Bébés Requins....
SHARKS est un "mini-super" groupe formé par Andy Fraser l'ex-bassiste de FREE, aprés son départ du groupe à la fin de 1972. Andy Fraser fonde son nouveau projet avec l’extraordinaire guitariste anglais Chris Spedding, plus connu pour sa carrière de session-man que pour sa carrière solo.
Le jeune bassiste recrute le batteur canadien Marty Simon ainsi qu'un chanteur inconnu Steve Parsons alias "Snips". "Snips" est un chanteur réellement impressionnant, un croisement vocal puissant entre Rod Stewart et Joe Cocker....excusez du peu !!! Le genre de brailleur qui vous renvoie illico-presto, le déménageur d'AC-DC, Brian Johnson jouer dans son bac à sable... La notoriété d'Andy Fraser permet au groupe de signer sur le fabuleux label "Island Records" de Chris Blackwell et de publier leur premier album "First Water" en avril 1973.
De G à D : Snips, Marty Simon, Chris Spedding et Andy Fraser |
Mené par un fabuleux Snips, qui chante comme un Joe Cocker qui aurait choppé une mauvaise bronchite, ces ("bébés") requins mélangent habilement l'énergie agressive des WHO avec l'arrogance des FACES, tout en s'imprégnant du son bluesy de Peter Green (époque Fleetwood Mac).
"First Water" est entièrement marqué de la griffe d' Andy Fraser.
Andy a écrit la plupart des titres du disque et une nouvelle fois, son jeu de basse inimitable fait la différence. Il nous prouve également sur cet album, que son jeu au piano est tout aussi sublime que son jeu de basse. Bien qu'aucun des autres musiciens n'avaient le potentiel d'un Paul Rodgers ou d'un Mick Ralphs, l'album est pourtant une bonne collection de chansons dans le plus pur style rock/hard/blues des seventies.
L'album ne ressemble pas vraiment à ce que FREE avait l'habitude de nous offrir et je ne trouve pas vraiment de points communs avec BAD COMPANY non plus, comme j'ai pu le lire en parcourant le net.
Musicalement parlant, il n'y a rien de mauvais sur ce disque, mais du même coup, il n'y a pas vraiment de matériel particulièrement indispensable non plus. Chris Spedding assure tout en finesse sur la totalité des titres et j'aurai aimé pour ma part, qu'il se montre un peu moins discret.
Bien que le "boss" ici s’appelle Andy Fraser, c'est Snips qui se montre le plus prometteur en tant que mélodiste et reste l'incroyable surprise de l'album. Sur les splendides ballade "Ol 'Jelly Roll", "Steal Away" et le pêchu "Snakes & Swallowtails", il est carrément hallucinant et chante comme s'il s'était frotté les cordes vocales avec du papier de verre. Les autres chansons comme " World Park Junkies" ou "Brown Eyed Boy" sont de solides titres bien bluesy orientés hard rock qui tiennent bien la route. Malheureusement, contrairement à la plupart des albums de FREE ou de BAD CO, il n'y a pas une seule chanson à fort potentiel radiophonique."Driving Sideways" et "Dr Love" auraient certainement pu cartonner dans les charts, mais malheureusement, cela ne sera pas le cas..... et ce n'est pas la pochette, particulièrement ringarde, qui allait inverser la donne, on dirait un disque pour enfants avec son dessin naïf.
Au début de 1973, juste avant la sortie de l'album, le groupe débute une tournée au Royaume-Uni, mais le 19 Février 1973, après un concert à Cleethorpes, leur voiture glisse et percute un arbre.
Andy Fraser se blesse sérieusement au poignet et, au cours de sa convalescence, commence à se poser des questions quand à son avenir au sein du groupe. La tournée se poursuit jusqu'à la fin du mois d'avril, mais le bassiste éprouve quelques difficultés à jouer et de plus, il ne s'entend pas vraiment avec le chanteur Steve"Snips" Parsons, plus tard dans une interview Andy Fraser déclarera qu'il voulait en fait s'investir de plus en plus au niveau du chant, là, avec Snips, ce n'était pas possible. Il quitte le groupe juste avant la sortie de l'album.
Bien que l'album se soit bien vendu, bien accueilli par les critiques, ce groupe reste méconnu et vaut vraiment le détour pour les amateurs de blues/hard/rock qui s'éclatent en écoutant des bons vieux groupes comme FREE, MOTT THE HOOPLE, THE FACES.....
Extrait : "Ol' Jerry Roll""First Water" est entièrement marqué de la griffe d' Andy Fraser.
Andy a écrit la plupart des titres du disque et une nouvelle fois, son jeu de basse inimitable fait la différence. Il nous prouve également sur cet album, que son jeu au piano est tout aussi sublime que son jeu de basse. Bien qu'aucun des autres musiciens n'avaient le potentiel d'un Paul Rodgers ou d'un Mick Ralphs, l'album est pourtant une bonne collection de chansons dans le plus pur style rock/hard/blues des seventies.
Andy Fraser |
Musicalement parlant, il n'y a rien de mauvais sur ce disque, mais du même coup, il n'y a pas vraiment de matériel particulièrement indispensable non plus. Chris Spedding assure tout en finesse sur la totalité des titres et j'aurai aimé pour ma part, qu'il se montre un peu moins discret.
Bien que le "boss" ici s’appelle Andy Fraser, c'est Snips qui se montre le plus prometteur en tant que mélodiste et reste l'incroyable surprise de l'album. Sur les splendides ballade "Ol 'Jelly Roll", "Steal Away" et le pêchu "Snakes & Swallowtails", il est carrément hallucinant et chante comme s'il s'était frotté les cordes vocales avec du papier de verre. Les autres chansons comme " World Park Junkies" ou "Brown Eyed Boy" sont de solides titres bien bluesy orientés hard rock qui tiennent bien la route. Malheureusement, contrairement à la plupart des albums de FREE ou de BAD CO, il n'y a pas une seule chanson à fort potentiel radiophonique."Driving Sideways" et "Dr Love" auraient certainement pu cartonner dans les charts, mais malheureusement, cela ne sera pas le cas..... et ce n'est pas la pochette, particulièrement ringarde, qui allait inverser la donne, on dirait un disque pour enfants avec son dessin naïf.
Au début de 1973, juste avant la sortie de l'album, le groupe débute une tournée au Royaume-Uni, mais le 19 Février 1973, après un concert à Cleethorpes, leur voiture glisse et percute un arbre.
Andy Fraser se blesse sérieusement au poignet et, au cours de sa convalescence, commence à se poser des questions quand à son avenir au sein du groupe. La tournée se poursuit jusqu'à la fin du mois d'avril, mais le bassiste éprouve quelques difficultés à jouer et de plus, il ne s'entend pas vraiment avec le chanteur Steve"Snips" Parsons, plus tard dans une interview Andy Fraser déclarera qu'il voulait en fait s'investir de plus en plus au niveau du chant, là, avec Snips, ce n'était pas possible. Il quitte le groupe juste avant la sortie de l'album.
Bien que l'album se soit bien vendu, bien accueilli par les critiques, ce groupe reste méconnu et vaut vraiment le détour pour les amateurs de blues/hard/rock qui s'éclatent en écoutant des bons vieux groupes comme FREE, MOTT THE HOOPLE, THE FACES.....
"Le genre de brailleur qui vous renvoie illico-presto, le déménageur d'AC-DC, Brian Johnson jouer dans son bac à sable..."
RépondreSupprimerJe fais comme hier, je mets 1 euro la dessus, ce qui fait si je ne me trompe:1 Million 5 plus 2 Million 7...on va se la péter, si en + on est champion du monde de ballon mal gonflé...
Je ne connaissais pas ce groupe, le vocal est plaisant ainsi que le gratteur, en recherchant sur la toile je m'aperçois que le groupe a survécu après le départ de Fraser : un album en 1974 et un album en 1995 sont ils de même facture que First Water ? A priori non selon ce que l'on peut visionner sur tube de mayo...
RépondreSupprimerle gratteux c'est quand même Chris Spedding, une pointure qui a été sollicité par les Stones pour remplacer Mick Taylor .... sur son CV on peut voir une nombre impressionnant d'artistes avec lesquels il a collaboré (Joan Armatrading, Laurie Anderson, Tom Waits, Nina Hagen, Paul McCartney,les Sex Pistols,Roxy Music, Bono,Jack Bruce, Elton John, John Cale, Dusty Springfield, Harry Nilsson... etc..et même Michel Delpech, Dick Rivers ou Mylene Farmer !
RépondreSupprimerIl y a eu un 2ème album sans Fraser que je connais pas, après il y a eu un album live en 1995...depuis plus rien.
Il me le faut !!
RépondreSupprimerPhilou est un cachotier, il le garde précieusement dans son armoire blindée (et pas moyen de mettre la main sur les clefs).
Dire que, pour l'avoir vu une fois traîner sur son bureau, je croyais que c'était un skeud d'Acqua-Blue (remember "it's a baby doll, it's a baby girl... la la la.." ?).
Chris Speeding, auteur de guitar jamboree, hilarant morceau dans lequel il passe en revue tous les gratteux célèbres en jouant quelques mesures à la manière de, puis à la manière de...
RépondreSupprimerA conseiller à ceux qui ne connaissent pas. Merci qui?
Même pas merci à Shuffle...je connais !!!!
RépondreSupprimerMême pas vrai... Escroc!
RépondreSupprimer