QUO au sommet
On a affublé Status Quo de tous les épithètes, bons comme mauvais. Il y a les réfractaires, les inconditionnels, et également, ceux qui disent qu'il suffit d'en avoir un, limite deux, puisqu'ils se ressemblent tous.
Mais s'il y a bien un opus qui fait l'unanimité (du moins pour ceux qui apprécient le Rock des 70's, le Classic-Rock ou le Boogie-rock en général), c'est bien « Quo ». Même la pochette fait partie des plus réussies de l'année (et on peut dire que les années 70 furent l'âge d'or des pochettes travaillées et attrayantes – certains artistes et entreprises devinrent des spécialistes et assurèrent leur fortune). Cependant, pour être objectif, il faut bien avouer qu'il n'est pas exempt de défauts. Telecasters aux sonorités parfois nasillardes, aigrelettes (abus de fréquences mediums), distorsion fuzzy bavant parfois un peu trop, duo batterie-basse légèrement en retrait, chants limités (mais justes), et certains titres binaires au possible. Le tout avec une production assez bonne, mais qui n'a vraiment rien d'exceptionnelle. Et pourtant, et pourtant, tout ici se marie à merveille. Ce qui en fait définitivement un classique de cette décennie. Un incontournable du paysage Rock.
D'abord timidement puis sûrement, Status Quo sort d'une pop « bubblegum », qu'il traîne péniblement depuis leurs hits « Pictures of Matchstick Men » et « Ice in the Sun » - et forcé par leur label à réitérer - pour s'épanouir et s'affirmer avec un boogie-rock. Toutefois, Il restera toujours, à différents degrés, parfois minime, une dose de pop dans leurs albums.
Après une sérieuse crise qui faillit entraîner sa dissolution, le groupe décida de se concentrer sur une musique qui leur ressemblait plus.
Le boogie qui fera leur renommée est déjà présent dans une forme en gestation, plus maladroite et plus naïve dès « Dogs of Two Head » et « My Killy's Greasy Spoon » qui confirment l'attrait grandissant pour la nouvelle église du Quo.
C'est vraiment à partir de « Piledriver » que le Heavy-boogie-rock s'est affirmé et a définitivement conquit leur musique. "Piledriver" qui, grâce à la photo de la pochette, présente une image qui sera dorénavant indissociable du groupe : la représentation d'un combo soudé avec guitaristes et bassiste côte à côte, épaule contre épaule, jambes écartées, arque boutés sur leur instrument, visages cachés par une crinière épaisse et longue, à l'allure prolétaire portant simplement jeans et baskets. Le Quo venait de déposer leur propre marque de fabrique dans l'attitude Rock'n'Roll. Cette confession de foi correspond au nouveau contrat avec Vertigo. A partir de 1972, Status-Quo devient pour le Royaume-Uni synonyme d'un Boogie-rock fiévreux et entêtant, dont la source primaire remonte au Boogie-Woogie ancestral et qui, au passage, s'est imprégné de la Pop anglaise des 60's et des guitar-bands du début de cette décennie (dont les Shadows). C'est d'ailleurs ce « bagage Pop », transparaissant dans les compositions, qui donne ce côté entêtant, foncièrement chantant, qui permet à l'auditeur de retenir, de chantonner, de siffloter la majorité des hymnes du quatuor. Une des raison, et non des moindres, de sa popularité.
Cela faisait deux années que Status-Quo, lâché par le label PYE qui ne portait guère d'intérêt à cette nouvelle orientation musicale (mais qui s'empressa de sortir une compilation en 1973, pour profiter du succès de "Piledriver"), galérait en dépit d'un nombre de fans sans cesse croissant acquit au cour d'un écumage en règle des clubs enfumés. Leur claviériste avait démissionné, jugeant ce Boogie trop vulgaire, et parfois la faim les tenaillaient. Il s'en fallu de peu que toutes ces difficultés, ces obstacles, aient raison de leur opiniâtreté. Et voilà qu'en cette année de 1972, grâce en partie à ce nouveau label (1) qui investit dans une campagne de pub, arrive la consécration avec un 33 tours qui se vend (disque d'or en France, 5 ème place dans les charts anglais), des singles qui se classent dans les charts ("Paper Plane") et un triomphe – inattendu - au Festival de Reading.
Il se payent même
le luxe de s'approprier le « Roadhouse Blues »
des Doors (histoire de faire comprendre que désormais les
seuls détenteurs d'un Boogie-rock suintant, ce sont eux ?)
Avec le suivant,
l'excellent « Hello » , on enfonce le clou.
Avec cette fois-ci une maîtrise et une assurance qui exsudent.
(à souligner que pour certains il demeure leur meilleur
album). N° 1 en Angleterre et disque d'Or en France et au
Royaume-Uni ; disque d'argent pour leur 45 tours (« Caroline »).
Le suivant,
« Quo », en est pratiquement le frère
jumeau. A mon sens, indissociables l'un de l'autre ; relativement
différents mais incontestablement faisant partie de la même
famille (Comme par la suite « On the Level » et
« Blue for You »). Toutefois, « Quo »
est d'un degré supérieur. Franchement plus Rock, brut
et direct. C'est celui de la décennie qui a le plus
d'affinités avec le Heavy-rock. (Quoique que certains
désignent plus volontiers « Blue for You »
dans ce sens).
Déjà,
d'entrée, le Quo, sûr de lui, se paye le luxe d'une
intro de plus d'une minute. Des préliminaires constitués
d'un riff (trop ?) binaire appuyé, stoppé net par un
timide arpège approximatif, comme pour prendre son souffle afin de s'élancer, avec entrain et détermination, sur un Heavy-boogie-Rock'n'Roll
fiévreux : « Backwater ». La chanson
suivante, « Just take me », est indivisible
de la précédente, avec cet enchaînement aux
roulements de tom-basses ; pratiquement sur le même tempo, avec
une légère montée dans les tours, en puissance. Alan Lancaster se colle au chant, car sa voix, plus rocailleuse s'y prête mieux (à l'époque, les titres les plus foncièrement rock lui étaient réservés). Rien qu'avec ce tandem, Status Quo a marqué des générations
de jeunes chevelus. Deux titres qui forcent l'auditeur à
marquer le rythme en hochant la tête en mesure (musculation du
cou – l'aérobic du rocker tendance boogie et rock'n'roll).
C'est le « Headbanding » popularisé par
le groupe et son public, la Blue Army (et qui par la même
occasion fut un sujet de moquerie pour les anciennes générations
et les réfractaires). Crénom, l'écoute de ce tandem incandescent m'inciterait presque à reprendre une célèbre phrase de l'horrible Eric Cartman (ça me .... le ...) ; mais mon éducation me l'interdit.
« Break the rules » fait redescendre la pression, Boogie-rock plus classique, solo de piano honky-tonk (Tom Parker) et d'harmonica (Bob Young (2)) plaintif au dessert (le « simple » de l'album). Une première face admirablement clôturée par « Drifting Away », qui s'immisce dans le Hard-Rock qui balance. Le quatuor galvanisé, durci encore un peu plus le ton et accélère le rythme sans songer à s'économiser comme pour un sprinte final. Jusqu'alors, la bande à Rossi et Lancaster n'avait jamais été aussi teigneux, vindicative et exaltée. Le chant même de Francis semble emporté par ce beat infernal, comme pris dans les remous d'un torrent tumultueux.
La seconde face
s'ouvre sur « Don't think it Matters »,
relativement lourd, riff Hard-blues, binaire, répétitif,
chant hargneux. Les guitares « fuzzent »,
bavent légèrement, Parfitt prend le micro et force sur ses cordes
vocales, et Rossi se fend d'un solo boogie imparable. D'ailleurs, à ce propos, on a rarement mis en avant le travail de soliste de Rossi ; or, sans être un virtuose, il a toujours joué des phrases totalement en adéquation avec la chanson, comme un prolongement. Jamais hors sujet, jamais un prétexte pour flatter son ego.
« Fine,
Fine, Fine », une sorte de British-Country-Pop-rock, que
seul le Quo peut (pouvait ?) se permettre d'interpréter sans
paraître ridicule. « Lonely man », ouvert
par une guitare acoustique et une voix éthérée,
lointaine et désabusée, s'épanouit à
travers une Pop musclée, où l'on côtoie une forme
de folk anglais
avec des réminiscences de British Pop 60's.
Au final, « Slow
train », une pièce de choix. Véritable Heavy-boogie-rock à
tiroirs. Pendant presque 8 minutes, ce titre ne cesse de muer,
passant par différents stades de Boogie épicé,
avec une incartade dans le patrimoine celtique (à la manière
de Wishbone Ash et de Thin-Lizzy, c'est-à-dire avec l'emploi
de grattes électriques contaminées par le Blues
urbain). Ben ouais, en dépit de tout ce qui a pu être écrit de désobligeant sur les forçats du Boogie, ils savent, à l'occasion, prendre des chemins de traverse. Festival de duos de guitares effrénées,
sautillantes et joyeuses, dotées d'une pulsation que l'on ne
retrouve généralement qu'en concert. Un pur acte de
bravoure convertissant les derniers récalcitrants.
Huit pièces
dont cinq de premier choix, qui demeurent encore aujourd'hui de purs
joyaux de Status-Quo, et du classic-rock en général.
Pour la grande
majorité des amateurs du groupe, le Quo venait, avec cet
album, de clôturer leur âge d'or. Age d'Or clôt par leur double live.
Sans ambages, Francis Rossi confiera plus tard : « Le
Boogie et le Rock'n'Roll sont les seules musiques qui nous excitent.
Le reste nous rend triste. Pourquoi devrions-nous jouer autre chose
?... Nous ne voulons pas changer puisque nous sommes heureux ainsi...
Beaucoup de gens pensent qu'il est facile d'en faire autant. Notre
musique est très simple, très primaire, mais nous lui
avons imprimée un certain style, une sorte d'ingénuité,
de naturel. Qu'est vraiment Status Quo ? Un groupe qui recherche
simplement et directement l'excitation ».
- "Backwater" (Parfitt - Lancaster) - 4:22
- "Just Take Me" ( Parfitt - Lancaster ) - 3:31
- "Break the Rules" (Rossi - Parfitt - Lancaster - Coghlan - Young) - 3:37
- "Drifting Away" ( Parfitt - Lancaster ) - 5:00
- "Don't Think it Matters" ( Parfitt - Lancaster ) - 4:48
- "Fine Fine Fine" (Rossi - Young) - 2:31
- "Lonely Man" ( Parfitt - Lancaster ) - 5:05
- "Slow Train" ( Rossi - Young) - 7:55
Richard Parfitt : Guitares & Chants
Alan Lancaster : Basse & Chants
Francis Rossi : Guitares & Chants
John Coghlan : Batterie
(1) Vertigo était un label anglais qui n'avait pas froid au yeux. Créé en 1969, il signa en premier Colosseum. Suivront Juicy Lucy, Rod Stewart, Black Sabbath, May Blitz, Warhorse, Patto, Gentle Giant, Gravy Train, Jade Warrior, Beggars Opera, Aphrodite's Child, Kratfwerk et d'autres plus obscurs).
(2) Bob Young est parfois présenté comme le cinquième membre du groupe. Ancien roadie de The Herd (avec Peter Frampton), The Nice et Amen Corner (avec Andy Fairweather Low), il commence à participer à certaines compositions de Status Quo dès 1969. Sa 1ère apparition harmonica sur un disque du Quo, sur la reprise des Everly Brothers, « The Price of Love », remonte également à 1969. En 1976, il fonde un groupe avec Micky Moody (Juicy Lucy, SNAFU, Whitesnake). Après des années d'interruption, il renoue les liens en 2002 avec « Heavy Traffic » (album qui marque un retour du groupe sur le devant de la scène).
Autres articles (liens) :
Status Quo "Quid Pro Quo" (2011) par Vincent
Status Quo "La Route sans fin" (édition Camion Blanc - 2005) par Vincent.
Status Quo "Just Supposin'" (1980) par Vincent "The Boogie" Chameleon
Status Quo à Wembley, en 1974, interprétant Backwater et Just Take Me (j'ai mis du temps à le trouver celui-la)
Je suis un inconditionnel du Quo depuis longtemps et je voulais dire que je ne fais pas partis des amateurs du groupe qui disent que leurs âge d'or est enterré avec le double live.
RépondreSupprimerJe trouve que le morceau d'introduction "Junior's Wailing" ainsi que "In my chair","Caroline" et la version de " Roadhouse blues" sont beaucoup plus couillus que sur les albums studio ( comme dans beaucoup de live en général ! ).
Pour les avoir vus plusieurs fois en live ,j'ai toujours vu un groupe qui n'a pas la grosse tête ,qui respecte le publique (A la différence des Stones en 1981 ....!).
Sinon "Quo" est un excellent album ( la chronique aussi !),mais en tant que puriste,je garde quand même "On the level", "Piledriver" et "Hello" .
j'ai souvent entendu dire, ou lire, que le Quo sur scène est une valeur sûre. Même à l'époque du sirupeux "In the Army Now", on m'avait assuré que leurs concerts étaient toujours de bons moments foncièrement rock.
SupprimerTout à fait d'accord avec le podium (médaille D'or - ou de platine - pour "Quo").
Status Quo, par l’intermédiaire du double live, font partis des musicos qui ont fait mon éducation ! Usé jusqu'à la trame ! Éternelle reconnaissance... Même le solo de batterie du live (pourtant assez minimaliste...) m'en mettait plein les mirettes ! Quand j'étais gamin, on m'avait raconté qu'ils étaient polyvalents, et qu'en concert ils pouvaient changer d'instrument, pour se marrer. Quelqu'un confirme, ou est-ce de l'intox ?
RépondreSupprimernon !Pour ma part je n'ai jamais vu sur scène Parfitt,Rossi changer d'instrument.Quelques fois le clavier Andy Bown passe à la sèche , mais c'est rare et John 'Rhino" Edwards reste accroché à sa basse. !
RépondreSupprimer"Même la pochette fait partie des plus réussies de l'année"... C'est vrai que cette pochette est sans doute la plus belle de tous les albums du groupe. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un en France qui me dise qu'il ne l'aimait pas. Pourtant je me rappelle avoir lu à plusieurs reprises dans Best ou Rock n folk que Françis Rossi la trouvait particulièrement ridicule et que l'album en lui-même n'était pas du tout le préféré du groupe. Pour ma part voici les 5 albums indispensables :
RépondreSupprimerPicturesque Matchstickable Messages from the Status Quo (pour leur période psychédélique intéressante, sous-estimée, et qui s'est bonifiée avec le temps),
Piledriver (mon premier Status quo. J'avais 13 ans),
Quo,
On the level,
If you can't stand the heat...
Je n'ai jamais aimé Hello qui me semble bien redondant. Et le double Live est assez banal et ennuyeux. Quant à leur carrière à partir des années 80, cela ne me concerne plus.
Il existe une flopée de DVD LIVE de Status Quo et je peux vous dire que je les visionne assez régulièrement et à chaque fois je découvre un détail qui me conforte que c'est des bêtes de scène.
RépondreSupprimerQuant à leur Rock, je sais que cela va faire bondir plus d'un, je le rapproche le plus souvent à du AC/DC en plus chaloupée et en moins de décibels.
Bin si ! Je l'vous dis !
Voilà une comparaison qui était parfois faîtes par certains Rock-critiques dans les années 70.
SupprimerÉtonnant lorsque que l'on prend des titres comme "In the Army Now" (encore celui la !) ou, comme ici, "Lonely Man", moins avec "Big Fat Mama" ou "Don't Think it Matters".
Faut dire que ce genre de comparaison avait cours à l'époque de Bon Scott.
Et puis question "look", hormis Angus, voire Bon avec ses tatouages, ils affichaient sensiblement le même. Soit cool, jeans et basket, sur scène comme à la ville.
Changer d'instruments ? Moi non plus je n'ai jamais rien vu, ni même lu, quoi que se soit pouvant corroborer cela. Il me semble bien que Lancaster composait également à la guitare et que Rossi tâtait d'un autre instrument, mais rien de plus.
RépondreSupprimerPar contre je me souviens d'une interview où Rossi disait que Parfitt était un fainéant. En fait qu'il ne se remettait à travailler son jeu de guitare que lorsqu'il sentait, ou pensait, avoir perdu en technique. D'après Rossi, si Parfitt travaillait un tant soit peu sa six-cordes, il serait bien meilleur que lui. La preuve, toujours d'après Francis, les plus beaux chorus et meilleurs riffs sont, majoritairement, de la griffe de Richard.
Oui Christian, effectivement, il me semble bien me souvenir que Rossi la trouvait présomptueuse.
RépondreSupprimerChoix un peu surprenant en ce qui concerne "Picturesque Matchstickable Messages", mais il est vrai, malgré une certaine naïveté, qu'il y a quelques titres qui ne manquent pas d'intérêt (on pense parfois même aux débuts des Small Faces).
Il faut écouter le petit dernier : "Quid Pro Quo".
Mais Bruno vous savez bien, tous au Deblocnot, que je SUIS quelqu'un de SURPRENANT !!!
SupprimerPour Picturesque Matchstickable, réécoute-le bien, en te délestant de tes barrières idéologiques de fan hardcore du groupe, et tu constateras sans doute que c'est au moins 90% de l'album qui ne manque pas d’intérêt. Mais ce disque a toujours posé problème aux fans car ils ne retrouvent pas le combo qu'ils aiment, celui des boogies-hard carrés et énergiques. Or je trouve que le premier album d'un groupe est toujours important, il en dit beaucoup sur les musiciens, même si le style n'est pas encore totalement celui qui sera adopté plus tard. Ce disque est à faire écouter à tous ceux qui pensent que les Quo ne sont que de gros bourrins incapables de fournir de la finesse et de la mélodie : à son écoute ils seront surpris et changeront sûrement d'avis. Picturesque Matchstickable est un album très mélodieux, et de lui suinte toute l’Angleterre colorée et barrée des sixties psychedeliques. C'est très rafraichissant, cette bouffée d’oxygène, cette petite sucrerie. C'est le seul disque du groupe où l'origine anglaise des musiciens apparaît de manière si flagrante. Enfin, je te signale que Picturesque Matchstickable est le seul de tous les Status quo à avoir bénéficié de la prestigieuse réédition 2CD "Deluxe édition", preuve que la maison de disque ne le prend pas à la légère. Mais bon, définitivement, celui qui ne veut y entendre que du boogie-hard n'y trouvera jamais son compte, ça c'est sûr.
Mon pote Chris qui est fan de hard m'emmène régulièrement voir des concerts. Et bien de tout ceux que j'ai vu, disons depuis ces 3 dernières années, (Motorhead, Scorpions, Saxon, Thin Lizzy, etc...) c'est sans conteste Status Quo qui remporte la palme. J'ai pris mon pied pendant plus d'1h30 avec l'impression d'avoir rajeuni de 20 ans. Et je ne sais l'expliquer
RépondreSupprimerbONSOIR LES GRAISSEUX , et bien moi je les ai vu l'année dernière à Lille (cadeau anniversaire !!), et malgré tout mon amour pour eux jusque "LIVE avec sa pochette qui déchire", et bien j'ai rarement vu un concert aussi nul ! affligeant tant sur le plan technique, que du son, du look des fameuses positions, de la play list aussi convenue ... énorme déception. mMlgré tout le respect que j'ai pour ces types... je pense que travailler à la chaine dans la tuerie de poulets à Mael Carhaix (chez moi) comme je l'ai fait un été, c'est moins chiant que d'etre le bassiste du Quo (le pauvre), et je ne vous parle pas du clavier .... hallucinant un taf pareil !! Les gars sincèrement : c'est devenu une daube infâme, qui roule toute seule. Croyez le ou non, j'en ai des caisses de CD du Quo, avant le Live (je répète), mais continuer à 70 ans à envoyer une telle bouillie, çà devient limite pathologique.. et ils font "On Island" avec des vidéos derrière : à se taper le cul sur son fauteuil en plastoc. Ca ne veut plus rien dire depuis longtemps le Quo. je viens de voir Nico Wayne Toussaint à saint-Nazaire.... feraient bien d'en faire autant les Quo men. salut et sans aucune rancune les amis. RAMONE T S
RépondreSupprimerFaut dire que certains bossent depuis les années 60 (62 pour Rossi, 67 pour Parfitt), ils ont largement acquis l'âge de la retraite....
RépondreSupprimerC'est bizarre l'histoire des bassistes dans ce groupe.
RépondreSupprimerAlan Lancaster (membre fondateur avec Rossi) avait une place prépondérante dans le groupe. Non seulement parce qu'il chantait pas mal de chansons (généralement les plus rock), mais aussi parce qu'il avait un jeu vif et franc, doublant carrément quelques chorus de Rossi (comme sur deux pièces de cet opus).
Mais, d'après Alan, il aurait été mis progressivement à l'écart (Ce qui correspond d'ailleurs à une certaine édulcoration de la musique), jusqu'à ce qu'il craque et quitte la formation.
Rossi n'aimerait-il pas les bassistes entreprenants ?
Hello
RépondreSupprimerMoi, je lai ai vu au Palais des sports de Paris (après la sortie de "Quo") et j'y retourne le 26 Mars prochain !!!
Super de revoir le groupe avec les 4 mêmes musiciens plusieurs décennies après rejouer les meilleurs titres
qu'ils ont composés. C'est 'Retour vers le Futur'