MAXIME LE FORESTIER, Une Époque Au Poil - par Pat Slade
Maxime et la Clairvoyance des Producteurs
1972, au siège de la maison Polydor,
autour d’une table, se tient la première réunion de promotion du premier album
de Maxime Le Forestier. Album enregistré en
volant des heures de séances studio non utilisées par Serge
Reggiani. Jacques Bedos
directeur artistique y croit. Sur la table, une pochette pour laquelle Polydor
n’a débloqué aucun budget. Un pote photographe a fait quelques clichés de Maxime adossé à un mur de la butte
Montmartre sur lequel Jacques Bedos a fixé une rose… avec du ruban adhésif. Le
P.D.G de Polydor,
Mr Kerner, se saisit de l’album et
déclare à la cantonade : "Jolie pochette, monsieur Bedos, malheureusement, il n’y a
rien à l’intérieur". Polydor vendra un million et demi
d’exemplaires de ce premier album !
Maxime et sa Maison Bleue enOr
Si
j’ai voulu écrire une chronique sur cet album éponyme, c’est surtout pour
recadrer une chose qui m’énerve au plus haut point, mais j’y reviendrai en
temps utile.
Je
vais encore parler d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas
connaitre (J’ai,
des fois, l’impression d’écrire pour les maisons de retraite !),
mais dont les lecteurs du Déblocnot, en général, se rappelleront surement (Mais je ne vous
prends pas pour des patients d’une maison de gériatrie, loin de la !).
Nous nous retrouvons dans une époque où l’affaire du Watergate commençait ses
soubresauts, ou Salvador Allende
formait son nouveau gouvernement, en janvier en Irlande du Nord, le tristement
célèbre et sanglant "Bloody Sunday" fera plus tard le succès de U2. Naîtront à cette triste époque, Zinedine Zidane, Vanessa
Paradis ou encore Brian Molko
le chanteur de Placebo. Une année qui
voyait disparaitre Maurice Chevalier, Bobby Lapointe et Pablo
Casals.
- Qui était Pablo Casals
monsieur Pat ?
- Demandez à Mr Claude
ma petite Sonia !
Notre
président était Georges Pompidou et Maxime (Son vrai prénom est Bruno) avec sa
barbe, son look néo-baba et ses chansons engagées mettait un coup de pied dans
nos vies trop conformiste. Il explose après une mémorable première partie de Georges Brassens à Bobino. Mais le barbu
n’en n’était pas à son premier coup d’essai. Avec sa sœur Catherine, ils
avaient déjà formés un duo en reprenant des titres de Moustaki
et Serge Reggiani qui interprétera même une
de ses compositions en 1968 "Ballade pour un
traître" qu’il reprendra lui-même plus tard sur scène.
Et non pas barbante du tout ta chronique! J'y suis même plutôt sensible, 1972 année de sortie de ce superbe premier disque de Leforestier, cette année restant pour moi une année éblouissante, (j'avais 20 ans tout rond! ). Année bénie pour la musique! Hot Tuna, Tournée du Grateful Dead en Europe, découverte (en ce qui me concerne)de petits morceaux de buvard imbibés de substances au festival d'Avignon.....bref! Alors voilà ce disque reste emblématique pour moi et bien que pas trop chanson francaise, un petit chef d'oeuvre. Je comfirme "la maison bleue " existe bien, je l'ai vue de mes yeux vue! L'objecteur de conscience que j'étais alors ne pouvait que se régaler d'une chanson comme "Parachutiste", chantée aussi par Joan Baez si ma mémoire est bonne.
PS: 20 ans en 72 certes mais pas encore en maison de retraite! Amicalement JP
le maxime d'après est tot aussi intéressant,il ne faut pas se cantonner qu'à la période que vous citez,même ses diques plus électroniques recèlent des trésors ,c'est un peu réducteur!!!!
Cher Anonyme, cette chronique est une rétro des trois premiers albums de Maxime,je ne cites pas les plus récents ,ne les connaissant que très peut,mais je ne dit pas que les albums qui suivent sont mauvais, Maxime à été et reste un grand de la chanson Française.
Et non pas barbante du tout ta chronique! J'y suis même plutôt sensible, 1972 année de sortie de ce superbe premier disque de Leforestier, cette année restant pour moi une année éblouissante, (j'avais 20 ans tout rond! ). Année bénie pour la musique! Hot Tuna, Tournée du Grateful Dead en Europe, découverte (en ce qui me concerne)de petits morceaux de buvard imbibés de substances au festival d'Avignon.....bref!
RépondreSupprimerAlors voilà ce disque reste emblématique pour moi et bien que pas trop chanson francaise, un petit chef d'oeuvre. Je comfirme "la maison bleue " existe bien, je l'ai vue de mes yeux vue! L'objecteur de conscience que j'étais alors ne pouvait que se régaler d'une chanson comme "Parachutiste", chantée aussi par Joan Baez si ma mémoire est bonne.
PS: 20 ans en 72 certes mais pas encore en maison de retraite! Amicalement JP
Mes gamins ont appris "Né quelque part" à l'école... C'est le Maxime d'après, mais un beau texte tout de même...
RépondreSupprimerle maxime d'après est tot aussi intéressant,il ne faut pas se cantonner qu'à la période que vous citez,même ses diques plus électroniques recèlent des trésors ,c'est un peu réducteur!!!!
RépondreSupprimerCher Anonyme, cette chronique est une rétro des trois premiers albums de Maxime,je ne cites pas les plus récents ,ne les connaissant que très peut,mais je ne dit pas que les albums qui suivent sont mauvais, Maxime à été et reste un grand de la chanson Française.
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