Kashmir,
ou, après "Stairway to Heaven" (clik!) l’autre monument du Zep... Led Zep,
pas "Zep", le rigolo créateur de "Titeuf", heing...
La
chanson qui peut résumer le mieux ce qu’était le groupe et ses influences. Des
anglais cultivés (si, si, même si à l’époque, c’était trèèèèès contesté)
influencés par la musique Celtique, Indienne et Arabe. Le groupe parlait même
de « C.I.A. », les petits canaillous…
Alors,
bon, soyons honnêtes, ce n’est pas de la vraiiiie musique indienne ou de la
musique arabe… Bon, OK… est-ce vraiment important ? On est plus dans le trip «
Lawrence d’Arabie », le rêve, le fantasme du p’tit blanc qui va se balader
plutôt que dans l’étude musicologique d’une culture franchement éloignée. Et
alors ?... On s’en fout ! C’est beau, c’est grandiose, majestueux et
classieux comme Omar Sharif arrivant sur
son chameau face à un Peter O’Toole médusé.
On
retrouve la puissance inégalable de John Bonham, 1001 fois samplé par des
rappeurs impies ne comprenant rien au riffs 6-cordes-esques des vénérables
anciens aussi bien noirs que blancs. John
Bonham, faussement métronimique, qui se lâche à peine (dans son échelle de
valeur) vers la fin pour déclencher le tonnerre du dieu Thor avec ses
baguettes-tronc-d’arbres.
John
Paul Jones, magicien-charmeur-derviche-fakir-enchanteur avec ses claviers en
live, même s’il fut aidé par un orchestre en studio. Peu importe, le sorcier
arrive à s’en sortir comme l’atteste la vidéo revigorante de l’O2 Arena avec
juste ses 2 mains et ses 2 pieds, car le bougre tenait la ligne de basse avec
ses pieds, tels les organistes classiques comme ce brave et bon copulateur
protestant de Jean-Sèèèèèb’ que notre bien-aimé Claude Toon vénère encore et
encore (et c'est que le début, d'accord, d'accord) par l’intermédiaire
angélique de violonistes succubement délicieuses telle la Hillary Hahn (Amen
!). Ah,
ben voui, ma brave dame, JPJ, c’est autre chose que ce laborieux de Ray
Manzarek avec ses solis poussifs avec les Doors… Mais passons…
Jimmy
Page, son accordage ouvert celtique DADGAD (au lieu de EADGBE, les gratteux
même analphabètes comme moi comprendront, c’est dire…) vient faire le pont
entre l’Occident et l’Orient mieux que tous les ambassadeurs (Ferrero Roche
d’Or compris) et autres Prix Nobel de la Paix. Bon,
il traînait cette idée depuis un moment déjà, depuis le 1er album et « Black
Mountain side », lui-même piqué de Bert Jansch, mais… il a peaufiné le truc
pour en faire … aut’ chose, et de vraiment beau.
Et
surtout, surtout, Robert Plant, qui n’a pour seul défaut de s’appeler Robert
comme un abruti que je crucifierai volontiers, mais je digresse encore… Robert
Plant, Percy pour les intimes sarcastiques qui a eu l’Illumination Divine de
l’Evocation d’un Voyage Merveilleux avec pleins de Majuscules et de Grâce que
tous les Gagadémiciens incontinents bavent d’envie sur leurs couches Confiance.
Le
gag, c’est que les zouaves n’ont jamais mis les pieds au Kashmir ! Ils ont eu
l’idée de la chanson en faisant un trekking au Maroc, et là , paf ! Ca a
commencé à germer !!!
Après
vous avoir causé de « Love actually » (re clik!) , je sais que je ne risque plus de passer
pour une baudruche sentimentale, mais des trucs comme Monsieur Plant a écrit,
ça me botte… Et je me retrouve « High… so high… » Sans aucune substance
externe… seule la puissance du Verbe et de la Musique… La Force du Rêve, quoi…
« Oh, let the sun beat
down upon my face, stars fill my dreams
I am a traveler of both time and space, to be where I have been
To sit with elders of the gentle race, this world has seldom seen
They talk of days for which they sit and wait, all will be revealed
Talk and song from tongues of lilting grace, sounds caress my ears
But not a word I heard could I relay, the story was quite clear
…
Oooh, baby I've been flying...Mama, there ain't no denyin'
Oooh yeah, I've been flying, Mama ain't no denyin', no denyin'
All I see turns to brown, as the sun burns the ground
And my eyes fill with sand, as I scan this wasted land
Tryin' to find....Tryin' to find where I've been.
Oh, pilot of the storm that leaves no trace, like thoughts inside a dream
Heed the path that led me to that place, yellow desert stream
My Shangri-La beneath the summer moon, I will return again
Like the dust that lufts high in June, when moving through Kashmir.
Oh, father of the four winds, fill my sails, across the sea of years
With no provision but an open face, along the straits of fear »
I am a traveler of both time and space, to be where I have been
To sit with elders of the gentle race, this world has seldom seen
They talk of days for which they sit and wait, all will be revealed
Talk and song from tongues of lilting grace, sounds caress my ears
But not a word I heard could I relay, the story was quite clear
…
Oooh, baby I've been flying...Mama, there ain't no denyin'
Oooh yeah, I've been flying, Mama ain't no denyin', no denyin'
All I see turns to brown, as the sun burns the ground
And my eyes fill with sand, as I scan this wasted land
Tryin' to find....Tryin' to find where I've been.
Oh, pilot of the storm that leaves no trace, like thoughts inside a dream
Heed the path that led me to that place, yellow desert stream
My Shangri-La beneath the summer moon, I will return again
Like the dust that lufts high in June, when moving through Kashmir.
Oh, father of the four winds, fill my sails, across the sea of years
With no provision but an open face, along the straits of fear »
Alors,
il y a eu des reprises plus ou moins heureuses, comme celle de Puff Daddy pour
la groooooosse bouse Emmerichiante (pléonasme) de "Godzilla".
Retenez
ceci mes braves, la meilleure version des 3/4 du Zep avec le dernier 1/4
méritant, mérité et digne de son père (Jason Bonham):
Ce concert tout à fait
honorable permet de fermer le Livre de la Légende Zeppelinienne d'une manière
beaucoup plus honorable que la tragique fin de 1980... Le groupe est revenu une
dernière fois, il a fait son "Swan Song". C'était beau, grandiose
pour les fuckin' happy few qui y étaient, magnifique pour les fans qui font
péter le Blu-Ray et pourrissent la vie de leurs voisins parisiens, but WTF... C'est
fini, ce fut sublime. Ite missa est. Amen !
Si vous tenez VRAIMENT à avoir
de l'alternatif à l'officiel, jetez une oreille à ceci, ça a de la gueule :
Je zappe volontairement la version Page/Plant car la vision d'un Page diminué révulse le fan inconditionnel du Commandant du Dirigeable que je suis depuis 1978...
Kashmir, un manteau en acier trempé par un groupe immortel !
RépondreSupprimerLa version "philharmonique" (ta mère...) désolé, ça ne passe pas ! C'est la même partition, la même musique, mais qu'est ce qu'on se fait chier au bout de 20 secondes ! Y manquerait pas une batterie ? Ca doit être ça, une batterie, pour jouer du rock, c'est quand même mieux !!
RépondreSupprimerC'était pour faire plaisir au Toon...
RépondreSupprimerFaut penser aux vieux... la batterie, ça secoue trop leurs neurones... et après une vie consacrée à la débauche, faut les préserver les neurons...