon »,
permet à Holder de démontrer qu'il est bien plus qu'un
hurleur (de talent). Il fait preuve ici de nuance, de sensibilité
et .... de douceur (oui, malgré le fameux, mais douteux, rot
salvateur).
-
« Ouais, mais pas trop longtemps, heingue ? »
vocifère en postillonnant Hébus
le troll.
D'autant
plus que cela commence à pousser derrière. Là où
à l'origine, il y avait une section de cordes et de cuivres,
il y a maintenant une bande de bourrins. Et pourtant ça sonne,
la version de Joe Cocker fait même pâle figure en
comparaison. Alors Noddy n'a pas d'autre alternative que de
s'érailler le gosier sur les derniers couplets.
« Know
Who You Are », qui n'est sans évoquer les
Yardbirds, est la seule pièce à rester dans les clous,
à rester proche de la version studio, marchant presque à
l'économie, histoire de reprendre son souffle (ce qui ne
l'empêchera pas de devenir une référence du
Glam-rock), d'accumuler la pression, pour le dernier sprint final, la
charge des barbares.
« Keep
on Rockin' » c'est Jerry Lee Lewis, Little Richard et Ten
Years After passés au mixeur. On épice le tout d'une
voix aux cordes vocales entretenues au papier de verre et lubrifiées
au Whisky-Guiness.
Slade
se mue en centrale électrique.
« All
right ev'ryboby !! » Blam
! « Let's
you head down « Blam
!!
« Let's your heeeaaad down-aa-han » re-Blam
!!
Et Noddy incite à foutre le bordel et beugle comme un hystérique : « I want to say ev'rybody get on off seat !! Claps your hands and stomp your feet ! Get down and get with iiit !!! ».
Et Noddy incite à foutre le bordel et beugle comme un hystérique : « I want to say ev'rybody get on off seat !! Claps your hands and stomp your feet ! Get down and get with iiit !!! ».
Le
public suit illico, ce qui donne l'impression d'un tremblement de
terre rythmé ; le groupe est transcendé et met le feu !
Holder semble insister sur « Stomp your feet »,
or justement, le « stomping » est une « danse »
skinhead » consistant à lever haut la jambe et
taper fort du pied pour marquer bruyamment le rythme.
Nolder,
grand fan de Little Richard, se lâche totalement. On le sent
électrisé, transcendé, sous l'emprise d'un
Rock'n'Roll nerveux et torride. Comment ce gars peut-il chanter
(vociférer ?) de cette façon sans se claquer une corde
vocale ?
C'est
une débauche d'énergie. Que le quatuor reste cohérent,
tant chacun semble à la limite de faire une sortie de route,
tient du miracle.
Et
puis vient l'apocalypse. « Born to be wild »
prend ici des allures de bête sauvage atteinte de la rage. A ce
jour, aucun groupe, même de gros bourrins du manche, n'a su
donner autant de violence, voire de démence, à cet
hymne rock. Ce classique de Steppenwolf est ici pourvu d'un break, ou
plutôt d'une furia sonore, bâti sur des larsens
infernaux, une basse bombardier et des guitares épileptiques.
No
overdubs ? Vraiment ? On ne s'en serait pas douté...
C'était
quoi ça ? Du boogie ? Du Blues-rock ? Du Glam-rock ? Du
Hard-rock ? Oui et non, en fait c'est juste Slade dans son élément.
C'est
sauvage, crade et, hormis Jim Lea, les musiciens sont limités
techniquement ; pourtant à l'époque cet album explose
à la face d'un monde musical, pas encore perclus de carcans
réducteurs, avec sa sauvagerie et sa débauche d'énergie
(58 semaines dans les charts, en atteignant même la seconde
place !). Un live séminal et spontané, enregistré
devant des fans dans une petit salle (le Corman Theatre Studio). Un
dirty rock'n'roll heavy qui semble avoir annoncé la scène
australienne avec ses guitares rugueuses et la voix enrouée
très hard-rock'n'roll, que l'on pourrait apparenter à
d'autres voix fameuses des antipodes telle que celle de Bon Scott
(5), de Jimmy Barnes et d'Angry Anderson.
C'est
le début de la Slademania, et ce n'est pas grâce à
leurs bobines, encore moins à leur tenues vestimentaires.
Les
ambassadeurs du Glam-rock ? Ou les inventeurs ? Possible, mais pas
dans le sens glitter.
(1) Kim Fowley
est surtout connu aujourd'hui pour avoir été le
producteur, le manager et le conseiller des Runaways.
(2) Elles
le sont en 1996, sur une compilation intitulée « The
Genesis of Slade » regroupant les enregistrements des
Vendors, Steve Brett & The Maverick et de 'N'Betweens (par fois
orthographié In-Betweens). Jim Howells a collaboré à
sa réalisation mais aucun membre de Slade n'a été
consulté.
(3)
Certaines critiques ont avancé que ce look aurait été
emprunté, par Chas, à un obscur combo, the Beat Change
(dans lequel on retrouve un jeune Peter Frampton), auteur d'un unique
45 tours. C'est sans réel fondement, car ce mouvement, d'abord
essentiellement vestimentaire, vient principalement de la classe
ouvrière, plus particulièrement une évolution
d'anciens Mods.
Ce
qui signifie pas que Chas Chandler n'ait pas fait preuve
d'opportunisme en voulant séduire les jeunes d'un mouvement
alors en pleine expansion.
(4)
Dès qu'une frange de Skinheads prit une teinte politisée,
notamment par certains liens avec le très conservateur Enoch
Powell (député de Wolverhampton) et des exactions
brutales contre les Pakistanais, Slade préféra se
détacher du mouvement, et adopta des tenues chatoyantes
parfois à la limite de l'accoutrement clownesque. Jim Lea dira
à cet effet que, malgré ses efforts, jamais il n'aurait
osé les extravagances de Holder et Hill (d'ailleurs parfois
sources de petits conflits entre Lea et Hill). Culture du mauvais
goût pour certains, sens de la dérision pour d'autres.
Dave
Hill se confectionna même une tenue de Super Yob (Yob : argot
pouvant signifier « mauvais garçon »,
« racaille ») avec guitare au design
particulier (un pistolet tout droit sorti des comics), confectionnée
par Jim Birch. Ses accoutrements ont très certainement dû
avoir une répercussions sur ceux de Kiss (dont les deux
leaders ont revendiqué, encore récemment, l'influence
de Slade).
(5) Le management
d'AC/DC avait contacté celui de Slade lorsqu'il était à
la recherche d'un remplaçant de Bon Scott.
Enregistrement pour l'émission PopShop à la télévision française (bienvenue chez les coincés)
Prestations pour la télévision espagnole.Ensemble plus Pop et un public un peu perdu.
Ha!Slade! Mon groupe de prédilection. Ce dernier existe toujours, mais de l'original, il ne reste plus que Dave Hill et Don Powell. De plus pour la petite histoire,le personnage de Oui-oui (et son taxi jaune)dans sa version anglaise ce dit Oui-oui.
RépondreSupprimerJe m'en doutais un peu... (mais je n'en étais pas certain).
SupprimerJ'adore Slade, même si certains opus studio ont du mal à passer.
Noddy a quitté le groupe en 92 pour se la couler douce ; il a fait le Dj pour une émission de radio, et participe de temps à autre à des concerts en invité.
Jim Lea s'est lancé en dilettante dans une carrière solo. Quelques concerts occasionnels où il démontre qu'il est également pas mauvais à la guitare et un intéressant album en 2007.
Pour rajouter une petite couche à "Slade Alive", c'est des rares live a ne pas avoir eu d'overdub (Pistes rajoutées en studio).J'ai fais une erreur dans ma première com. Oui-oui en anglais ce dit Noddy.Pour Jim Lea, j'ai son album "Thérapy" sous le nom de James Whild Lea. Pour ce qui est de Noddy Holder, c'est une institution en Angleterre, il est la troisième célébrité à faire partis du "Birmingham walk of stars" en 2007 avec Ozzy Osbourne.
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