FETE DE LA MUSIQUE

Au Déblocnot, dès qu'on a l'opportunité de ne pas faire grand chose, on ne s'en prive pas ! C'est pour cela qu'on attend Noël, ou le 1er mai, ou une élection présidentielle, bref, un élèvement nous détournant de notre quotidien de chroniqueur. Et aujourd'hui, c'est la fête de la musique. Pas d'article... (Oooohhh de déception...) mais le plein de musique !!! (Ahhhhh de soulagement et d’enthousiasme). Le programme est simple : on vous a choisi une chanson qu'on aime bien. Oui, je sais, le concept est quasi révolutionnaire, on pense le revendre à TF1... Hein, oui, une question au fond ? Qui a choisi quoi ? On ne va pas vous le dire ! Y'a eu des réputations flinguées pour moins que ça !!!

Vous connaissez tous le surfeur Chris Isaak au visage d'ange et coiffure gominée. David Lynch a immortalisée un de ses titres dans le road movie Sailor et Lula. Même que dans l'album, il y a la version avec voix et une autre instrumentale. La voix de crooner va chavirer les filles. D'ailleurs quand l'auteur de ces lignes a vu le californien chanter son Tube en concert, lesdites minettes n'en pouvaient plus… moi non plus. Aller aujourd'hui, on se rappelle une roue qui tourne et le glamour vénéneux entre Nicolas Cage et Laura Dern………….

Artiste d’avant-garde née en 1947, Laura Phillips Anderson s’est fait connaitre pour ses performances multimédia et les albums qu’elle a réalisés. Diplômée en histoire de l’art et de sculpture, c’est en 1981 qu’elle se fera connaitre au grand public en sortant du milieu underground américain, et en enregistrant un simple et confidentiel "O Superman (For Massenet)". C’est un succès important puisque il sera intégré à l’album "Big Science".

Clip de huit minutes à base d’ombres chinoises, de Vocoder Korg, de chants d’oiseaux et de bouche lumineuse. La beauté figée de Laurie Anderson ne laisse pas indifférent. Un morceau entêtant et troublant à la fois…

Ben quoi ? Ce titre m'éclate. Si ! J'ai droit ! De toute façon, on m'a dit pas de Rihanna, ni de machin chose que jailabitudeucommenté. Alors j'ai plus trop de choix. J'ai tout de même longtemps hésiter entre ça et "AIEAOA" (çakaré suhkuru...").

Et puis cela me rappel "le temps perdu que l'on ne rattrape plus !" (tiens, ça m'évoque qu'que chose ça).
C'était le temps du vieux Teppaz de famille, un "Balad" à quatre vitesses (16, 33, 45 et 78 tours), mais un seul haut-parleur fiché dans le couvercle de la bête. C'est qu'il en a eu des heures de vol celui-là. Dire que maintenant, si je n'ai pas des enceintes colonnes de 25 kilos à trois baffles, et un caisson de basse (au cas où le besoin s'en fait sentir), j'me sens tout nu.
Gérard Palaprat est un artiste, un vrai. Il commence par apprendre le violon (à 7 ans), puis étudie la danse, le chant, l'Art dramatique et la guitare. Il réalise un premier disque, pour la Fêtes des Pères, à l'âge de 12 ans. Ce qui lui ouvrira les portes du "Petit Conservatoire" de Mireille. A l'occasion, il endosse l'habit de comédien ou d'acteur. Il deviendra célèbre grâce à la comédie musicale "Hair" où il tiendra le rôle de "Woof". Après trois années de représentations, il débute une carrière musicale fructueuse avec plusieurs succès (plusieurs disques d'or de 1971 à 1974), dont "Pour la Fin du Monde", afin de progressivement retomber dans l'anonymat, bien qu'il chante toujours.
 Un 45 tours que j'ai usé jusqu'à la corde. Faîtes péter les watts !!!

- C'est vrai on peut passer ce qu'on veut ?

- Oui, c'est jour de fête alors lâche toi !

- Euh c'est sous couvert d'anonymat quand même ??

- Oui Rockin t'inquiète...

- Bon alors j'ai trouvé... Pourquoi ? Ben parce que ce doit être un des tous premiers 45 tours que j'ai eu... Et aussi parce que ces beautés black ont fait fantasmer l'ado boutonneux que j'étais  à l'époque...

- Parlons en un peu si tu veux, tiens allonge-toi sur le canapé, parle-nous un peu de ton enfance... détends-toi, allez on écoute ton titre :

Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils chantent de la pop anglaise comme j’aime, et en plus ils sont français ! Une petite découverte toute récente que j’écoute souvent ces derniers  temps. Ils s’appellent SINGTANK, et la chanson "The Party"... ça tombe bien !

On a lu et relu les statuts, cherché partout, engagé des avocats, on a même menacé physiquement celui qui a choisi ce clip (puis sa famille, mais ça, ça n'a eu aucun effet dissuasif...) mais, officiellement, on ne peut pas empêcher la diffusion de ce qui suit...

Quand un immense groupe reprend une immense chanson... CREEDENCE CLEARWATER REVIVAL reprend donc une composition du déjanté Sceamin' Jay Hawkins, le tube planétaire "I put a spell on you".

Parce que cette chanson assouvit mes deux grands vices dans la vie : Deep Purple et Maya l'Abeille. Chanson écrite par Roger Glover, et interprétée par le regretté Ronnie James Dio, qui a œuvré notamment dans RAINBOW. A l'origine, ce projet devait être un long métrage en dessin animé. Faute de budget, seule la musique a été commercialisée, et seule cette chanson avait été illustrée. Dès les premières mesures vous allez faire un bond en arrière, et replonger avec bonheur dans cette ritournelle très pop, et sa mise en image en couleurs très psychédéliques ! Ca s'appelle "Butterfly ball" :

La fête de la zic ! Sous la flotte, sous la flotte, et encore sous la flotte... Comme chaque année ou presque. Allez hop ! "It's raining again" de Supertramp. Histoire d'arroser ce premier jour d'été. Arrosé pour un rosé...