Robin Gibb est décédé hier, à l'âge de 62 ans, des suites d'un cancer. Pour la très jeune génération, rappelons que Robin était le frère (jumeau) de Maurice Gibb, et avec leur autre frère Barry, ils avaient formé le groupe majeur de la période Disco : The Bee Gees. Il y a aussi un quatrième frère, Andy (ou Andrew) musicien, mais qui ne fera jamais parti du trio. Ils sont anglais d'origine, de Manchester, commencent une carrière en Australie. Bof... Retour en Angleterre, où leurs premiers succès pop datent de la fin des années 60, avec notamment "I started a joke" (si si, vous connaissez...) et l’inusable "Massachusetts" (si si, vous connaissez...). Succès, oui, mais rien comparé à ce qui les attend, 10 ans plus tard, avec les tubes Disco planétaires "You should be dancing" et puis la bande original du film LA FIEVRE DU SAMEDI SOIR en 1977, avec les titres "Staying alive" ou "How deep is your love". (rappelons que le film GREASE n'a aucun rapport avec les Bee Gees, mais seulement avec Travolta !)
Évidemment, les vieux rockers que nous sommes se marrent toujours en revoyant les clips de l'époque, les trois frangins entourés de brouillard, le bon goût absolu des costumes, les voix de têtes sans doute facilitées par le port majestueux des moule-burnes... Mais, ce serait oublier l'immense talent de compositeur de Robin et ses frères, d'arrangeur, de mélodiste. A l'instar des suédois ABBA, ces types-là faisaient danser la planète sur des compositions ciselées, du travail d'orfèvre. Ils ont régné sans partage sur le genre, et ont vendu leurs disques par cargos entiers. Robin a essayé de faire carrière sans ses frères, en sortant plusieurs albums solo, et ce, dès le début de leur parcours. Mais ce n'est qu'avec les deux autres qu'il a vraiment conservé le succès.
Alors, comme on s'y perd un peu... Au centre, le beau gosse, cheveux longs et barbu, c'est Barry, à sa droite, le chevelu mais sans barbe, c'est Robin, et le troisième, barbu mais sans cheveux, c'est Maurice, décédé en 2003. (Andy est décédé en 1988).
en hommage on s'écoute "Massachusets" , et "How deep is your love":
La période de "holiday" en 1967 ,"massachusetts" et " i started a joke" en 1968 reste la meilleur du groupe ! Ils ont profités de la période disco en 1978 et ont eut raison quelques part !
RépondreSupprimerMe souviens d'une nuit à fond en GS sur les Champs avec mon frangin, on faisait des têtes à queues à 3h du mat' Night Fever à donf dans le K7...78 ou 79...C'était con mais c'était bon!...
RépondreSupprimerJ'étais amoureux de la blonde d'ABBA quand j'avais 7 ans.
RépondreSupprimerJ'ai adoré les Bee Gees.
Je ne renie rien.
Et je suis bien triste...
De véritables Killers en 1978, c'est un des premiers groupes à envahir nos ondes hertziennes avec des clips vidéo très professionnels, une vrai machine à vendre. C'est aussi une certaine maitrise des arrangements, voix et créations. J'écoutais les abeilles en cachette de peur de me faire lyncher par mon équipe de Hard rockeur...
RépondreSupprimerJe crois me souvenir (un reportage TV il y a des années...) que c'est le producteur du film qui est venu les chercher, alors qu'ils étaient des auteurs de pop music, avec notamment des harmonies vocales dignes des Beach Boys. Contrairement aux autres grands tubes disco, calibrés pour la transe, tout dans la grosse basse hypnotique, le boum-boum en 2/4, les Bee Gees avaient l'expérience de la chanson Pop, remise au goût du disco.
RépondreSupprimerTravolta torse nu devant son miroir, un poster de Bruce Lee accroché au mur derrière lui...
RépondreSupprimerTout comme Big Bad Pete. A la différence près que je suis toujours amoureux d'Anita moi.
RépondreSupprimerQuant au Bee Gees, je crois que la musique de "Saturday Night Fever" reste toujours la B.0 la plus vendue au monde à ce jour. Perso j'adore. Tiens pour la peine, et en l'honneur Robin, je me met sur le champ un "Tragedy" de circonstance.
Vincent
Je me souviens avoir regarder un concert (à la télé) des B.G's, vers 1980-81. Bien qu'à l'époque écoutant du lourd, je dois avouer avoir apprécié le professionnalisme des musiciens et des frérots (avec même quelques passages de bonne wah-wah). Point de play-back ou de bandes pré-enregistrées : un vrai concert. Et les gars chantaient aussi bien que sur disque. Certaines chansons, à mon sens, étaient bonifiées ; débarrassées de violons dégoulinants, elles prenaient une tournure plus funk, (plus pop-rock ?).
RépondreSupprimerDonc, respects.
Et puis, et puis, ouais, "How Deep is Your Love" c'est un beau slow, non ?
RépondreSupprimerBon, on aurait pu remplacer ce clavier limite par d'la guitare, mais bon.
Et puis, et puis, (vouaille !), cela me remémore de sacrés slows torrides !!