Le vaisseau musical volant a été identifié dans le ciel londonien en août 1969 sous le nom de "Hocus Pocus". L’équipage se compose à l'époque du chanteur Phil Mogg, du guitariste Mick Bolton, du bassiste Pete Way et du batteur Andy Parker. Le groupe se rebaptise UFO en octobre, en référence à un club de Londres où ils ont été repérés sur scène par Noel Moore, qui les fait signer sur son label Beacon Records.
Le premier album "UFO 1" sort en octobre 1970 et nous propose un "Space Rock" dont le contenu sonne bien daté de nos jours. Bien loin d'être la meilleure œuvre de Phil Mogg & Co, l'album passera complètement inaperçu aux USA et en Angleterre. Il n'y a guère que le reprise d'Eddy Cochran "C'mon Everybody" qui cartonnera au Japon.
Mick Bolton, Pete Way, Phil Mogg & Andy Parker |
Le premier album "UFO 1" sort en octobre 1970 et nous propose un "Space Rock" dont le contenu sonne bien daté de nos jours. Bien loin d'être la meilleure œuvre de Phil Mogg & Co, l'album passera complètement inaperçu aux USA et en Angleterre. Il n'y a guère que le reprise d'Eddy Cochran "C'mon Everybody" qui cartonnera au Japon.
Le line-up ne change pas sur le deuxième album "UFO 2 - Flying (One Hour Space Rock)" qui parait en juin 1971. Le contenu, on l'a, en lisant tout simplement la pochette : une heure de rock qui fait planer et qui sent fortement les herbes qui font rigoler bêtement !!! On est encore loin du Heavy/Rock racé qui cartonnera dans les mid-seventies mais plus dans un trip à la Hawkwind, Ash Ra Tempel, Blue Cheer, ou Pink Fairies, avec au menu deux morceaux épiques "Star Storm" et "Flying" de 18 mn 55 et 26 mn 32 ...
Live (1972) |
Le groupe va clore sa période "Space Rock" avec un album Live qui sortira en 1972. A cette époque Mick Bolton fait ses valises et Phil Mogg recherche un nouveau guitariste qui pourrait dynamiser le son du groupe. Tandis que Larry Wallis (Février - Octobre 1972) et Bernie Marsden (il tourne avec UFO en Europe) font de brèves apparitions au sein du vaisseau, le capitaine Mogg trouve enfin la perle rare en juin 1973, en la personne du jeune guitar-hero allemand, Michael Schenker tout juste débarqué des SCORPIONS. Schenker, seulement âgé de 18 ans à l'époque, était déjà un guitariste très respecté et très impressionnant.
Nouveau guitariste, nouveau label (Chrysalis Records), nouveau producteur ( Leo Lyons) et nouvel album "Phenomenon" qui sort en mai 1974 en annonçant de nouveaux horizons musicaux, beaucoup plus excitants que par le passé.
"Phenomenon" est un disque astucieusement conçu, débordant d'énergie créatrice et rempli de morceaux furieux. Bien que le quatuor joue fort, dur et vite, l'émotion est palpable dès que la voix de Phil Mogg s'élève et fait frémir les auditeurs. L'album contient 2 titres qui deviendront des classiques incontournables du groupe : "Doctor, Doctor" et "Rock Bottom". A noter également la présence de superbes ballades aériennes comme "Time On My Hands", "Crystal Light" et de "Space Child", traversées par les sublimes solos de la Flying V de Michael Schenker.
Tout juste un an après "Phenomenon", UFO nous reprend de plein fouet, là où les riff acérés "Doctor Doctor" et de "Rock Bottom" nous avaient laissés sur le tapis. L’équipage n'a pas changé et la production est toujours assurée par Leo Lyons, l'ex-bassiste de Ten Years After. Le style apparu dans "Phenomenon" va encore se perfectionner sur "Force It" qui sort en 1975, un heavy rock mélodieux et classieux, axé sur les interventions d'un Michael Schenker au sommet de sa forme et d'un Phil Mogg éblouissant derrière son micro. Les deux compères sont soutenus par une section rythmique en béton et sans faille.
L'album qui alterne les brulots rock et les ballades sensuelles, contient de véritables monuments comme "Let It Roll", "Shoot, Shoot", "Out In The Street", "Mother Mary", "Love Lost Love"... bref tout l'album est excellent et on note pour la 1ère fois l'apparition de claviers sur "High Flyer".
Après le succès de "Phenomenon" et de "Force It", UFO accède en 1976 à la première division du Hard Rock britannique. Après avoir embauché un second guitariste et claviériste en la personne de Danny Peyronel, le groupe retourne en studio pour enregistrer leur cinquième album "No Heavy Petting". Le duo Schenker/ Mogg assure la composition de l' essentiel des titres, très peu aidé cette fois ci par Pete Way.
Légère baisse de régime quand même sur ce disque, malgré la présence de chansons monstrueuses comme "Natural Thing"et "I'm A looser" (où Michael Schenker nous délivre un de ses solos les plus époustouflants !). Certains titres comme "Can You Roll Her" ou "Resasons Love" n'apportent rien de nouveau et la triste ballade "Belladonna" a un peu de mal à décoller....
Danny Peyronel compose un bon morceau "Highway Lady", mais va quitter le groupe, remplacé par un certain Paul Raymond.
"Lights Out" le 6ème album d' UFO (produit par Ron Nevison) atterrit dans les bacs en 1977 et reste certainement le sommet de la carrière de la bande à Phil Mogg, tant au point de vue des critiques que du succès auprès des fans. Très court (36 mn), mais très dense, ce LP va leur ouvrir les portes du succès aux USA. L'arrivée de Paul Raymond, qui assure aussi bien les claviers que la guitare, va enrichir encore plus le son du groupe et l'orienter vers des compositions encore plus travaillées. Le groupe entier est à son apogée, et s'est attelé à un véritable travail d’orfèvre tout au long de l' album, tout fonctionne admirablement. Phil Mogg en particulier est au sommet de sa forme, écoutez sa voix sur la ballade "Try Me", si après ça, vous ne me dites pas que c'est un très grand chanteur, je vous conseille de consulter très rapidement un spécialiste de l'audition ! Les titres accrocheurs ne manquent pas et font mouche à tous les coups : "Too Hot To Handle", "Just Another Suicide", "Lights Out", "Getting Ready", sans oublier la reprise très réussie de Love "Alone Again". Michael Schenker nous délivre des solos flamboyants, la basse de Pete Way ronfle sous les riffs de Paul Raymond et la frappe puissante d' Andy Parker....Un véritable chef d'œuvre de hard rock mélodique !!!
Michael Schenker disparait après la tournée anglaise de "Lights Out", Paul Chapman le remplace au pied levé pour la tournée, en première partie de Rush. Après le succès sur les radios américaines du single "Too Hot to Handle", le groupe s'établit à Los Angeles pour faciliter le développement du marché américain.
Fin 1977: Michael Schenker revient pour finir la tournée tandis que l'album sort des charts US après y avoir séjourné pendant six mois.
Fin de la 1ère partie. cliquez ici pour lire la PART II
Nouveau guitariste, nouveau label (Chrysalis Records), nouveau producteur ( Leo Lyons) et nouvel album "Phenomenon" qui sort en mai 1974 en annonçant de nouveaux horizons musicaux, beaucoup plus excitants que par le passé.
"Phenomenon" (1974) |
"Force It" (1975) |
L'album qui alterne les brulots rock et les ballades sensuelles, contient de véritables monuments comme "Let It Roll", "Shoot, Shoot", "Out In The Street", "Mother Mary", "Love Lost Love"... bref tout l'album est excellent et on note pour la 1ère fois l'apparition de claviers sur "High Flyer".
Après le succès de "Phenomenon" et de "Force It", UFO accède en 1976 à la première division du Hard Rock britannique. Après avoir embauché un second guitariste et claviériste en la personne de Danny Peyronel, le groupe retourne en studio pour enregistrer leur cinquième album "No Heavy Petting". Le duo Schenker/ Mogg assure la composition de l' essentiel des titres, très peu aidé cette fois ci par Pete Way.
Légère baisse de régime quand même sur ce disque, malgré la présence de chansons monstrueuses comme "Natural Thing"et "I'm A looser" (où Michael Schenker nous délivre un de ses solos les plus époustouflants !). Certains titres comme "Can You Roll Her" ou "Resasons Love" n'apportent rien de nouveau et la triste ballade "Belladonna" a un peu de mal à décoller....
Danny Peyronel compose un bon morceau "Highway Lady", mais va quitter le groupe, remplacé par un certain Paul Raymond.
"Lights Out" (1977) |
Michael Schenker |
Michael Schenker disparait après la tournée anglaise de "Lights Out", Paul Chapman le remplace au pied levé pour la tournée, en première partie de Rush. Après le succès sur les radios américaines du single "Too Hot to Handle", le groupe s'établit à Los Angeles pour faciliter le développement du marché américain.
Fin 1977: Michael Schenker revient pour finir la tournée tandis que l'album sort des charts US après y avoir séjourné pendant six mois.
Au début de l'année 1978, débute l'enregistrement du nouvel album "Obsession" à Beverly Hills avec le studio mobile du Record Plant. Toujours produit par Ron Nevison, l'album qui parait en juin 78 est encore plus court (35 minutes) que son précédent !!!
Fidèles à leurs quatre albums précédents, UFO demande à Hipgnosis, la société de graphisme de Londres qui avait conçu les illustrations des disque emblématiques de Pink Floyd, Led Zeppelin, 10 cc, Genesis etc... de leur proposer quelque chose d'audacieux et futuriste. Ils n'ont pas été déçus du résultat !!!
l'étrange pochette de "Obsession" (1978) |
Paru après le phénoménal "Lights Out", il restera malgré toutes ses qualités dans l’ombre de ce dernier et les mauvaises langues reprochent la présence trop envahissante des violons sur certains titres comme "Looking Out For N°1" ou "Born To Lose" et trouvent la production de Ron Nevison un peu trop lisse. Pourtant, le disque est somptueux avec notamment "Only You Can Rock Me", un titre furieux dont la puissance sera décuplée sur scène. "Pack It Up (And Go)" est une véritable petite bombe avec des accents à la Led Zeppelin.
Michael Schenker pour sa dernière prestation en studio avec le groupe, est particulièrement étincelant et nous explose les neurones avec ses solos dans "You Don't Fool Me", "One More For The Rodeo" ou "Born To Lose".
Michael Schenker pour sa dernière prestation en studio avec le groupe, est particulièrement étincelant et nous explose les neurones avec ses solos dans "You Don't Fool Me", "One More For The Rodeo" ou "Born To Lose".
Cette même année, le groupe part en tournée aux USA pour une longue tournée qui donnera naissance au double live "Strangers In The Night", qui sortira l'année suivante en Janvier 1979.
Le disque sera un véritable succès critique et commercial et deviendra numéro 1 dans les charts britanniques en février 1979.
Je tiens à préciser que ce live est incontournable, un des meilleurs double album en public de tous les temps !!!! Les 5 musiciens sont au sommet de leur art et nous délivrent une set-list exceptionnelle alternant les moments bien heavy et les passages plus calmes, mais toujours remplis d'émotions intenses.
Les tensions se font de plus en plus sentir entre Phil Mogg et Michael Schenker, faut dire que la consommation d'alcool (entre autres !!) des deux compères est impressionnante et un soir, ils en viennent aux mains...
En octobre 1978, Michael Schenker, essaye de bloquer la parution de "Strangers In The Night", refuse de partir en tournée et finalement quitte le groupe.
Paul Chapman rejoint UFO définitivement.
Michael Schenker retrouve Scorpions, qui au lieu d'imploser après qu'il soit parti en 1973, commence à acquérir une notoriété internationale, il fondera son groupe, MSG en 1980.
Le disque sera un véritable succès critique et commercial et deviendra numéro 1 dans les charts britanniques en février 1979.
Je tiens à préciser que ce live est incontournable, un des meilleurs double album en public de tous les temps !!!! Les 5 musiciens sont au sommet de leur art et nous délivrent une set-list exceptionnelle alternant les moments bien heavy et les passages plus calmes, mais toujours remplis d'émotions intenses.
"Strangers In The Night" (1979) |
En octobre 1978, Michael Schenker, essaye de bloquer la parution de "Strangers In The Night", refuse de partir en tournée et finalement quitte le groupe.
Paul Chapman rejoint UFO définitivement.
Michael Schenker retrouve Scorpions, qui au lieu d'imploser après qu'il soit parti en 1973, commence à acquérir une notoriété internationale, il fondera son groupe, MSG en 1980.
Fin de la 1ère partie. cliquez ici pour lire la PART II
UFO 1ère époque avec Mick Bolton à la guitare (1971)
"Lights out, lights out in London, Hold 'em tight 'til the end"...
J'attends le Part II avec impatience. D'autant que UFO est l'une de ces formations importantes dont je suis pourtant passé complêtement à côté toutes ces années. Je m'étais toute fois procuré le récent "The Visitor" il y a un an ou deux. Sentiment très mitigé le concernant.
RépondreSupprimerLe Chaméléon.
La reformation avec Vinnie Moore m'avait bufflée. UFO avait retrouvé ses lettres de noblesses, au point où on pouvait légitimement se demander si, avec "You are here" et surtout "Monkey Puzzle", il n'avait réalisé ses meilleurs disques (après "Obsession"). Vinnie avait troqué sa panoplie du parfait shredder contre celle d'un fin guitariste, mordant et technique, et les autres lascars avaient dû trouver la fontaine de Jouvence.
SupprimerOr, "The Visitors" est bien décevant. On a peine à croire qu'il s'agit bien du même groupe ; et Mogg semble perdre sa voix.
J'ai commencé par " Flying" avec une pochette au goût douteux, mais à l'intérieur quel vinyl !
RépondreSupprimerPurée ! je viens de constater que j'ai plus de 50 balais... Brrr....
Veuillez noter qu'il existe un excellent site web où l'on peut découvrir les formidables pochettes de Hipgnosis. J'avais donné l'info sur mon blog à Serpen Albus mais je ne sais plus quand, peut être qu'à la lecture de ce message il pourra me raviver la mémoire.
RépondreSupprimerConnais pas ce site....50 ans c'est jeune non ??????????
RépondreSupprimerQuand tu recevras par courrier une offre de coloscopie pour des 50 ans tu changeras d'avis mon pote !
RépondreSupprimerOn se redonne rendez vous ?
ARRRRRRRRRRGGHHHHHHHH !!!!
RépondreSupprimerQu'est-ce que je me suis usé les doigts sur "Rock bottom"... whaou !
RépondreSupprimerQuand Schenker est en forme, il est impérial.
Quand il ne l'est pas... c'est pitoyable...
Vu en 99 à quelques mois d'écart. La 1ère fois avec UFO, le line-up de la grande époque : un pied modèle Dingo !!!
Et peu après... avec le G3 de Satriani... l'ombre de l'ombre de Jules Petibidon, éternel perdant des championnats de Air Guitar...
Bien triste de voir autant de talents gâchés...
les ravages du "bicarbonate de soude" sont irrémédiables....vaut mieux abuser de l'eau ferru...ferru.... de.... l'alcool non !!!!, mais de l'eau ferru, l'eau ferrugineuse oui!
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