- Mais ! Monsieur Claude, n'avez-vous pas déjà parlé de Béla Bartók et
de Sir Georg Solti la semaine passée ?
- Si, si ma chère Sonia, mais ce disque est tellement dense et
emblématique que j'ai préféré le commenter en deux épisodes…
- Ah je vois, c'était sympa le Concerto pour Orchestre, cette semaine
c'est quoi ?
- Une œuvre de forme peu classique : La Musique pour cordes,
percussions et célesta, une orchestration unique en son genre.
- Humm, c'est quoi un célesta Monsieur Claude ?
- Je vais y venir ma petite Sonia….
Comme le disait Sonia, il y a une semaine, nous avons profité du
centenaire de
Georg Solti
pour découvrir l'un de ses plus beaux disques consacré à des œuvres
essentielles de
Béla Bartók, et pour tout dire du XXème siècle. Et cette dernière
remarque s'applique vraiment pour cette
Musique pour cordes, percussions et Célesta
qui termine l'album. Après le
Concerto pour Orchestre
qui le débute, ce CD généreux propose également la
Suite de Danses, une œuvre colorée et divertissante dont je dirai quelques mots. Un CD
de 1H20, Decca n'est pas chiche…
BARTÓK et Paul SACHER
La biographie de Bartók est détaillée dans l'article précédent (clic). N'y revenons pas, mais attachons-nous à cette période de grandes
difficultés morales pour le compositeur. Dès 1933, il honnit le
régime Nazi et la complicité du gouvernement du régent Horty qui
place la Hongrie dans la dépendance du l'Allemagne nazie, notamment
en terme d'antisémitisme et d'opposition à l'art moderne, musical ou pas,
considéré comme "art dégénéré".
En 1937,
Bartók
reçoit une commande de
Paul Sacher, l'une des personnalités du monde musical les plus fascinantes du XXème
Siècle.
Paul Sacher et la musique du XXème Siècle
Les compositeurs ne vivent pas que d'amour et d'eau fraîche ou d'aubades
à leur bien-aimée ! À l'époque baroque (Bach) et classique (Mozart,
Haydn), ils sont salariés d'un protecteur : un noble ou un cardinal. A
l'époque romantique, le compositeur commence à se libérer de cette
contrainte, et vit de commandes et de l'enseignement qu'il peut donner.
Pour certains, c'est la fortune assurée (Wagner), pour d'autres, c'est la misère (Berlioz). Avec la disparition progressive des monarchies, les musiciens vont
souvent cumuler les revenus, récoltés grâce aux commandes, à la direction
d'orchestre (Mahler), comme concertiste virtuose (Rachmaninov), ou encore comme professeur. Mais il reste des commandes de mécènes
fortunés de la bourgeoisie. Le suisse
Paul Sacher
est synonyme de Mécène !
L'homme voit le jour à Bâle en 1906. Son métier :
industriel. Il est riche et son mariage avec l'héritière du groupe
Roche va le rendre… immensément riche ! Amoureux de musique, il
suit en amateur les cours de
Felix Weingartner, écrivain, compositeur, pianiste et chef d'orchestre ! Autodidacte de
génie,
Paul Sacher
fonde son premier orchestre à Zurich, le
Collegium Musicum
en 1941.
Il va diriger des centaines de concerts, mais surtout commander environ
300 partitions originales à la crème des compositeurs du XXème
siècle. La liste (raccourcie) défie l'imagination :
Bohuslav Martinu,
Arthur Honegger
(symphonie N°2 et 4),
Paul Hindemith,
Hans Werner
Henze,
Richard Strauss,
Elliott Carter,
Witold Lutosławski,
Henri Dutilleux… et
Béla Bartók
qui va écrire le
divertimento pour cordes
(en 1939, à Berne avant son départ pour les
Etats-Unis), et
La Musique pour cordes Percussions et Célesta
en 1936. Cette œuvre singulière aurait suffi à elle seule à
immortaliser les deux personnages.
Certes
Paul Sacher
avait du fric (à sa mort en 1999, c'est la plus grosse fortune
d'Europe), mais il l'a investi sans compter au service de l'innovation
artistique à un niveau superlatif. Pour les 70 ans de
Sacher,
Rostropovitch
commanda à son intention 12 morceaux à 12 compositeurs contemporains.
Chaque œuvre devait comporter le motif S.A.C.H.E.R. en notation
anglo-saxonne (mi/b, la, do, si, mi, ré). Dans la liste des 12, on compte
des noms comme
Pierre Boulez,
Witold Lutosławski,
Benjamin Britten.
Georg Solti et l'Orchestre symphonique de Chicago
Revenons rapidement sur la carrière discographique de
Georg
Solti
concernant Bartók.
Solti
fût l'élève du compositeur à Budapest et devint l'un de ses plus
brillants serviteurs au disque. Dès l'avènement du microsillon, il grave
en 1952
la musique pour cordes, percussions et célesta
et le
Mandarin Merveilleux, un disque réédité par le label Archipel. En 1965, il
enregistra, avec plus de fougue et de pugnacité qu'à Chicago en
1981 & 1989, le
Concerto pour Orchestre
et
la suite de danses
pour Decca avec
l'orchestre symphonique de Londres. La qualité des prises de son de cette époque font encore de ce disque une référence.
Le disque commenté depuis deux semaines est donc au moins la troisième
mouture dans ce parcours. Il est fort difficile de les départager, voire
impossible et même sans intérêt. Ce sont de grands crus, les arômes
varient subtilement… Parlons un peu de cet orchestre de légende : le
Chicago Symphony Orchestra.
Cet orchestre a été créé en 1891 à l'initiative de
Norman Fay, un riche mécène. C'est l'une des plus anciennes
phalanges US. Voilà 100 ans que l'orchestre se produit dans la belle salle
du Symphony Center complex de Chicago de l'architecte
Daniel H. Burnham.
Pour comprendre comment l'orchestre a pu se hisser au sommet parmi les
orchestres américains (avec ceux de Cleveland, New York, Boston et
quelques autres), il suffit de regarder la liste des directeurs musicaux
d'exception qui se sont succédés à son pupitre, quasiment sans
discontinuité (les mélomanes et discophiles apprécieront) :
Theodore Thomas, Frederick Stock, Artur Rodziński, Rafael Kubelik, Fritz Reiner (de 1950 à
1963), Jean Martinon (de 1963
à 1968) Sir Georg Solti (de
1969 à 1991 !),
Daniel Barenboim, Bernard Haitink et depuis
2006 : Riccardo Muti. J'ai assisté à un concert à Paris en 2011. La puissance conjuguée à une
sonorité éclatante mais subtile, sans entorse à la clarté, est bluffante.
J'ai rarement entendu une telle énergie tellurique en écoutant un
orchestre. Comme nous l'avons vu dans la discographie alternative,
Pierre Boulez
a souvent dirigé cet orchestre hors norme pour enregistrer
Bartók.
Musique pour cordes, percussions et célesta
Il n'existe aucune œuvre similaire en termes d'orchestration et de
disposition des instruments. Donc ce n'est ni un concerto, ni une
symphonie, mais tout simplement "une musique", d'où le titre. Le seul
point commun avec la musique du passé est l'organisation en quatre
mouvements calquée sur celle des sonates de
Bach.
Pour la disposition, je n'ai trouvé que ce schéma (un peu brouillon)
proposé par
Solti
lors de son enregistrement pour Decca. Nous avons au centre le
piano puis le célesta qui séparent deux groupes de cordes classiques
(1er et 2nd violons, altos, violoncelles et
contrebasses). Enfin, disposés en arc de cercle et au fond : les
percussions : timbales, grosse caisse, cymbale, tam-tam, 2 tambours
piccolo, 1 xylophone, sans oublier une harpe.
Je vous épargne le graphe d'analyse de la fugue initiale, sinon vous
allez penser que l'on fait de la physique de haut-vol…
Bartók
était l'un des plus grands explorateurs et théoriciens du son en son
temps. Je vous rassure tout de suite, cette science n'a qu'un seul but :
créer de la beauté et des émotions nouvelles !!!!
Ces choix orchestraux et topologiques ne se limitent pas à exiger des
organisateurs de tout déménager sur la scène pendant l'entracte. Ils
permettent d'obtenir des sonorités étranges et diaphanes à travers le
dialogue et les échos entre chaque groupe d'instruments. Voyons voir
cela…
L'œuvre a été créée en janvier 1937 par
Paul Sacher. Et puis, ah oui un célesta ?
- Sonia ! J'ai mis une petite image d'un célesta en face des titres. Il
'agit d'un petit piano droit dont les cordes ont été remplacées par des
bandes de métal. On peut ainsi jouer beaucoup plus de notes que sur un
xylophone et monter plus haut dans l'aigu.
1 - Andante tranquillo
: (6'34") les amoureux de
2001 Odyssée de l'Espace (Luc
?) et de la musique spectrale qui accompagne le vaisseau dans l'espace
seront en pays connu avec la fugue initiale notée andante. La première
voix en forme de thrène surgit d'un néant crépusculaire. Le thème est
repris en seconde voix à [0'23"]. 17 séquences vont ainsi se succéder dans
cette fugue d'une très grande simplicité à l'écoute, même si son écriture
en est fort savante (jusqu'à 6 voix). Lors d'échanges sur FB et de visu,
chacun exprime des sentiments intimes les plus variés à l'écoute de ce
lent crescendo élégiaque : de la musique "flippante" à la rêverie, en
passant par la ballade nocturne dans une forêt. Il semble que le
compositeur ait souhaité n'imposer aucun sentiment déterministe à l'écoute
de sa musique, même s'il disait à ses musiciens "entendez la mer qui enfle".
Cette musique sonde nos émotions les plus profondes et les plus éthérées.
Et si cette musique pure (dans tous les sens du terme) agissait comme les
techniques de psychothérapie transactionnelle ? Vous savez la fameuse
question "détendez-vous et dites-moi tout ce qui vous passe par la
tête…".
[3'36], les percussions interviennent, non pour dramatiser, mais pour
libérer les sourdes tensions internes présentes depuis l'introduction.
[3'39"] Numérologie et harmonie obligent, le roulement de cymbales, point
culminant du développement est placé en respectant le nombre d'or. [5'21"]
Quelques notes du célesta se font entendre pour illuminer délicatement le
début de la coda qui plonge dans la sérénité. Les cordes de Chicago
s'étirent, se lovent dans une étoffe de velours soyeux, un tissu un peu
froid.
Georg Solti
guide son orchestre avec un tempo tellement régulier, que l'on a
l'impression oppressante de ne jamais pouvoir échapper aux volutes de la
fugue. Le chef s'attachait à respecter les partitions à la lettre.
L'absence totale de rubato dans cette page en est une excellente
confirmation.
2 – Allegro : Des pizzicati, immédiatement prolongés par une joyeuse et sautillante mélodie des cordes appuyée par des coups de timbales résolus, introduisent ce mouvement dont l'alacrité tranche nettement avec la nostalgie de l'andante qui débute l'œuvre. [0'18"] Bartók adopte un climat percussif pour le premier développement. Le discours se fait très concertant : les cordes placées à gauche badinent avec celles placées à droite, le piano illumine ces ébats auquel se mêlent les caisses claires. [2'12"] La musique fait place à un échange volubile entre le piano, le célesta et les percussions, le tout auréolé par les phrases des cordes qui se font plus discrètes. [2'48"] Une séquence staccato, allègre et grisante met en jeux tous les instruments de cet ensemble orchestral atypique. Ludique et magique, ce passage servait de générique à une émission "Télé-Philatélie" présentée par Jacqueline Caurat dans les années 60-80. (Ok, ce n'est pas un souvenir de jeunot, mais cela montre comment Bartók a été rapidement un compositeur reconnu et aimé.) [3'26"] Divers développements, faisant appel, à l'évidence, à des airs de danses et des rythmes folkloriques de Hongrie collectés par le compositeur, vont conduire ce joyeux mouvement jusqu'à sa conclusion dans une ivresse sonore ininterrompue …
3 – Adagio
: (6'50") Quelques notes au xylophone et à la timbale, une entrée en
matière bien secrète et minimaliste pour cet adagio… [0'25"] Les cordes
s'élancent comme un ressac en longues phrases ténues. S'agit-il de vagues
de désarroi venues du tréfond de l'âme du compositeur ? Non ! Bartók écrit
son plus bel adagio, celui où les sonorités nous plongent dans une rêverie
illuminée par les couleurs d'un couchant d'hiver. [1'20"] La mélodie
s'étire, le Tam-Tam se fait entendre au lointain. [2'07] Des glissandi
délicats ponctués de notes au piano nous bercent dans une aube diaphane.
[3'00"] Le piano, quelques percussions, le célesta enfin se frôlent, se
pourchassent un instant. L'inventivité ludique de cette pièce hallucinée
va influencer toute la musique contemporaine à venir. Le mouvement
s'achève, ou plutôt s'assoupit dans une grande quiétude.
Georg Solti
fait preuve d'une sensibilité qui dément sa réputation de chef abrupte,
les couleurs obtenues de son orchestre sont sublimes. Je me permets de
citer
Olivier Messiaen à
propos de cette adagio : "On dirait de la soie qui se déchire", et son élève
Pierre Boulez : "un halo crissant et moiré".
4 - Allegro molto : Des pizzicati et une mélodie enfiévrée des cordes "lancent" l'allegro final où l'on retrouve rapidement des citations des mouvements précédents. C'est le piano qui a le beau rôle. Ce final nous entraîne dans les danses folles entendues par Bartók ici et là, en Roumanie, en Bulgarie... Je ne détaillerai pas cet allegro énergisant dans lequel tous les instruments participent à une fête villageoise par un beau jour d'été. La mise en place par le chef est exemplaire, mais cela, je crois l'avoir déjà dit…
Plus que le
Concerto pour Orchestre plus tardif (1943), cette
Musique pour cordes, percussions et célesta
synthétise les travaux de
Bartók
sur les relations entre les tonalités, la maîtrise contrapunctique, la
mise en solfège savant des musiques populaires sans en trahir leur
quintessence. La lecture qu'en donne
Georg Solti
étant l'un des modèles au disque, comme celle du
Concerto, ce CD devient un support parfait pour découvrir la musique du génial
Hongrois.
Les tempos de
Solti
étant assez vifs, sans précipitation néanmoins, le disque a pu être
complété par la joyeuse et rutilante
Suite de Danses
de 1923. Cette suite a été écrite pour célébrer le cinquantenaire
de la réunion de Buda et de Pest.
Ernő Dohnányi
et
Zoltán Kodály
furent également sollicités. L'œuvre mêle gaiement dans 5 danses et un
final des thèmes populaires du folklore hongrois, roumain et même arabe
pour symboliser le souci de fraternité entre les peuples.
Solti
est très à son aise avec son orchestre virtuose dans cette partition
enjouée.
Discographie alternative
Le disque commenté est le même qu'il y a une semaine. La jaquette est
celle de la collection "The originals".
Les rééditions des enregistrements Bartók de Solti des années 50 et 60 sont légions dans des couplages différents. Le disque de Fritz Reiner à Chicago reste une référence par son énergie sans compromis et la clarté du discours. Reiner était un ennemi juré du pathos (6/6). Evgeny Mravinsky en 1965 a donné un concert mémorable qui a été gravé par Melodya. Le chef avait horreur du disque de studio (clic). Peu enclin à la métaphysique, le chef russe propose avec SON philharmonique de Leningrad une vision tranchante et extravertie qui bouleverse la discographie traditionnelle de Bartók (6+/6). Bien entendu, Pierre Boulez dans ses réenregistrements des années 90 a signé une version très soignée (5/6). Toujours introuvable (Philips), Ivan Fischer fait preuve de subtilité, presque de tendresse avec son interprétation réalisée avec l'Orchestre du Festival de Budapest, complément sur un CD low cost du Concerto pour Orchestre par Dorati (5/6).
Écoute… et vidéo
Enregistrement en playlist disponible sur YouTube. Et je n'ai pas pu
résister au désir d'intégrer à cet article une vidéo (sans image) du live
légendaire de
Mravinsky
à Leningrad en 1965. Le son est de bonne qualité pour cet
enregistrement hors norme… Et on bénéficie de la continuité et des bruits
de concert, un moment inestimable…
Georg Solti - Chicago Symphony Orchestra
Pour exemple, j'aurais dit que le célesta s'entend bien dans "casse noisette" et "la danse de la fée dragée" de Tchaïkovsky ou encore dans "le chant de la terre" de Malher. Sinon une chronique super sympa a lire et très clair pour les profanes.
RépondreSupprimeret dans la marche de l'empereur, aussi!
Supprimerà propos de l'andante tranquillo, j'avais dit flippant, mais vous avez trouvé une expression beaucoup plus juste m'sieur Claude, "l'impression de ne jamais pouvoir échapper aux volutes de la fugue" c'est drôlement bien dit, mais c'est cette "impression" même, qui est flippante!
RépondreSupprimerOui Sonia, Bartok semblait vouloir exorciser des démons intérieurs dans ces mouvements inquiétants qui nous empoignent !
RépondreSupprimerOn retrouve un peu la même idée dans le Divertimento pour cordes dont je parle (1939), plus précisément dans le mouvement central noté Molto adagio !
Au sujet d'un court passage hyper dramatique dans ce mouvement, le grand chef Hongrois Ferenc Fricsay parlait d'un "effondrement dans le désespoir". Pourtant, globalement cet ouvrage est tout sauf lugubre… Une fois de plus !
mais j'ai pas dit lugubre M'sieur Claude, j'ai dit flippant. j'aurai peut être dû dire poignant. en tout cas, c'est intense!
SupprimerChère Sonia, vous exprimez ici très bien la difficulté, la limite sémantique, pour choisir le vocabulaire à employer pour exprimer des sentiments et émotions lorsqu'on écoute un morceau de musique...
RépondreSupprimerOui c'est poignant, j'aime bien ce mot aussi, moins chargé de peur que "flippant".
Maggy Toon qui ne connaissait que vaguement, et de nom cette oeuvre, l'écoute en boucle depuis qu'elle a assuré la correction de l'article.
Elle pense qu'en effet, une fois dépasser l'évidente élégie de l'andante, la musique ne fait qu'évoluer vers la fantaisie notamment à partir du facétieux second mouvement.
je n'avais pas aimé, à la 1e écoute, j'y suis revenue en m'aidant de la chronique, je l'écoute encore ce soir, y a quelque chose de fascinant dans cette musique si éloignée de celle que j'écoute d'habitude. vous allez finir par me faire aimer le classique, M'sieur Claude!
SupprimerIl faudrait distribuer des VICKS à toutes les personnes qui assistent à ces concerts cela nous épargnerait des toux qui me font mal à l'ouie...
RépondreSupprimerOui Fredo!!
RépondreSupprimerMais à Leningrad en 1965, il devait faire un froid polaire... plus une pénurie de médicaments.
Petit inconvénient.
Les enregistrements de Mravinsky sont trop rares pour bouder celui-ci ;0)
UN des plus grands chef-d'œuvre de la musique… A emporter sur une île déserte.
RépondreSupprimerMais aussi la sonate pour 2 pianos et percussions.
Merci nuldu59 pour tous ces commentaires et le parcours assidu de l'index classique de notre blog...
RépondreSupprimerEn effet, la sonate pour 2 pianos et percussions peut-être une bonne idée de chronique à venir.
Bien amicalement.
Claude.
Je vais répondre au fil du temps ;o)