La Hongrie a été un creuset de génies musicaux au XXème siècle. Les
bouleversements historiques qu'a connu le pays a conduit nombre de
compositeurs et artistes à l'exile. Nous avons déjà rencontré dans notre
blog
Antal Dorati
(clic), et évoqué
Eugène Ormandy,
Georg Solti, et
George Szell
(pas certain pour ce dernier),
quatre chefs d'orchestre de renom. J'avais mentionné également le
violoncelliste
János Starker
confronté à
Rostropovitch
à propos du concerto de
Dvořák
(clic). Un point commun réunit tous ces artistes, la nécessité d'abandonner
leur patrie pour se réfugier aux
États-Unis, pour fuir la Shoah ou
l'écrasement stalinien après le conflit mondial !
Le 21 octobre,
Georg Solti
aurait eu 100 ans. Et pour célébrer cet anniversaire, quel meilleur
hommage que d'écouter l'un de ses plus beaux enregistrements consacré à
son compatriote
Béla Bartók, l'un des compositeurs les plus novateurs de sa génération ?
Bienvenue à la Hongrie, à
Bartók
et à
Georg Solti
dans le Deblocnot'. Ce disque de 80 minutes demanderait une chronique
fleuve. On commence aujourd'hui par le
Concerto pour Orchestre. Rendez-vous dans une semaine pour la
Musique pour Cordes, Percussions et Célesta…
Béla Bartók et son phonographe….
Béla Bartók
est né en 1881 à Nagyszentmiklós dans le Banat, une
région de l'empire Austro-Hongrois. Le patelin est intégré de nos
jours en Roumanie. Cette région bénéficie ainsi d'une l'influence
culturelle et folklorique slave, hongroise et roumaine qui sera
prépondérante dans l'inspiration du futur compositeur.
Son père meurt jeune. La famille déménage sans cesse. Le jeune garçon
surdoué apprend le piano avec sa mère et donne son premier concert à 11
ans (Beethoven). Nouveau départ pour Bratislava où il commence
de solides
études de piano et de composition. À 17 ans, il se lie avec
Ernst von Dohnányi,
Leó Weiner
et surtout
Zoltán Kodály, tous élèves comme lui de
Hans von Koessler, son nouveau professeur de composition à Budapest. Il commence à
composer et voyage dans les grandes capitales pour découvrir la culture
musicale de son temps.
De cette époque vont naître des chefs-d'œuvre comme le
Mandarin Merveilleux,
Le Château de Barbe-Bleue (son
unique opéra), le
Prince de Bois (un ballet) et
ses cinq premiers quatuors… Parallèlement,
Bartók
s'invente deux métiers : ethnographe et ethnomusicologue. Il
visite les villages pour enregistrer puis étudier les chants populaires,
les transcrire et les intégrer dans ses œuvres plus diverses.
Dès 1933, Bartók va s'opposer farouchement au régime pronazi du régent Horthy. Il interdit de faire jouer ses œuvres dans les concerts nazis, et au contraire les propose dans les festivals de "musiques dégénérées" comme à Düsseldorf ! Il doit fuir en 1940 après avoir écrit en 1937 pour Paul Sacher la géniale et emblématique Musique pour cordes percussions et célesta.
Dès 1933, Bartók va s'opposer farouchement au régime pronazi du régent Horthy. Il interdit de faire jouer ses œuvres dans les concerts nazis, et au contraire les propose dans les festivals de "musiques dégénérées" comme à Düsseldorf ! Il doit fuir en 1940 après avoir écrit en 1937 pour Paul Sacher la géniale et emblématique Musique pour cordes percussions et célesta.
Le départ est douloureux et la fin de sa vie outre-Atlantique est une
descente aux enfers. Ses concerts se font rares, l'argent manque. On lui
saisit l'un de ses deux pianos (Bartók a beaucoup écrit pour 2 pianos). La
misanthropie le gagne. En 1942 on lui détecte et dissimule une
leucémie.
Bartók
s'épuise, travaille peu. Le monde musical essaye de l'aider. En
1943
Serge
Koussevitzky
commande et crée le
concerto pour Orchestre, sujet du jour.
Yehudi Menuhin
lui demande une grande
sonate pour violon, la
première depuis celles de
Bach. En septembre 1945 il est vaincu par la maladie. Comme chantait
Léo Ferré
dans
"Poète… vos papiers
!"… " Il fallut quêter pour enterrer Béla Bartók..... Tout le monde s'en
fout..."
Bartók
n'a pas adhéré au mouvement
sérialiste de l'école de Vienne, mais a beaucoup apporté par ses
recherches sur la tonalité, les relations entre les modes, etc. Il
affectionnait comme
Debussy
la gamme par tons et l'utilisation du nombre d'or dans la structure de ses
ouvrages. C'est assez complexe, je vous renvoie à… (clic). Un immense novateur mais comme toujours chez les grands, la technique
est au service de l'émotion, pas l'inverse.
Sir Georg Solti
Les destins de
Bartók
et de
Georg Solti
se sont croisés…
Georg Solti
(nom choisi en 1919 suite aux lois antisémites d'Horthy) naît à
Budapest en 1912. Il se destine dans un premier temps au
piano et à la composition en suivant les cours de
Bartók,
Kodály,
Dohnányi
et
Weiner
à l'Académie de musique
Franz-Liszt. Pour sa carrière ultérieure, on peut vraiment affirmer qu'il est issu
du sérail de l'école hongroise contemporaine. Il devient assistant de
Bruno Walter
et
Erich Kleiber
(clic) avec… interdiction de diriger à cause des mêmes lois ! 1939 :
L'Anschluss. Il se réfugie pendant la guerre en
Suisse.
Dès 1946, la plus prestigieuse carrière possible de chef
d'orchestre commence : l'Opéra de Bavière,
Opéra de Covent Garden
de 1969 à 1991, il propulse
l'orchestre symphonique de Chicago
tout en assistant
l'Orchestre de Paris
(il ne pourra hélas faire de miracle avec l'orchestre qui a "la grosse
tête"), et les
Symphoniques et Philarmoniques de Londres.
Au premier abord, on a l'impression que
Solti
semblait avant tout un chef d'opéra. C'est vrai et faux et son testament
discographique en témoigne :
Richard Strauss,
Mozart, le
Ring
légendaire de
Wagner
à
Vienne,
Moïse et Aaron
de
Schoenberg
qu'il montera à Paris en français en adaptant la partition réputée
d'une complexité d'écriture inouïe.
Il y a un style
Solti
: la fidélité absolue à la partition.
Solti est un contraire de
Karajan, il est peu hédoniste et
scrupuleux jusqu'à l'obsession. Sa direction était tellement précise et
énergique que certains ont pu y desceller de la dureté. C'est faux.
J'avais assisté à plusieurs concerts lors des tentatives de sauvetage de
l'orchestre de Paris au début des années 70. Les œuvres s'éclaircissaient,
même les plus arides pour le public de l'époque :
Mahler,
Strauss… Mais à quel prix pour les musiciens !
Car il y avait l'homme
Solti, exigeant avec lui-même et quasi tyrannique avec les instrumentistes,
ses musiciens qui pourtant l'aimaient car il savait les faire progresser,
obtenir le meilleur des orchestres. Sa très abondante discographie s'étend
d'Haendel
à la musique contemporaine (Lutoslawski
et
Xenakis). Beaucoup de ces disques restent des références, celui consacré à
Bartók
en fait partie.
Georg Solti
a disparu brutalement à
Antibes en 1997.
Le concerto pour Orchestre (1943)
Le Concerto pour Orchestre a
donc été composé en 1943 et créé en 1944 dans les années les
plus noires de la vie de Bartók. Curieusement cet ultime ouvrage symphonique va opposer des impressions
dramatiques à une joie débordante. On aurait pu s'attendre à des
interrogations angoissées comme dans la 9ème symphonie de Mahler, chef-d'œuvre entièrement axé sur l'obsession de la mort qui approche,
et de l'absurdité du
trépas vu comme illogique, instant ultime et risible d'une vie qui ne sert en
résumé à rien, puisque éphémère et inaboutie.
Bartók
voit les choses tout autrement. Son concerto se présente comme un
testament, une collection de moments tragiques, ou joyeux, des plaisirs
simples opposés à des périodes austères. Et puis,
pourquoi ce titre Concerto pour ce qui ressemble a priori à une symphonie
? Depuis l'époque baroque, le concerto se présente presque toujours comme
une suite de pièces où 1 ou plusieurs instruments solistes rivalisent de
virtuosité accompagnés d'un orchestre qui plante un décor sonore. Cette
définition paraîtra un peu simpliste, mais de Vivaldi à nos jours en passant par Mozart, Beethoven, Brahms, et même les compositeurs contemporains, le concept a la vie dure !
Bartók innove en permettant à chaque instrument de l'orchestre de jouer tour à
tour son rôle virtuose en complicité avec l'orchestre. Cela sera
particulièrement vrai dans le délicieux et malicieux second mouvement. Et
puis formellement ce n'est ni une symphonie classique avec ses quatre
mouvements et encore moins un concerto où deux mouvements allègres
encadrent une partie plus sereine. Il y a cinq parties de styles fort
variés qui globalement nous entraînent de la nostalgie du temps qui
s'essouffle à la joie la plus débridée du final. Créé à Boston sous
la direction de Serge Koussevitzky, l'ouvrage sera adopté immédiatement et fait encore les beaux jours des
programmes de concerts. Le premier enregistrement sera gravé dès les
semaines suivantes…
Avant de partir en voyage dans cette œuvre il est important d'affirmer
haut et fort que, bien que savant dans son écriture, ce concerto emporte
l'adhésion immédiate des mélomanes par
sa généreuse facilité d'écoute.
1 - Introduzione. Andante Non Troppo – Allegro vivace
(9'06") : Ce sont les cordes graves qui introduisent lentement et avec
mystère le mouvement. Les frémissements des violons accentuent cet aura
étrange, un climat plus énigmatique que dramatique. Un à un les
instruments de l'harmonie : flûtes, trompettes, vont intervenir pour
donner des touches de couleurs à la mélodie. On pense à des appels
lointains, à des souvenirs qui remontent du temps jadis, le regard tourné
vers la vie écoulée. Le maestro
Solti anticipe par la clarté
et l'équilibre entre pupitres ce
que sera son interprétation. Un trait franc, un phrasé précis sans
coquetterie. [2'21"] Les cordes
aiguës jaillissent pour rejeter la
plainte continue des cordes graves. Soutenues par le martèlement des
timbales, des phrases puissantes se bousculent en alternance avec des
pauses plus sereines. La musique se
fait plus énergique. [5'50"] Cette excitation s'interrompt par une mélopée
pastorale très concertante et nimbée de mille couleurs. Réminiscence des
mélodies campagnardes chères au compositeur hongrois ? C'est à cet instant
que le titre de
Concerto pour Orchestre prend
toute sa signification. [6'28"] Dans la seconde partie, une fanfare alerte
s'impose comme une fête villageoise. Plus loin, des violons sont employées
comme mandolines [7'57"], suggérant les traditions musicales tziganes du
pays natal de Bartók. Je pourrais écrire des lignes et des lignes. En moins d'une dizaine de
minutes, les contrastes sonores les plus variés nous entrainent dans une
danse folle.
Georg Solti maîtrise à la tête
de l'un des meilleurs orchestres de la planète ce kaléidoscope, un son
puissant mais jamais appuyé, des cordes voluptueuses, des bois raffinés.
De vous à moi, je n'ai pas non plus retenu ce disque au hasard. Nous
touchons là à la perfection dans la transparence.
2 -
Giuoco Delle Coppie. Allegretto scherzando
(6'11") : Nous allons écouter ici une merveille d'humour et de joie de
vivre. Ce curieux et pittoresque second mouvement peut s'apparenter à un
Scherzo. Il n'en a pas du tout la forme, mais assure sa fonction de
divertissement après les tensions de l'allegro initial. Dans un climat
champêtre,
Bartók
nous entraîne dans une procession de solos où, dans l'univers orchestral
ambiant, chaque paire d'instruments de la petite harmonie et des cuivres
va ajouter une variation à partir d'une cellule mélodique originelle.
(Chaque variation adopte elle-même un intervalle différent pour faire
jouer le duo d'instruments : tierce, quarte, quinte, sixte, etc.). Cela ne
vous rappelle-t-il pas un certain
Boléro de
Ravel, ami de
Bartók. La comparaison s'arrête là, la musique n'a aucunement la rythmique
caractéristique du ballet de
Ravel. C'est la caisse claire qui ouvre le bal. [10"] Deux bassons rigolards
se chargent du premier solo, un court thème bien rythmé et staccato. [33"]
Deux hautbois "les poussent de l'épaule" et cancanent, puis [1'02] c'est
au tour des clarinettes bavardes
d'intervenir, [1'22] elles seront suivies des flûtes, puis [2'04] des
trompettes bouchées, et j'ajouterai "et ainsi de suite"… Inutile de dire
que le jeu de l'orchestre évolue sans cesse, papillonne gaiement autour de
nos duettistes. Suivront les cors, trombones… [4'00] Les bassons sont de
retour et le mécanisme ludique va reprendre pour nous conduire en cortège
jusqu'à la fin de cet enchantement sonore. La beauté des timbres du
Chicago Symphony Orchestra est
au firmament. Son chef réfute tout legato et toute lourdeur hors de
propos.
On atteint un sentiment de légèreté
exceptionnelle dans une orchestration aussi riche. Un mini concerto pour
"tous les instruments présents" et orchestre.
3 - Elegia. Andante Non Troppo
(6'33") : Si une élégie peut être tourmentée,
Bartók
nous en donne la preuve. L'ambiance initiale est très sombre. Un thrène
fantasmagorique des cordes est rejoint [0'34"] par un solo déchirant du
hautbois, solo mêlé à une complainte ondulante des autres bois. Cette
mélopée apporte étrangeté et onirisme à ce climat oppressant. [0'52"] Les
motifs s'entrecroisent comme perdus dans la pénombre. Placée au centre de
l'œuvre, ce mouvement aux accents dramatiques semble faire écho à
l'ambiguïté émotionnelle de l'andante-allegro initial. Qu'évoque
Bartók ? La nostalgie de la terre natale, son malaise de vivre dans un pays si
éloigné de ses racines ? Georg Solti fait preuve d'une souple douceur qui atténue toute angoisse réelle, au
bénéfice d'une nostalgie douce-amère. [1'42] Un passage pathétique aux
cordes et cuivres débute le développement central, et justifie à lui seul
le terme "élégie" donné au mouvement, mot synonyme de tristesse. Oui, nous
sommes face à l'expression musicale du "mal du pays" qui se poursuit
jusqu'à la fin du morceau.
4 - Intermezzo Interrotto. Allegretto
(4'00") : Ce concerto sera celui de tous les contrastes. De la douleur
perceptible dans l'élégie, nous voilà maintenant plongés dans le burlesque
! Faisant office de second Scherzo de détente,
Bartók ironise dans sa partition. Toujours des cordes et un hautbois solo, mais
ici pour introduire une guillerette mélodie pastorale.
Bartók semble honorer ses pères spirituels
: Dvorák, Brahms,
Tchaïkovski… [1'52] La clarinette
et l'orchestre entament une marche drolatique et grinçante où l'on imagine
des gnomes sautillant dans les prairies hongroises… Quel pays n'a pas ses
lutins farceurs ? [2'13] Certains ont vu dans cette marche grotesque une
pique lancée à la 7ème symphonie de Chostakovitch, œuvre
patriotique et de commande. J'avoue ne pas faire le rapprochement immédiat
avec la grande symphonie du compositeur Russe dédiée à l'enfer du siège de
Leningrad…
5 - Finale. Pesante, Presto
(9'32") : Un appel puissant de cors suivi d'une cavalcade annonce la
couleur joyeuse du final. [0'44"] Tout l'orchestre participe à distiller
verve et fantaisie. Les nombreuses transitions sonores et la vivacité
virevoltante des rythmes présentent une variété qui rend un peu vaine une
analyse très détaillée. On trouve de tout dans ce mouvement comparable à
une foire villageoise. [2'50] Un passage fugué de grande vivacité embrase
tous les instruments, efface toute les tensions
précédentes, et nous entraîne vers une coda radieuse. Georg Solti en osmose avec
son orchestre contrôle à merveille ce qui pourrait devenir
cacophonie.
Des musicologues ont parfois déploré un retour au
classicisme dans ce concerto,
surtout en comparaison avec la
Musique pour Cordes, percussions et Célesta, l'une des merveilles de la musique du XXème siècle,
une œuvre de 6 ans son aînée (1937).
Mouiii… Je vois surtout un témoignage d'une vie de travail sur le son, sur
le retour au folklore populaire, en résumé vers la musique qui va droit au
cœur.
Discographie alternative
Elle est très riche, l'œuvre ayant été d'emblée très appréciée d'un large
public. Il semble qu'il y ait comme une affinité avec l'orchestre de
Chicago puisque 3 versions figurent dans cette sélection qui ne se prétend
pas exhaustive. Chicago donc :
Fritz Reiner en
1955 signe pour RCA l'un de ses disques légendaires des
débuts de la stéréophonie, une vision tendue et nerveuse, mais à
l'acoustique un peu sèche et artificielle certes.
Cela-dit la clarté énergique de
l'interprétation n'a pas pris une ride (6/6).
Pierre Boulez reste l'un des
grands interprètes de
Bartók de sa génération… Comme à l'accoutumée, le chef français obtient de
l'Orchestre américain une mise en place au scalpel pour laquelle j'aurais
souhaité un petit grain de facétie… (5/6).
Les artistes Hongrois comme
Fritz Reiner et
Georg Solti semblent avoir
fait leur cette partition. Deux autres natifs de ce pays ont excellé.
Antal Dorati au début du
numérique a enregistré le concerto avec
l'Orchestre du Concertgbouw d'Amsterdam. C'est d'une somptueuse beauté, mais on a connu
Dorati plus impétueux (5/6).
Enfin le coup de gueule !
Ivan Fischer, fondateur et chef de
l'orchestre du Festival de Budapest
depuis 30 ans a enregistré avec brio l'œuvre dans une prise de son
cristalline, mais chez Philips pour son malheur ! Ce label mérite
des baffes pour avoir jeté aux orties l'un des plus beaux patrimoines
discographiques existant ! Chercher en occasion, mais ce n'est pas donné,
tu m'étonnes… (6/6).
Écoute et vidéo
Et pour ceux qui ont un faible pour les vidéos : l'intégrale du concerto
interprété par l'orchestre de
l'école de musique Liszt de
Weimar dirigé par
Nicolás Pasquet. Ce n'est pas transcendent et un rien confus, mais c'est jeune, et cela donne une belle vue d'ensemble avec un son
correct !
tu parlais de ses amitiés surtout avec zoltan kodaly et je voulais rajouter ma pierre à la discographie dans les années 60 Seiji Osawa avec le Chicago Symphony Orchestra avait enregistré le "concerto pour orchestre" couplé avec "Danses de Galanta" de Kodaly chez EMI. Le même Osawa qui en 1977 enregistrera la "Musique pour cordes, percussion et célesta" et "Le Mandarin Merveilleux" avec le Boston en 1977 chez Deutsche Grammophon.
RépondreSupprimerEn effet Pat', Seiji Ozawa a enregistré le concerto pour Orchestre de nombreuses fois.
RépondreSupprimerAvec son orchestre de Boston pour Philips (réédité). Puis à Chicago (lui-aussi) pour EMI, hélas le double CD qui contient également le concerto pour Orchestre de Lutoslawski n'est plus disponible qu'en MP3 (quelques exemplaires CD d'occasion disponible sur Amazon et Priceminister autour de…. 100 €).
J'ai la chance d'avoir le LP EMI-Electrola avec cette très belle œuvre de Lutoslawski couplée à une vivifiante Sinfonietta de Janacek.
A noter qu'il existe encore un enregistrement réalisé au japon avec le Kinen Orchestra, même programme avec la Musique pour cordes, percussions et célesta…
Pour le double CD zoltan kodaly qui est sous mon coude, encore un peu de patience :o)
Pour la version de Boston, notre ami Melomaniac a écrit un commentaire détaillé sur Amazon (ASIN : B00442M10W)
je kiff pour mon hda c'est trop bien!!
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